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Scintillating and inspirational conversation. + Charly

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Scintillating and inspirational conversation. + Charly _
MessageSujet: Scintillating and inspirational conversation. + Charly Scintillating and inspirational conversation. + Charly EmptySam 21 Déc - 18:58

charly&elwyn ₰ different people.

I am going home forever and ever more. No I was never born and there's no such thing as home. We used to stand so strong that's why the others have gone. Different person, different argument, in my shadow, no more compliments. One more person breaking the rules again, I'm still waiting for someone else to join in. ▲ Biffy Clyro - Different People.


Aucune idée du jour qu'il était. Encore moins de l'heure qu'il était. Tout ce qu'Elwyn savait à l'heure actuelle, c'était qu'il avait passé la matinée à changer des paramètres dans le réseau internet de la bibliothèque, que du fun en perspective. Il avait même fini par installer deux, trois conneries sur les machines et retiré les interdictions pour jouer à Angry Birds et des jeux du type. On était dans un lieu d'études certes mais si on n'avait même pas le droit de se détendre entre deux bouquins, où allait le monde? Bon, ok, sur ce coup là, il n'avait pas totalement respecté le cahier des charges mais ce n'était pas la vieille chouette qui servait de bibliothécaire qui s'en rendrait compte, en tout cas, pas avant une dizaine d'années. Si elle tenait jusque là, bien entendu. Rien n'était moins sûr mais bref, là n'était pas le sujet. Elwyn était parti se cultiver entre les rayons de l'endroit et pour lui, c'était un peu la mine d'or du siècle. Il allait pouvoir apprendre des milliards de faits dont tout le monde se fichait et baratiner tout le monde avec ses conneries jusqu'en 2025 au moins. Et c'était ce qu'il préférait: parler. Il avait d'ailleurs tenté des techniques de dragues à la noix sur une blonde fan de Jane Austen. Cela n'avait pas tellement marché, allez savoir pourquoi parler du régime alimentaire des gorilles des plaines d'Afrique de l'est ne bottait pas les blondes mais c'était d'une tristesse en tout cas. Mais tant pis. Elwyn avait pris un livre au hasard avant de s'asseoir joyeusement à une table dans un coin, sifflotant comme un perdu. Quoiqu'il était perdu de manière générale dans la vie alors faire une comparaison était un peu inutile. Heureusement pour lui qu'il ne faisait pas tellement attention à ce que les gens pouvaient dire de lui puisqu'assurément, ce ne serait pas tellement glorieux. On le prenait pour un taré de premier ordre étant donné qu'il parlait seul les trois quarts du temps citant des auteurs totalement inconnus ou alors des faits pêchés sur les sites internet où personne n'allait jamais. C'était Elwyn. Éternellement dans son monde, certainement trop intelligent pour le commun de la population et avec un âge mental tellement bas que même avec une loupe, on n'arrivait pas à repérer sa tignasse de loin. Mais pour le moment, Daniels se contentait de lire un chef d'oeuvre de Ricardo dans le silence total. Le pire, c'était qu'il trouvait cela incroyablement enrichissant, l'économie, cela lui parlait, allez savoir pourquoi, lui qui était diplômé en information du MIT. Mais c'était ainsi. Pendant deux minutes, il entreprit de chronométrer le nombre de mots à la minute qu'il était capable de lire, c'était encore une de ces expériences scientifiques à la noix et il comptait bien faire plusieurs essais avec des gens du coin pour avoir une thèse sous le bras en sortant d'ici. Il suffisait juste de trouver une victime. L'informaticien releva les yeux avant de constater que la blonde le regardait avec des yeux noirs depuis cinq minutes, pas étonnant puisqu'il avait continué de siffler en riant comme un perdu devant son chronomètre. Il devait clairement passer pour un schizophrène qui s'était enfui de l'asile le matin même. Elwyn lui fit un signe de la main et un clin d'oeil avant de se dire qu'il valait mieux ne pas pousser le bouchon trop loin s'il ne voulait pas finir la tête dans la poubelle ou bien... Émasculé. Ce serait bien trop malencontreux. Il se releva de sa chaise pour aller remettre le livre à sa place. Ricardo, certes mais il avait déjà lu la moitié du livre et il n'aimait pas tellement aller jusqu'au bout lorsqu'il s'agissait d'avantage comparatif. Bref, il n'allait tout de même pas reposer le livre en paix sans avoir écrit une connerie sur un post it glissé à l'intérieur. Tout de même, voyons. Un vrai gamin de cinq ans en somme. "Dans un groupe de 57 personnes, la probabilité pour que deux personnes aient leur anniversaire le même jour est de 99 %. Et ni vu ni connu. Le pire, c'était qu'il riait de sa connerie. Comme d'habitude.

Mais Elwyn n'en avait pas totalement terminé avec son escapade dans la bibliothèque. Il avait un chronomètre à faire marcher et toujours une victime à trouver. Avec sa face d'ange, son sourire d'ahuri, il revint dans l'allée principale et s'assit à la première table qu'il trouva. Pour se trouver en face d'un étudiant brun certainement en train de réviser pour ses examens. Mais comme Elwyn était un chieur de première, comme le dirait sa colocataire un gorille difficile à supporter ou bien juste un gland, il n'allait pas pouvoir réviser longtemps. "Tu savais qu'un adulte moyen lisait en moyenne trois cent mots par minute? Du coup, j'ai voulu tester et j'ai commencé à faire quelques statistiques tu vois pour voir si j'étais dans les normes, il s'avère que je suis légèrement au dessus mais il y a encore du boulot." C'était un peu comme s'il parlait tout seul. Enfin, comme d'habitude finalement. On lui avait appris cent fois qu'il y avait des façons pour aborder les gens mais il finissait toujours par tout faire à l'envers. Elwyn tout craché. Ah oui, mince, il fallait se présenter. L'informaticien tendit la main au jeune homme avec son sourire de dandy du jeudi sur le coin de la gueule, comme s'il était tout à fait normal de venir lui parler de vitesse de lecture au milieu de la bibliothèque alors que tout le monde le regardait d'un sale oeil. Surtout cette maudite blonde d'ailleurs. "Je m'appelle Elwyn. Enfin, à ce qu'il paraît. Après tout, on peut être sûrs de rien, tu l'as vu toi ton acte de naissance? Moi non. Mais en même temps, mes parents, je ne les ais pas vu depuis le 17 avril 2011 à 20h22 alors bon, je me vois mal leur demander la preuve que mon identité est bien vraie. Si ça se trouve, je m'appelle Robert ou bien Jean Michel, qui sait? Et toi, même si je sais pas ton nom, tu pourrais très bien t'appeler Barack Obama... Quoiqu'il a l'air d'être rare le nom du président hein. Bon, tu révises quoi là?" Peu importait s'il n'avait jamais vu ce type avant aujourd'hui. C'était Elwyn. Il était sociable. Très sociable. Trop sociable. Très chiant aussi par la même occasion mais c'était comme cela qu'on l'aimait... Ou pas, comme le dirait Carrey certainement.
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MessageSujet: Re: Scintillating and inspirational conversation. + Charly Scintillating and inspirational conversation. + Charly EmptyDim 22 Déc - 18:51

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En jouant avec le feu, il peut arriver que nous nous brûlons.
Ça peut faire mal sur le coup, mais après, et ben... tu fais attention et tu y touche plus!  Scintillating and inspirational conversation. + Charly 2521770249 



Depuis les dernières vingt minutes, je cherchais dans des bouquins certaines informations pour un travail que j'entreprenais pour un de mes cours. Mais sans succès, comme toujours. Pourquoi avoir pris la mention ''langues'' pour mes cours? D'accord, j'avais longtemps espérant pouvoir apprendre l'italien et le grec, mais pour le moment, c'était tout autre. Tout ce ressemblait étrangement. Un peu comme le français et l'espagnole. Certains mots voulaient dire la même chose et d'autre, tout le contraire. Un peu comme n'importe quoi, au final. Après avoir longtemps caressé le rêve de devenir professeur, je pouvais maintenant me compter chanceux de pouvoir étudier sur cette voie. Peut-être n'était-ce pas une bonne idée, mais ce n'était que le temps qui allait vraiment finir par me le dire. Car pour l'instant, tout allait bien... ou à demi. Refermant mon livre avec violence, j'ai levé les yeux vers un abruti de première classe qui était entrain de siffloter à quelques tables de la mienne, tout en lisant un livre et en regardant sa montre. Finalement, un abruti complètement imbécile. Ne savait-il pas que nous étions dans une bibliothèque et que le premier mot dans ce genre d'endroit était SILENCE ? Si oui, et bien, il avait une drôle de façon de le montrer. Lorsque ce dernier se tût, j'ai pu rouvrir mon livre et reposer mon regard sur les mots inscrits. Décidément, c'était beaucoup plus difficile que je n'aurais pensé. Il y avait de cela une semaine, je trouvais ça comique et enfantin, mais maintenant, c'était de pire en pire. Peut-être n'avais-je pas la tête à comprendre de nouvelles choses aussi, avec tous les problèmes qui étaient entrain de m'arriver, comme toute l'histoire de la famille d'Alisha. Depuis que j'avais passé une nuit avec elle, je me sentais différent, presque étrange. J'avais fini par faire comprendre à quelqu'un que je l'aimais plus que tout, mais maintenant, tout n'allait pas dans le bon sens. Son père ne voulait clairement rien savoir de moi et ceci, ça me rendais triste un peu. J'aurais bien aimé pouvoir m'accorder avec mon beau-père, sachant que je n'avais jamais eut de visage masculin pour m'élever. Mais tout ceci était trop demandé. Je n'étais pas tombé amoureux de la bonne fille, mais une chose était certaine, ce que cette charmante fille aussi, n'était pas tombé amoureuse du bon gars. Elle disait tenir à moi fortement, mais avec tout ce qui se passait de son côté, j'ignorais si elle pensait toujours à moi aujourd'hui... et si oui, si elle allait continuer d'espérer la semaine prochaine, le mois prochain et les suivants. J'espérais fortement que oui, mais avec tout ce qui c'était passé entre son père et moi, je n'étais plus certain de rien. Vraiment, tout allait bizarrement... Et encore plus lorsque je vis l'abruti se lever et se diriger vers les étagères, livre en main et sourire aux lèvres. Vraiment, il était étrange ce gars... Très, très étrange. Je le détestais déjà et je ne savais même pas qui il était. J'ai reporté mon attention sur mes notes de cours, avant de soupirer calmement. Vraiment, je n'avais pas la tête à me concentrer sur tous ces sujets. Trop de choses ce passaient présentement et je commençais fortement à me poser trop de questions. Pourquoi est-ce que tout ceci m'arrivait à moi aussi? Aussi loin que je me souviennes, je n'avais pas été un enfant à problèmes, loin de là même! Alors pourquoi la vie s'amusait présentement à me faire perdre patience et m'enlever tout ce que j'avais? C'était vraiment compliqué.

Tu savais qu'un adulte moyen (...) J'ai simplement levé les yeux un moment, avant de perdre mon sourire. Pourquoi diable venait-il ici, lui? N'avait-il personne à s'occuper? Il y avait quelques personnes, ici et là, dans la bibliothèque... Ne pouvait-il pas aller ailleurs? Mon nouvel ''ami'' décida même de prendre place devant moi, espérant pouvoir rester à cet endroit pendant un certain moment. Trop tard, j'étais pris avec lui. J'ai regardé un peu partout, espérant vor la vieille bibliothéquaire dans les parages et pouvoir l'avertir de l'intrus, mais cette dernière était introuvable. Pourquoi??? Pourquoi s'acharner sur moi de cette manière??? - Non, je ne le savais pas... - J'avais parlé tout bas, espérant qu'il puisse comprendre qu'il me dérangeait. Peine perdue... Ce dernier décida de me tendre la main, mais de mon côté, c'était tout autre. J'ai simplement soupiré, avant de reporter mon attention sur mes notes de cours. Peut-être qu'en agissant ainsi, il allait pouvoir se diriger vers la sortie et ne pas demander son reste? Mais non, c'était trop demandé, trop beau pour être vrai. Elwyn... Non, ceci ne me disait rien. Une chance pour moi, avant aujourd'hui. - Rectification... Ce que j'essaie de réviser, avant que tu ne viennes ici. - J'ai simplement retourné mon livre, de manière à ce qu'il puisse voir ce que je faisais. Conjugaison de verbe, de l'espagnole à l'italien. Avec un peu de chance, il n'allait rien comprendre et s'en aller. Ce que je rêvais silencieusement. Mais pour l'instant, je devais trouver quelque chose de compliqué, quelque chose qui allait pouvoir rendre mal à l'aise le nouvel arrivant, espérant que ce dernier puisse s'en aller. Et pourquoi ne pas lui parler de sexe un peu? - Tu as l'air d'un gars très intelligent... Tu dois savoir comment on fait des bébés, je me trompe? Tu pourrais... peut-être m'expliquer! - D'accord, je lui parlais un peu comme à un déficient mental, mais ce n'était pas vraiment de ma faute. C'est l'impression que j'avais présentement et secrètement, j'espérais fortement qu'il ne me parle pas de la cigogne ou encore, de l'histoire de la feuille de choux. Et aussi, qu'il ne soit pas trop cru dans ses paroles. N'étant pas trop adepte de ce genre de conversation non plus, j'avais un peu peur de sa réaction et être dans l'obligation, moi aussi, de lui expliquer certaines choses. Tout compte fait, ceci n'était peut-être pas une bonne idée. Loin de là, même. Quoi que... et pourquoi ne pas jouer la carte de la comédie aussi? Lentement, j'ai croisé mes bras devant moi, tout en laissant apparaitre un petit sourire sur mes lèvres, avant de commencer à cligner plusieurs fois des paupières. Peut-être était-ce trop, mais peu importe. Je voulais essayer de lui faire comprendre qu'il me plaisait... Pour rigoler, bien entendu. N'est-ce pas?


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MessageSujet: Re: Scintillating and inspirational conversation. + Charly Scintillating and inspirational conversation. + Charly EmptyMer 25 Déc - 23:54

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Elwyn était probablement le seul type sur Terre à paraître débile profond alors qu'il avait un quotient intellectuel bien plus élevé que la mienne. Un paradoxe à lui tout seul. Il était un peu surdoué, clairement passionné par le savoir et les émissions les plus ennuyeuses du monde mais dans le même temps, il était capable de faire une partie de pêche à la ligne avec les gamins de moins de trois ans. Voyez le niveau. C'était bien pour cela d'ailleurs qu'il passait ses journées à faire chier sa colocataire, Carrey. Et il avait des idées de génie pour transformer sa vie en enfer. Il avait déjà testé les posts it de savoirs inutiles partout dans l'appartement. Elle détestait cela. Le poil à gratter dans les fringues, check. Le shampooing qui filait une coloration étrange à ses cheveux, c'était du déjà fait. Sans compter la corde de fortune qu'il avait fait avec ses sous vêtements une fois. Un vrai taré. Et par dessus le marché, il trouvait toujours le moyen de dire que c'était le neveu de Carrey qui était à l'origine de toutes ces surprises et il s'en sortait presque toujours. C'était le monde à l'envers. Bon, ces jours ci, Elwyn n'avait pas trop fait d'écart de conduite, il était bien trop à fond dans ses lectures philosophiques... Oui, il lisait l'Encyclopédie ce malade mental. Il n'y avait que lui pour tenter l'impossible et trouver le tout incroyablement enrichissant. Pour le coup, on ne l'entendait pas déblatérer sur les papillons de nuit, le réchauffement climatique, les travaux d'Einstein et la civilisation amérindienne. Finalement, c'était préférable. Le fait qu'il se taise était pour ainsi dire un miracle et chaque minute où il ne l'ouvrait pas était une minute de bonheur apprécié par le monde entier... Malheureusement, aujourd'hui n'était pas l'un de ces jours où Daniels avait une concentration de fer et restait scotché au même bouquin toute l'après midi. Il avait déjà changé quatre fois d'ouvrages depuis qu'il se promenait dans la bibliothèque et il était d'humeur à faire chier toute la population. Un vrai gamin de cinq ans. Il ferait d'ailleurs mieux de tester ses compétences dans une classe de cet âge là plutôt que de tenter de chronométrer des trucs inutiles. Après tout, en quoi pouvait-il être intéressant de connaître sa vitesse de lecture? Tout le monde s'en contrefichait comme de sa première couche culotte mais Elwyn estimait que c'était le savoir du siècle. Pas étonnant qu'il ne s'intégrait pas tout à fait en société mais quand on voyait ses parents et ses trois soeurs, on ne pouvait plus être étonné de rien. On était très loin de l'éducation à l'américaine de base, les Daniels avaient toujours eu le droit de faire plus ou moins ce qu'ils voulaient et quand ils le voulaient... Oui, un petit manque de savoir vivre était à déplorer, c'était certainement pour cela qu'Elwyn se permettait de s'asseoir à une table qui n'était pas la sienne et qu'il commençait à parler pour dire tout ce qui lui venait à l'esprit. De l'extérieur, ce n'était franchement pas beau à voir... Il était même temps que quelqu'un enregistre une vidéo sur lui pour pouvoir lui montrer plus tard, peut être qu'il calmerait ses tendances folles. Et encore, ce n'était pas sûr. Après tout, c'était bien lui qui avait prévu d'organiser une course de tortues dans l'appartement derrière le dos de Carrey... Ce n'était pas le pire qu'il pouvait faire cela dit, donc on pouvait encore le récupérer... Quoique, sûrement pas en fait. Sa manière d'accoster les gens était à revoir là aussi et rien qu'une poignée de main lui était refusé de ce fait. Les gens normaux demandaient des briquets pour allumer leur cigarette, parlaient de la météo pour engager la conversation et Elwyn faisait quoi, lui? Il vous balançait un chapitre entier de la Bible de mémoire ou bien il vous provoquait dans un duel de lancer de papier dans la corbeille. Ce, sans vous connaître du tout. Vraiment logique. Bon, sur ce coup là, Elwyn avait tenté l'originalité en lançant le sujet de son chronométrage pour la vitesse de lecture... L'originalité ne payait pas, c'était certain mais il avait continué de parler tout de même en racontant clairement tout et n'importe quoi. Le pire dans tout cela, c'était bien qu'il ne racontait que la stricte vérité. Sur ses parents. Sur leur dernière entrevue et même sur son histoire d'acte de naissance. Il s'était VRAIMENT posé la question, ce type était vraiment normal. Il avait fait un effort tout de même en demandant à la toute fin à son interlocuteur ce qu'il révisait... Avant de se faire un peu envoyer balader mais il était content quand même quand il vit l'intitulé du bouquin. Elwyn avait tout un tas de trucs à dire sur le sujet... Il allait falloir s'accrocher. "C'est mon domaine d'expertise les langues étrangères, ça tombe bien non? Genre, tu le savais toi que le mot avocat venait de l'espagnol? Mais attends, c'est pas tout... Puisque ce même mot a des racines de la langue nahuatl ahuacatl qui veut dire "testicule", par analogie à la forme de cet organe. Je suis sûr, ça va pouvoir te servir pour ton examen puisque je suis sûr que t'es étudiant, j'ai l'oeil. On me le dit souvent d'ailleurs." Allez savoir où il était aller chercher tout cela mais Elwyn avait tout de même laissé les mots s'échapper d'entre ses lèvres d'eux mêmes. Une sale habitude qu'il avait... Cela et ses sourires charmeurs à la noix.

Il en fallait beaucoup pour le déstabiliser de toute évidence, Elwyn trouvait toujours quelque chose pour rebondir, ce qui pouvait constituer aussi bien un avantage qu'un inconvénient selon les circonstances. Dans le monde professionnel, on ne pouvait pas se mentir, cela avait été son principal défaut qui l'avait amené à se faire licencier au bout de deux minutes sans préavis. C'était certainement pour cela qu'être son propre chef constituait la meilleure décision de sa vie d'adulte qu'il ait pris... Sa seule décision en fait quand on y réfléchissait. Elwyn était incapable de payer les factures, remplir ses avis d'imposition et comprendre ces histoires d'assurance à rallonge. C'était à se demander comment il arrivait à survivre depuis sa majorité, il avait certainement des milliers de dollars de dettes quelque part et ce n'était pas le lendemain qu'il allait les payer. Du moment qu'il pouvait continuer à parler sans discontinuer, Elwyn était content d'être là et de vivre. Même quand on lui posait des colles comme cela. Il en avait eu pas mal des questions étranges mais un adulte qui lui demandait comment on faisait les bébés, c'était franchement louche. Enfin, peut être qu'il était vraiment étrange comme garçon ou juste retardé... C'était des choses qui arrivaient après tout mais les faits ne collaient pas tellement vu qu'il était étudiant. Il allait falloir qu'il enquête alors que pendant deux secondes, Elwyn haussait les sourcils effrontément avant de s'armer d'un sourire à nouveau. Après tout, il avait la réponse alors pourquoi se priver d'un petit instant scientifique? Il adorait la science par dessus le marché. Il fit abstraction du regard étrange de l'homme en face de lui pour se concentrer sur son discours et sa future leçon. Il emprunta un crayon et des feuilles de papier qui traînaient par là... Le tout allait être charmant. "Je peux te faire la version courte si tu veux parce que sinon on va y être encore demain. T'as toutes les bases à apprendre mon pauvre, à croire que l'éducation sexuelle s'est perdue en cours de route. Bon, en fait, c'est simple, il suffit d'un homme et une femme... Enfin simple, c'est vite dit pour le coup hein mais l'histoire des mères porteuses et fécondations in vitro, ce sera pour une prochaine leçon..." Et cet abruti commençait à faire des schémas pour expliquer le cycle ovarien et la production de spermatozoïdes. Mon dieu, tous aux abris. De toute évidence, tout le monde l'écoutait... Heureusement qu'Elwyn s'en fichait royalement. Lorsqu'il en arriva à l'explication de son ultime schéma, le tout aurait pu être gênant pour le commun des mortels en vue du dessin mais pas tellement pour Daniels, il était concentré, hyper sérieux et balançait des regards vers Charly pour voir s'il suivait. "... Et c'est là que tu vois l'importance du coït en fait. Ca permet aux spermatozoïdes d'aller à la rencontre de l'ovule et au terme d'une lutte acharnée, il y a un vainqueur béni qui a le droit de s'amuser avec l'ovule et hop, un embryon. Et neuf mois plus tard, un bébé! Je te passe les détails de la grossesse et de l'accouchement hein! J'espère que t'as tout suivi parce que ça m'embêterait un peu de devoir tout recommencer en plus il faudrait que j'aille tailler mon crayon." Du grand art. Surtout ces derniers mots probablement. Après tout cela. Mais Elwyn souriait comme un perdu en plein milieu de l'Antarctique avant de s'enfoncer dans son siège et croiser les bras sur sa poitrine. "Et bah dis donc, tu m'as fait gaspiller ma salive, toi. D'ailleurs en parlant de salive, on est quand même capable de sécréter plus de trente six mille litres au long de notre vie, c'est quand même énorme et avec ta question, je viens d'augmenter considérablement mon chiffre là. J'espère au moins que ça aura été utile... Mais bon, comme t'avais une bonne tête, je me suis dit, je vais l'aider parce que sinon, t'y arriveras jamais avec les filles et ce serait un peu triste ça." Et Elwyn lui fit un clin d'oeil. Qu'est ce que c'était que tout ce délire? Même lui ne le savait pas au final. Et Elwyn Daniels qui ne savait pas quelque chose, ce devait annoncé une apocalypse ou un ouragan pour les jours à venir. Ouais, c'était dangereux.
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MessageSujet: Re: Scintillating and inspirational conversation. + Charly Scintillating and inspirational conversation. + Charly EmptyJeu 26 Déc - 2:40

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Si j'aurais pensé, ne serait-ce qu'une seule seconde que mon ''nouvel ami'' aurait pris place à ma table et aurait commencé à me faire un compte rendu de mes cours d'histoire, j'aurais gardé le silence jusqu'au bout. Mais parler d'espagnol fonctionnait parfaitement. Visiblement, Elwyn n'avait aucune idée de qui j'étais, ce qui pourrait être adorable, lorsqu'on y pensait deux minutes. - Alors, toi aussi tu Aprende Español. Génial alors... Cría cuervos y te sacarán los ojos, pas vrai? - J'ai simplement retourné mon livre quelques secondes, avant de reposer mon regard dans ce dernier. Pas la peine de mentir à mon ange gardien assis devant moi, je voyais bien que ce dernier voulait continuer la conversation, qu'il souhaitait même que j'embarque dans son jeu... Ce que je fis immédiatement ensuite.  Si j'avais remarqué que certaines personnes c'étaient retournées pour nous écouter? Oui, absolument et je trouvais le tout très amusant. Je n'avais pas l'habitude d'être le centre de l'attention, mais pour le moment, tout ceci m'était complètement égal. - Alors, dis-moi, tu peux me traduire ceci en espagnol? Tu serais vraiment adorable: Kiki était cocotte, et Koko concasseur de cacao. Kiki la cocotte aimait beaucoup Koko le concasseur de cacao. Mais Kiki la cocotte convoitait un coquet caraco kaki à col de caracul. Koko le concasseur de cacao ne pouvait offrir à Kiki la cocotte qu’un coquet caraco kaki mais sans col de caracul... - J'ai arrêté de parler quelques secondes, avant de poursuivre. - En espagnol, hein? Et toi, j'imagine que tu ne dois plus être étudiant, vu ce que tu viens de me dire... J'ai comme l'impression que tu as terminé, ça doit faire des années en plus. - Ce qui me mettait la puce à l'oreille? C'était tout simple... Ça façon de venir me voir, les deux yeux braqués sur je ne sais quoi, l'esprit complètement perdu. Ce ne devait pas vraiment tourner rond dans sa tête en plus, j'en étais certain. Il avait quoi environ? 25-26 ans tout au plus? Et mentalement... Je ne donnais pas vraiment cher de son âge mental, vu ce qu'il s'apprêtait à me répondre, crayon et feuille de papier en main. Tout en me faisant de grands dessins, mon ''nouvel ami'' essayait de me répondre du mieux qu'il pouvait sur sa thèse de: Comment fait-on des bébés? Je n'étais peut-être pas vraiment le mieux placé pour en discuter à mon tour, vu mon faible tableau sexuel, mais pour le moment, quelque chose me disait que c'était toujours ça de plus que mon jeune ami. Vraiment, je ne sais pas pourquoi, mais quelque chose me disais que j'avais un peu plus d'expérience que lui. - C'est bon merci, je plaisantais, je sais parfaitement comment on fait des bébés. J'ai déjà une fille, donc... Je vais me passer aussi des commentaires pour la grossesse et tout, d'accord puisque je sais comment tout fonctionne. Mais c'est gentil pour ton dessin de... - J'ai attendu un moment avant de répondre et vu que rien ne venait, j'ai simplement fait un grand signe de la main, vis à vis son dessin. - ... enfin, de tout ça, là. - Je sentais le rouge me monté aux joues, mais peu importe. Je n'avais pas vraiment envie de continuer sur ce genre de sujet avec lui. De toute manière, je savais très bien qu'un jour ou l'autre, j'allais finir par le regretter et ce, certainement le plus vite possible. Et pour le faire fuir, je me suis mis à taper plusieurs fois des paupières, espérant qu'il puisse me trouver complètement dérangé et disparaitre en même temps. Mais ce dernier commença alors à me parler de salive. Génial, un autre sujet complet loufoque! - Tu veux que je te dise un truc? Présentement, je suis très paciente et pas du tout contento. Et je te serais très agradecida si tu pouvais arrêter de me cansado. Parce que présentement... avergonzado et aburrido, serait vraiment les mots juste. Comprende? - J'ai alors décidé de continuer ma lecture, sans vraiment faire attention à Elwyn. Peut-être que ce dernier allait comprendre qu'il me tapait légèrement sur les nerfs, non? - Hay que estudiar mucho para sacar buenas notas. Donc... je crois bien que je vais devoir étudier tranquille, d'accord. Si tu pouvais, je ne sais pas moi, aller voir là-bas si j'y suis, je serais très content de pouvoir continuer ma lecture. - Quelque chose me disais que je n'avais pas finis de l'entendre jacasser non plus. J'étais peut-être cruel avec lui, mais plus que les minutes passaient, et plus j'avais envie de retourner chez nous pour étudier. Pas la peine de mentionner que je ne voulais pas continuer de travailler ici, en compagnie de... de ça...

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MessageSujet: Re: Scintillating and inspirational conversation. + Charly Scintillating and inspirational conversation. + Charly EmptyJeu 26 Déc - 22:23

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Elwyn avait l'habitude qu'on lui ignore ou qu'on lui réponde avec un ton loin d'être amical. Le jeune homme s'était clairement habitué au mépris venant du reste du monde. Les gens n'arrivaient pas à le comprendre et il en avait clairement conscience. Il n'avait jamais été le roi de la normalité, à l'université déjà, il avait eu des grands moments de solitude lorsqu'il se perdait trop loin dans ses conneries. Et pourtant, il côtoyait des gens aussi intelligents que lui alors au final, peu importait à qui il parlait, le résultat restait le même. Il lui restait tout de même sa famille, les défis idiots avec sa soeur, les disputes intempestives avec une autre et les moments confidences avec la dernière. Son entourage se réduisait plus ou moins à cela. Et sa colocataire. Les autres personnes qui entraient dans sa vie n'y restaient pour ainsi dire pas longtemps puisqu'il les faisait fuir avec ces faits à n'en plus finir. Mais on n'allait pas le changer maintenant, si? Après tout, Elwyn approchait dangereusement de la trentaine, allez savoir quand il serait capable de murir réellement. Ce n'était pas demain la veille en tout cas puisque de sa mère, on était passé à sa colocataire qui faisait la lessive. Pas un très grand changement dans son monde, c'était certain. Et voilà qu'il se retrouvait en compagnie d'un étudiant en langues étrangères qui n'avait clairement pas envie de passer une minute de plus avec lui. Dommage. Mais le pire, c'était qu'Elwyn faisait preuve de bonne volonté depuis le début mais ce que Charly ne savait pas, c'était qu'Elwyn n’abandonnait jamais. Il était rare voire même impossible qu'il quitte une conversation, en général, c'était les autres qui fuyaient, peu importe à quel point il s'enfonçait dans ses idioties. Comme présentement. L'espagnol, oui, il connaissait beaucoup, il l'avait appris à l'école comme pas mal de gens et il avait cultivé ses bases en se perdant sur les chaines espagnoles qu'il avait et toutes sortes de jeux ludiques portant sur cette langue. Il connaissait, mais il n'était pas un espagnol, c'était certain. Tout allait bien, il avait compris les paroles du jeune homme et s'arma d'un sourire en l'entendant parler de son élevages de corbeaux un peu violents... Cette technique n'était franchement pas la bonne s'il voulait l'effrayer. "Je suis un autodidacte disons mais j'ai quitté l'école depuis cinq ans déjà, je me cultive au quotidien... C'est pas en parlant d'élevage de corbeaux que tu vas avoir ton examen mon vieux hein. Va falloir que t'ailles au delà de ça, je pense. Mais si tu veux vraiment tout savoir sur les corbeaux, j'ai lu un livre fascinant sur eux dans le rayon trois sur ta fauche. Passionnant!" Elwyn rentrait dans son jeu en plus, il était vraiment idiot. Débile dans son intelligence, c'était le comble même s'il savait pertinemment que l'étudiant se foutait de sa tronche ouvertement. Cela ne le dérangeait pas. Il devait bien être le seul être humain au monde d'ailleurs qui ne s'en souciait guère. Cela devait venir de l'éducation de ses parents... Si on pouvait appeler cela éducation d'ailleurs. Allez savoir pourquoi le jeune en face de lui commençait à réciter un virelangue. Incompréhensible celui là aussi. Ils avaient dû aller à la même école, c'était certain. "En plus, tu me sors des virelangues intraduisibles. C'est pas les mêmes en espagnol tu sais? Sinon, ça aurait pas de logique. Comme on le dit souvent, on ne peut pas aller contre la réalité mon cher et donc, comment je pourrais te traduire l'intraduisible? Non, moi, je me contente de réparer des ordinateurs. Sans moi, les gamins à ta droite seraient incapables d'aller sur la base de données de la bibliothèque ni sur Internet et seraient encore moins en mesure de jouer à Angry Birds dans le dos de la vieille chouette..." C'était sa petite fierté, sa capacité à contourner les règles préétablis pour créer son petit monde. Le petit paradis d'Elwyn, on devrait en faire une bande dessinée en plusieurs tomes. A coup sûr, cela passionnerait les foules... Ou seulement lui même. Et le neveu de Carrey, son apprenti. Son padawan. Celui là, il serait certainement en mesure de lui répondre comme le type en face de lui d'ici cinq ans.

Et s'en suivit une explication commentée de la reproduction humaine. Avec plein de schémas ô combien intéressants et qui pourraient valoir peut être trois centimes à la sortie de la bibliothèque. Grand maximum. Sur le coup, Elwyn était très concentré mais lorsqu'il en termina, il était franchement content de son oeuvre et ce, même si Charly lui cassa un peu son délire en lui déclarant qu'il savait déjà comment y faire. Il était un peu énervant celui là finalement. Peut être qu'il aurait dû terminer sa course à la table de la blonde finalement, elle aurait peut être été plus agréable avec lui... Quoiqu'en jetant un regard vers elle, Elwyn se disait que c'était fort peu probable, elle était prête à lui cramer les cheveux avec son briquet dans la minute. Non, il était bien là. "Tu changes d'avis très vite, tu sais. Il y a deux minutes, tu étais un gamin perdu et innocent et là tu m'annonces que t'as déjà une ribambelle de gamins en marche. C'est comme ça que tu dragues les filles aussi? Ton message était pas très clair pour le coup. Mais soit, de rien pour tout ça, comme tu le dis si bien. Je me fais toujours un plaisir d'aider les âmes en peine... Tout ça m'a donné faim, heureusement que j'ai une barre de Toblerone sur moi... Mine de rien, cette petite chose délicieuse a 105 ans, c'est fou!" Et il commença à manger son chocolat tranquillement alors que son interlocuteur perdait patience ou pétait tout simplement une pile en mixant deux langues. Il avait certainement dû passé trop de temps dans ses bouquins, son cerveau lui jouait des tours et ce n'était pas de toute beauté de l'extérieur. Elwyn lui lança un regard inquiet alors qu'il mâchouillait son chocolat. "T'es sûr que t'as pas un peu de fatigue qui dérange tes pensées là? Non parce que quand on commence à mélanger deux langues comme ça, c'est jamais bon! Mais t'as raison, vas y relâche ta frustration, c'est comme ça que tu t'en sortiras dans la vie! C'est certainement pour cela qu'à Hong Kong, on autorise les femmes à tuer leur mari infidèle.. Mais seulement à mains nus!" Elwyn fit exprès de ne pas relever tout ce que venait de lui dire l'étudiant en espagnol. Bien entendu qu'il l'ennuyait à mourir mais il n'allait tout de même pas quitter le navire tout de suite, si? Même s'il lui demandait expressément de partir désormais... "Tu peux arrêter de faire semblant de réviser. Et arrêter de faire semblant tout court en fait. Je sais bien que tu crois que je suis le type le plus abruti et chiant que t'aies jamais rencontré mais je sais aussi bien que t'étais incapable de te concentrer sur ton fichu bouquin depuis une heure... J'ai beau être un débile profond, y a des signes qui ne trompent pas." Elwyn savait jouer de sa réputation quand il le fallait. Il était habitué aux insultes, aux remontrances et autres réactions typiques des gens en société. Cela ne lui faisait pas peur de ternir sa réputation ou dire les choses telles qu'elles étaient. S'il y avait bien une chose sur lequel Daniels était un expert à défaut de toutes ces conneries inutiles et ennuyantes, c'était la franchise. Et la capacité à sourire en toutes circonstances aussi et ce, même si on lui faisait du mal.
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MessageSujet: Re: Scintillating and inspirational conversation. + Charly Scintillating and inspirational conversation. + Charly EmptyDim 29 Déc - 19:37

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Décidément, c'était encore plus compliqué que je ne le croyais. J'aurais cru qu'en lui disant n'importe quoi, mon attaquant aurait détallé. Je confirmais, ce n'était pas vraiment brillant de ma part de lui parler de corbeaux, mais c'était la première chose qui m'étais venue à l'esprit. Alors imaginez la deuxième et ainsi de suite. Si j'aurais pu, j'aurais commencé également à lui parler en Italien, mais je ne voulais pas m'étendre sur ce sujet là non plus. Il était évident que mon attaquant était un vrai pot de colle. Dans le genre: Tu es à moi, je te laisse plus jamais partir. Des heures de folies en perspective. Au fond de moi, j'étais fou de joie! Vive le sarcasme. J'étais tenté de lever les yeux au ciel un moment, mais ceci ne m'aurait certainement pas aider pour la suite des évènements. Et ensuite, parler d'oiseaux n'était pas vraiment dans mes meilleures idées non plus. Mais ne comprenait-il pas que je cherchais quelque chose pour le voir détaller? Pour qu'il puisse comprendre que je ne voulais pas vraiment rester avec lui et encore moins être vue avec lui? De toute évidence, oui, il l'avait compris, puisqu'il restait toujours devant moi, un sourire presque dessiner sur ses lèvres, attendant avec impatience que je puisse faire quelque chose d'irréprochable, que je fasse une petite connerie et qu'ensuite, il puisse tout me mettre sous le nez. Certainement comme il le faisait toujours. - Je sais que ce n'est pas les mêmes en espagnol, ne t'inquiète pas avec ça. Si je ne l'aurais pas su, je ne serais pas présentement entrain d'étudier sur cette voie, tu ne crois pas? - Et à vraie dire, je ne comprenais même pas pourquoi je continuais la conversation avec cet homme. Probablement par pitié, je n'en savais rien. Mais ce que je pouvais mentionner pour le moment, était que mon nouvel ami me posais de sérieux problème. Très jeune, ma mère nous avait appris, à mes soeurs et moi, l'espagnol, étant sa langue natale. Depuis le tout début, je me passionnais pour cette langue étrange, et tellement facile à comprendre. De temps en temps, je trouvais même cela plus facile de parler avec cette langue, que l'anglais. Mais de toute évidence, je n'étais pas le seul à comprendre ce que j'avais en tête présentement. -Humm, Humm - Fut tout ce qui sortit de ma bouche ensuite, tout en reprenant mon livre, espérant qu'Elwyn puisse comprendre que j'étais débordé. Pour dire vrai, je ne l'étais pas du tout, j'essayais uniquement de réviser un peu, en vue d'un examen prochain et mes pensées avaient finis par se diriger vers ma petite amie, comme depuis plusieurs jours. Il était évident que j'étais accroché à cette fille et encore plus que je ne voulais le mentionner et le montrer. Bien plus encore que je ne pouvais même me l'imaginer. - Ça, tu l'as dit, une vieille chouette. - Je trouvais soudainement que mon nouvel ami avait raison, qu'il y avait une partie de vérité dans ses propos. - Je vais me souvenir que tu répares des ordinateurs. Si jamais j'ai un problème, j'irai te voir, c'est promis. - J'ai accentué mes propos avec un franc sourire. Pour une fois depuis les dernières minutes, j'étais sérieux. J'avais toujours toutes sortes de problème avec la programmation de mon portable. Si jamais Elwyn voulait y jeter un coup d'oeil, il allait être le bienvenue, je n'allais pas cracher sur son aide, loin de là même.

La conversation dériva alors sur un autre sujet que moi-même, j'avais fini par mettre sur la table. La reproduction humaine. J'aurais cru qu'avec ça, mon attaquant aurait pu détaller, mais non, il était toujours là, armé d'un crayon et d'une feuille de papier, dessinant des cercles et ajoutant quelques mots ici et là, de manière à pouvoir m'expliquer le fonctionnement. Honnêtement, je ne voulais pas vraiment l'entendre me parler de tout ça. Je voulais plutôt qu'il détalle, qu'il décide que j'étais trop jeune pour lui, sans expérience et ce, dès maintenant. Qu'il puisse trouver une autre victime, qu'il puisse aller s'amuser ailleurs qu'ici, à ma table et surtout, avec ma feuille de cours. Car évidement, ce dernier avait pris l'une de mes feuilles, dessinant à l'endos. Une chance pour moi que cette dernière n'était pas un devoir, je crois bien que j'aurais eut du mal à expliquer le tout à mon professeur. Et lui mentionner comment se faisait des bébés, n'était pas vraiment mon fort, surtout pour l'expliquer à mon vieux professeur de langues. Peut-être qu'avec le dessin d'Elwyn, par contre, ceci serait plus facile, qui sait! - J'ai jamais dit que j'étais innocent et que j'avais une ribambelle de gamins. Simplement une fille de deux ans, c'est tout. - J'ai marqué une petite pause, avant de reprendre: - Je ne flirte pas avec les filles, non plus. J'ai ma copine et tout va bien à ce niveau, je te remercie. - Pour le chocolat, j'ai simplement grimacé un moment, ne voulant pas m'attarder sur le sujet. Mon point faible? Chocolat, d'accord, mais pas comme ça. Je préférais vraiment ceux aux noix, aux amandes ou encore, avec des fruits à l'intérieur. Pas une vulgaire petite barre acheté à la supérette du coin. Mais Elwyn décida de commencer à manger sa récompense, pendant que j'essayais de lui faire comprendre que je désirais étudier. - Ça m'arrive souvent de mêler deux langues, lorsque je suis exaspéré. C'est pas vraiment ma faute. Je dois retenir ça de ma mère. - Je venais probablement d'ouvrir une porte à Elwyn, mais je n'avais pas sut faire autrement. De toute manière, même si j'aurais verrouillé cette dernière, il était évident qu'il aurait passé par la fenêtre pour venir me causer des ennuis et m'empêcher d'étudier. - Je peux savoir ce que les hommes infidèles viennent faire dans toute cette histoire? C'est quoi le rapport? T'a l'impression que je suis pas capable d'être fidèle, ou quoi? - J'essayais uniquement de lui faire comprendre que je n'étais pas d'humeur et que je prenais un peu tout au sérieux présentement. Avec un peu de chance, il allait disparaitre. Mais les dernières paroles d'Elwyn vinrent me chercher et profondément. - J'ai pas voulu te dire que t'étais un abruti ou un débile profond. Je suis certain que tu as des tonnes de qualités aussi... Et tu as raison, j'ai trop de mal à étudier présentement. - J'ai soudainement refermé mon livre, tout en continuant de discuter. - Dis-moi, tu as d'autres talents que les ordinateurs? Comme... je sais pas moi, tu joues de la guitare? - Depuis quelques jours, je pensais à prendre des cours de guitare, essayant de trouver une manière pour faire comprendre à ma petite amie qu'elle était importante pour moi. Peut-être qu'avec mon nouvel ami, j'allais pouvoir enfin réussir à faire quelque chose de brillant dans ma vie, car visiblement, je croyais bien que j'étais le seul, entre nous deux, à pouvoir avoir les deux yeux dans le bon troue. - On peut être amis si tu veux, qu'en dis-tu? -

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MessageSujet: Re: Scintillating and inspirational conversation. + Charly Scintillating and inspirational conversation. + Charly EmptyMar 31 Déc - 2:10

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De temps en temps, Elwyn devait se l'avouer, il se fatiguait lui même. C'était quand même difficile d'avoir toujours trois cent tonnes de pensées dans le fond du crâne qui vous agressaient en permanence. On avait beau se foutre de sa gueule quand il se mettait à réfléchir sur tout et n'importe quoi mais le tri d'informations qu'il opérait était digne des travaux d'Einstein. Au moins cela étant donné le fatras général qui régnait dans son cerveau. On pouvait vite le confondre avec les héros de Flaubert, toujours à penser... A rien. Ouais, une vraie Emma Bovary des temps modernes. Et au milieu de toutes les conneries qu'il débitait à la minute, il y avait deux ou trois rayons de lumière fugaces. Juste des infimes secondes où Elwyn était un type normal, capable de tenir une conversation sans parler de la minute de cuisson parfaite pour un chou de Bruxelles ou la dernière polémique sur le virus Zyka. Il fallait trouver ce fameux moment au milieu de ces divagations mais on y arrivait si Elwyn arrivait à détacher son regard de tout ce qu'il avait autour de lui étant donné que chaque objet qu'il voyait lui faisait penser à tout et n'importe quoi. En voyant un pot de fleurs, il était bien capable de vous parler de Mylène Farmer, on en était là, oui. Enfin pour le moment, il tentait de se canaliser même si cela ne paraissait pas tellement à première vue pour quelqu'un qui ne lui avait jamais adressé la parole auparavant. Mais il était pire que cela habituellement. Oui pire. Il n'y avait qu'à le supporter à l'appartement, là bas, ce n'était clairement pas du gâteau. Il mettait des post it sur tous les placards relatant des faits totalement inutiles à qui voulait l'entendre. En l’occurrence Carrey. Et c'était sans compter sur ses farces incessantes et ses divagations sur le système d'irrigation du moyen orient et le dernier épisode de Franklin. Tout cela dans une seule et même phrase bien entendu. Choquant pour les gens qui n'avaient jamais vu cela de leurs propres yeux auparavant, c'était certain mais bon, Elwyn s'approchait dangereusement de la barre des trente ans, cela allait être dur de le faire changer maintenant. Peut être tout juste le faire évoluer, si quelqu'un était capable de le remettre dans le droit chemin. Mais comme il le disait bien souvent lui même celui ci n'existait pas. La terre était ronde, merde à la fin alors comment vouliez vous que le chemin soit droit? C'était incroyable d'avoir des expressions aussi ridicules qui se promenaient encore dans la nature. Enfin, façon de parler évidemment parce que des mots qui gambadaient à l'air libre, il n'en avait jamais vu à part peut être dans le générique de Des Chiffre Et Des Lettres. De toute évidence, non, il n'était pas prêt de grandir au fond de son crâne. Cela dit, il constituait une source de détente à lui tout seul, il était certainement qu'il réfléchisse à se reconvertir en clown ou quelque chose dans ce genre là. Si seulement il était capable d'être aussi bon à cela qu'à taper des codes sur un clavier, le choix aurait été rapidement éclairé. Mais pour le moment, Elwyn essayait de déchiffrer l'énigme en face de lui et ce n'était pas forcément simple. Avec Carrey, il avait appris à comprendre plus ou moins toutes ses réactions et tous ses propos mais les autres personnes, c'était encore un autre débat. Alors, il fronçait les sourcils en tentant de comprendre ce que les virelangues venaient faire dans la conversation... Certainement pas grand chose. Mais même cela, il était incapable de ne pas le commenter. "Tu me rassures là. A un moment, j'ai bien cru que t'étais possédé par l'esprit de Nicole Scherzinger sur des patins. T'as failli me perdre avec ton histoire de virelangues et c'est quand même dur de me perdre au cas où tu ne l'aurais pas remarqué. T'es plutôt doué dans ton genre." Et il se mit à sourire en continuant de raconter tout et n'importe quoi pendant un moment. Revenir sur Terre, Elwyn, ce ne serait pas trop mal. Mais plutôt difficile aussi si on constatait à quel point il partait loin. Il jeta un petit regard en coin à la ronde, espérant que la saleté de bibliothécaire ne l'avait pas remarqué, il n'avait pas tellement envie de se faire jeter dehors alors qu'il commençait tout juste à s'amuser... Oui, bon, un peu tout seul mais il n'avait jamais eu besoin de quelqu'un pour cela de toute façon. Il pouvait très bien parler dans le vide et s'amuser tout autant que si cent cinquante personnes suivaient ses histoires. Pas de vieille chouette à l'horizon, Elwyn put donc parler d'elle avec cette fameuse expression qui lui convenait plutôt bien quand on la regardait de profil mais elle n'était probablement pas au courant des noms d'oiseaux qui la concernaient. "Je peux même te filer ma carte si tu veux. Ouais, j'en ai une, qui l'aurait cru? Pas grand monde certainement. C'est comparable à l'histoire du type qui dit qu'il a vu trois chevreuils albinos dans les bois alors que statistiquement, il avait une chance sur soixante dix neuf milliards d'en croiser autant. C'est franchement un coup de bol!" Il avait pu s'en empêcher deux minutes... Nouveau record. Mais c'était reparti pour un bon tour là. Il déposa quand même une carte avec son numéro et tout le tralala devant Charly, redevenu sérieux. Mine de rien, quand on parlait de son boulot, Elwyn arrivait à peu près à se contrôler.

Et après cela, il se perdit dans ses schémas et ses explications sans fin. Tant pis s'il avait l'air ridicule, il ne refusait jamais une leçon de sciences même s'il passait pour un gros con de base aussi inintéressant que les émissions culturelles du milieu de la nuit. Il était un gros con de base aussi inintéressant que les émissions culturelles du milieu de la nuit d'ailleurs alors autant ne pas passer à côté de sa terne réputation, si? Même si, sur le moment, Elwyn n'y comprenait fichtrement plus rien. Un coup, c'était noir, deux minutes plus tard, c'était blanc. Il était franchement difficile à suivre l'homme en face de lui. "Je suis content pour toi, vieux. T'as l'air vachement plus posé que moi mais je pense que c'est pas difficile vu que j'ai conscience que je suis un vrai gamin." Sur ce point, il n'y avait pas à dire, c'en était un. Elwyn arrivait à être en extase devant sa barre de Toblerone, c'était pour dire et encore, il s'était forcé à se taire pour ne pas exposer tous les ingrédients qui constituaient ladite barre. Il tentait de faire des efforts encore une fois même si franchement, il préférait quand il laissait son cerveau agir de lui même en ne laissant aucun mot censuré. Oui, comme le disait Charly, il était vite exaspérant mais l'entendre dire ne le fit pas ciller pou un sou. Il avait l'habitude comme il le répétait sans cesse. "Toi, t'es bilingue je suis sûr hein. Ouais, parce que moi quand je suis exaspéré... Ah bah, non ça m'arrive jamais en fait." Elwyn ne s'était jamais énervé. Jamais. Wow. Impressionnant. Il répondait aux insultes par... Le contraire du silence et en général, les gens partaient d'eux mêmes sans même qu'il n'ait à hausser le ton, c'était splendide. Mais là, pour le coup, Daniels était déjà reparti sur la justice qui sévissait à Hong Kong. On se demandait où il apprenait tout cela, lui même était incapable de citer ses sources d'ailleurs, il avait emmagasiné le savoir il y a probablement quelques temps et de temps en temps, il se faisait sa place sur ses cordes vocales sans qu'il n'ait réfléchi à ce qu'il allait dire auparavant. Elwyn quoi. Il constata tout de même que sa remarque n'avait pas bien fonctionné, pourtant, il trouvait son illustration efficace mais bon, entre le monde d'Elwyn et celui du reste des individus, il y avait un fossé intergalactique où même le fouet de Britney ne posait pas les pieds. "Prends pas la mouche comme ça, je te file des exemples hyper intéressants de relâchement de frustration. Et je pense que ta méthode est quand même moins dangereuse que les nanas à Hong Kong. Continue comme ça surtout." N'importe quoi, Daniels. Comme d'habitude mais bon, l'idée lui était venue, il fallait qu'il la dise comme il s'était senti obligé d'être franc avec l'étudiant. Venant de lui, ce n'était pas tellement surprenant vu qu'il restait en retrait de la société, il était rarement gêné de souligner les malaises. Il disait ce qu'il pensait en somme et en général, cela ramenait les gens sur Terre. Lui aussi dans le même temps d'ailleurs. Ce qui était, en soi, un exploit. "C'est pas ce que t'as dit mais tu l'as pensé très fort. Mais t'en fais pas, ça me gêne pas du tout, c'est ce que tous les gens pensent même s'ils me le disent pas forcément, ça se lit sur un visage." Il se mit à sourire sincèrement. "Tu vois, quand je te disais que j'avais l'oeil. Je savais que tu révisais pas tellement, t'as la tête du type qu'est incapable de se concentrer plus de deux minutes sur le même sujet... Un peu comme moi à longueur de journée et je sais à quel point ça peut être fatiguant." Et c’était le moins que l'on puisse dire effectivement. Son sourire ne le quittait plus désormais et Elwyn se rapprocha à nouveau de la table pour montrer que le jeune homme avait de nouveau ravivé son intérêt. "J'ai appris quelques petits trucs oui, je suis pas un pro, ça fait longtemps que j'ai laissé ma guitare prendre la poussière. Pourquoi cet intérêt soudain pour la musique?" Comme Elwyn était un autodidacte, la guitare avait été un passage obligé dans son initiation, il devait l'avouer, cela faisait quelques mois qu'il n'avait pas osé jouer sans savoir vraiment pourquoi. Il avait un peu perdu la motivation en cours de route comme un gamin perdait son intérêt pour un jouet au bout de deux jours, du Elwyn tout craché. La dernière question de l'étudiant le fit sourire à pleines dents. "Tu sais, les amis connaissent les prénoms de l'autre je crois. Et je sais toujours pas le tien. Et j'accepte que tu si tu me serres la main, il parait que c'est la meilleure façon pour appréhender la personne en face de soi." Et Elwyn lui tendit la main à nouveau, il n'était franchement pas rancunier, c'était un fait. Optimiste, souriant, un brin timbré mais toujours à l'écoute des gens, c'était cela d'être Elwyn.
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MessageSujet: Re: Scintillating and inspirational conversation. + Charly Scintillating and inspirational conversation. + Charly EmptySam 4 Jan - 7:35

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Derrière son visage d'ange, mon nouvel ami n'en était pas vraiment un. Il connaissait un tas de choses étranges et encore plus lorsqu'on commençait à lui demander quelque chose. Comme lui parler d'espagnol, d'enfants ou encore pire, si jamais je commençais à lui mentionner un truc ou deux sur la chanson. J'étais persuadé qu'il finirait par me sortir un truc qui n'avait ni queue ni tête, uniquement pour me mentionner qu'il s'y connaissait en la matière. Ce qui était assez traumatisant, lorsqu'on y pensait quelques minutes. Comme présentement, après lui avoir mentionné quelques mots en espagnol, ce dernier décida de me parler d'une chanteuse connue. Je savais vaguement qui elle était, mais sans plus, puisque mon style musical n'était pas ce dernier. Je préférais, et de loin, les chansons sans paroles, quelque chose qui sonnait jamais de la même manière. Quelque chose qui pouvait se jouer au piano ou encore, au violon. C'était peut-être le comble pour un jeune qui travaillait chez un disquaire, mais peu importe, c'était ainsi que je voyais la vie. Pas la peine de parler de Britney Spears, Miley Cirus ou de Nicole Shjesaispasquoi, ceci ne me faisais ni chaud, ni froid. Et très loin même. Peut-être que des jeunes de mon âge pouvait chanter les paroles d'un chanteur bien connu, mais de mon côté, je pouvais plutôt jouer la chanson sur quelques notes de piano. La dernière que j'avais appris? Lady Antebellum - Need You Now. Une chanson tellement jolie, parlant d'amour et de folie amoureuse. Mais les paroles, je n'en avais aucune idée. Par contre, Do - Mi - Fa - Do - Sol ... Ça je pouvais le faire. Il ne me restait que la guitare et ça, j'en rêvais depuis un bon moment déjà. Et le fait de sortir avec Alisha ne m'aidait pas vraiment à mettre une croix sur ce petit côté romantique de ma personnalité. À vrai dire, depuis quelques minutes, je me demandais si mon nouvel ami serait capable de me montrer comment faire, puisque bon, il avait l'air d'en savoir, des choses! Peut-être pas de la bonne manière, mais tout de même, il avait l'air de bien s'entendre avec tous les sujets du monde entier. Ce qui était un plus pour moi, si jamais j'avais besoin de quelque chose, d'un conseil ou tout simplement, pour me faire dire la morale du jour. J'allais penser à lui, sans aucune gêne en plus et sans pensées tendancieuses, on s'entend. Même lorsqu'il glissa sa carte d'affaire devant moi, satisfait. Pour faire simple, l'homme assis devant moi avait certainement attendu un bon bout de temps avant de me montrer sa carte, espérant pouvoir me la glisser en douce. Pour me montrer ses talents ou encore, pour me donner son numéro de téléphone? Tout n'était pas si facile à comprendre, dans la vie de tous les jours. Et encore, je savais bien que je n'avais pas encore tout vu, car honnêtement, avoir su que mon attaquant aurait commencé à me faire des dessins sur mon plan de travail, je n'aurais jamais posé de questions. JAMAIS.

Mais lorsque mon nouvel ami décida de me mentionner qu'il était content pour moi, que j'avais l'air d'un gars avec un certain avenir devant moi, petite amie et enfant, j'ai arrêté de sourire, sachant très bien que je mentais. D'accord, j'étais en couple ''non officiellement'' avec Alisha et pour l'histoire de la gamine de deux ans, tout ceci était complètement faux. J'aurais mentionné n'importe quoi pour qu'il puisse arrêter de me parler de grossesse et de conception. Je suis un garçon timide dans l'âme et parler de ce genre de chose, très peu pour moi. Encore aujourd'hui, j'étais entrain de me demander comment j'avais pu me retrouver nu devant Lisha... C'était à ne plus rien comprendre. Et je n'arrivais pas à comprendre les raisons qui me poussait à me demander quand j'allais pouvoir retenter l'expérience avec ma princesse, espérant que tout puisses se dérouler plus normalement entre nous, laissant la gêne et le malaise derrière nous. Oui, j'espérais sincèrement que tout puisse se dérouler plus normalement ensuite, sinon, je ne donnais pas cher de notre relation, si je ne pouvais pas vraiment dire ce qui me faisais le plus baver de ma jeune amie. Bref, je me comprenais et encore une fois, j'étais entrain de me perdre dans mes pensées. Et c'est pourquoi j'ai commencé à mentionner n'importe quoi à Elwyn, espérant qu'il puisse partir et me laisser fatasmer tranquillement. Depuis des mois, je rêvais de Lisha, mais dorénavant, je pouvais vraiment me l'imaginer, ce qui était mieux. Dans un sens... Ou peut-être pas non plus. Quoi qu'il en soit, lorsque Elwyn décida de me mentionner qu'il n'était jamais exaspéré, j'ai cru bon de le croire. Si j'aurais parlé avec quelqu'un qui m'aurait dit la moitié des trucs que j'avais fait mention, je me serais barré bien avant. Ho que oui! J'aurais pris mes jambes à mon coup et je n'aurais jamais demandé mon reste. Et je n'aurais certainement pas commencer à parler de femmes à Hong Kong, faisant je ne sais quoi, car j'ai trop la flemme pour aller lire le poste du haut. Bref, je regardé un moment Elwyn dans les yeux, espérant qu'il puisse me mentionner que je n'étais pas infidèle, puisque bon... À part Lisha, je n'avais jamais posé mes mains sur une fille et je n'avais aucune envie de les poser sur une autre. Pour le restant de ma vie et ça, j'étais vraiment sérieux. J'aimais cette fille à en perdre la tête. Si tête j'avais, bien entendu. Et pour le reste de la conversation, je me sentais sincèrement mal. Très mal même. - Je sais et je suis désolé. J'ai tendance à m'emporter pour n'importe quoi ces derniers temps. On dirait que tout va de travers et puis... Je suis désolé d'avoir pensé très fort que tu étais un looser, d'accord? J'ai pas voulu. Et tu es loin d'être un looser. C'est plutôt moi qui le suis, d'avoir pensé ça de toi. - Et là, j'étais sérieux. Pour une fois depuis le début de la conversation, je pouvais enfin dire les vraies affaires et mentionner la vérité. Et vérité allait y être jusqu'à la toute fin de notre conversation. Et encore plus, si jamais nous nous recroisions un jour. Ce qui était souhaitable, tout de même. Et soudainement, j'ai commencé à lui parler de guitare, espérant que ce dernier puisse me dire que oui, il s'y connaissait un peu. C'était préférable car sinon, je ne savais pas vraiment à qui demander. Et d'où venait l'intérêt pour la musique? J'ai commencé à lui demander si nous pouvions être amis, avant de continuer de lui parler de guitare. Je devais savoir si oui ou non, je m'aventurais sur une pente glissante. Et visiblement, cette dernière était enneigée et couverte de glace noire. Et comme seule réponse, j'ai tendu la main à Elwyn, soudainement sous son charme. Finalement, ce gars là, avait de nombreuses qualités. Je ne savais pas encore lesquelles, mais ça, j'allais certainement finir par les découvrir. - Charly... Et puis, pour la guitare... Disons que c'est pour ma petite amie. J'aimerais pourvoir lui jouer un morceau, tout en lui faisant comprendre que je suis sérieux avec elle. Tu sais, la demander en mariage... Pour qu'elle y croit vraiment. -

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MessageSujet: Re: Scintillating and inspirational conversation. + Charly Scintillating and inspirational conversation. + Charly EmptyLun 6 Jan - 4:50

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I am going home forever and ever more. No I was never born and there's no such thing as home. We used to stand so strong that's why the others have gone. Different person, different argument, in my shadow, no more compliments. One more person breaking the rules again, I'm still waiting for someone else to join in. ▲ Biffy Clyro - Different People.


Elwyn avait été plus brillant dans ses introductions. Bon, pas tellement plus brillant... En fait, il était complètement dingue à la base et rien qu'à cause de cela, il se retrouvait handicapé en société. De temps en temps, Daniels avait un éclair de lucidité mais c'était toujours relativement bref et il retournait bien vite à ses délires psychotiques sans précédent. Il était bien le seul type au monde qui était capable de vous parler de sauce carbonara et de citer les paroles du pape dans les mêmes phrases. S'il était dans un bon jour, il était même capable d'ajouter les paroles des chansons de Patrick Sebastien au milieu de tout le bordel... Et PAF, cela faisait des chocapic! Oui, avec Elwyn, plus ou moins tout se terminait en "Chocapic" ou en "Miel Pops" puisqu'il avait conservé son âme d'enfant et qu'il avait des rituels à la con, il passait toujours des journées bien pourries s'il n'avalait pas son bol de céréales pour gamins sans avoir la surprise à l'intérieur de la boîte... Quatre ans d'âge mental, tout au plus. On comprenait bien vite pourquoi Carrey avait vite abandonné à essayer de l'éduquer à devenir un adulte, c'était juste impossible. Ses parents avaient lamentablement échoué à le rendre responsable, mais ce n'était pas si étonnant vu que c'était des hippies de base qui laissaient la maison à la fratrie étant donné qu'ils étaient sur les routes à manger des saucisses chipolatas en fumant des joints. Ou quelque chose du genre. A vrai dire, Elwyn ne préférait pas savoir ce qu'ils faisaient dans leur caravane, non, il n'avait jamais posé la question, il n'en avait pas très envie de toute évidence et par dessus le marché, il ne savait même pas s'il les reverrait un jour. Cela faisait des mois qu'aucun membre de la famille n'avait eu de nouvelles et personne ne s'inquiétait. Absolument personne parmi les trois gamins. Décidément, il y avait bien quelque chose qui avait foiré dans leur éducation mais quoi? Peut être même le tout. En attendant, Elwyn faisait n'importe quoi partout où il allait et personne n'était là pour l'empêcher de se ridiculiser en public de manière constante. Enfin, pour lui, ce n'était même pas de la honte... Non, il était fier de toutes les conneries qu'il avait coincé dans son crâne et qui finissaient toujours par ressortir à un moment donné. Plus vite que tard d'ailleurs. En général, les gens continuaient leur vie en l'ignorant royalement, c'était certainement la meilleure façon pour se débarrasser de lui d'ailleurs puisque dès qu'on commençait à répondre, il avait la nette impression qu'il avait un nouvel ami... Sur ce coup là, la jeune femme du bus qui avait mis le son de son lecteur de musique à fond pour ne pas l'entendre en venant ici avait eu raison. Les gens pouvaient être judicieux quand il s'agissait de se débarrasser du boulet du coin... Charly avait fini par répondre à ses conneries alors forcément, c'était déjà trop tard. Elwyn était pris dans le jeu et il n'y avait plus aucune manière de retourner en arrière. Daniels allait lui tenir la grappe jusqu'à ce qu'il soit suffisamment fatigué pour envisager de quitter les lieux. Pour l'heure, ce n'était pas le cas. Il avait arrêté d'étudier, Elwyn avait gagné la lutte en parlant de tout et n'importe quoi, que ce soit de barres de Toblerone bon marché et de chanteuses totalement inutiles et qui vendaient des milliers de disques avec des chansons franchement minables. Rien ne semblait choquer son interlocuteur alors, il continuait. Inexorablement. Il était pire que l'horloge parlante, Elwyn, il continuait jusqu'à épuisement de la personne en face, jamais avant.

Charly avait passé le test d'entrée finalement. C'était un peu surprenant parce que le tout était plutôt mal parti. Daniels avait senti que l'étudiant voulait le voir déguerpir encore plus vite qu'il n'était venu... Si c'était possible. Mais Elwyn s'était accroché et le résultat était plutôt probant au bout du compte. Il avait eu ce qu'il voulait un prénom et une proposition peu commune de démarrer une espèce d'amitié. C'était de toute beauté, comme quoi parfois il valait mieux continuer à être le pire des chieurs pour se faire aimer. Cela marchait avec Carrey par ailleurs, elle faisait semblant d'être en colère mais dans le fond, cela se voyait que sans cette bonne dose de débilité perpétuelle, elle deviendrait complètement cinglée. Enfin, elle l'était déjà alors à part empirer les choses, Elwyn ne pouvait pas faire grand chose d'autre. L'idée de l'envoyer en hôpital psychiatrique le ravissait, il espérait qu'elle péterait les plombs bientôt, comme cela adieu la réputation de Burtley. Noyé aussi profondément que son ironie ou sa crédibilité... Choses que Daniels n'avait jamais eu lui même. Bref, on l'avait compris, Elwyn était particulièrement content de ce qui était en train de se passer même si pour en arriver là, il avait dû faire des schémas perturbants, faire un cours d'éducation sexuelle, décrypter de l'espagnol alors que cela faisait des mois qu'il ne s'était pas entraîné, ouais, il méritait une médaille. Une belle en chocolat ou en or, voire les deux, rien que pour cet exploit. Et par dessus le marché, Lewis s'excusait de son attitude envers lui, c'était le comble... Du jamais vu dans son monde loin d'être parfait. Il souriait comme un éperdu fini avant de répondre. "Si je te dis qu'on est deux losers, ça va te détendre ou bien? Non, parce que je t'ai dit que ça me dérangeait pas quand on me prenait pour un sale con, j'ai l'habitude avec ma coloc'. Elle m'appelle souvent le gland ou le gorille... Que des mots super mignons, tu vois! Quelle saloperie cette Burtley en fait. Et le pire, c'est que cela le faisait sourire comme un idiot. Il devait vraiment avoir un petit coté masochiste caché en lui. Merde, il n'allait pas commencer à s'évader vers des contrées lointaines où les licornes qui parlaient et les poneys roses peuplaient la Terre. Concentration et revenir sur l'instant présent. Il bloqua son regard dans celui de Charly, un sourire toujours ancré en lui, ce type était un romantique, la grande classe, il pourrait peut être lui filer des tuyaux un de ces quatre vu qu'Elwyn était un peu handicapé à ce niveau, comme à beaucoup de niveaux dans sa vie. "Une demande en mariage en chanson? T'as de la ressource toi, ça se voit. Je peux toujours tenter de t'aider, enfin, j'espère qu'il faut pas composer parce que j'ai tendance à un peu divaguer quand il s'agit d'écrire des trucs cohérents, enfin, je pense que tu l'as déjà remarqué. Mais si c'est des accords et tout le bazar, je pense que je serais capable." Merde, c'est qu'il était mignon ce Charly avec les nanas. Il allait vraiment falloir qu'il lui demande deux ou trois petits trucs puisque lui était un zéro complet. Les ordinateurs, il les maîtrisait mais les femmes? Il s'en lassait en moins de temps qu'il ne s'en fallait. Elwyn s'arma d'un sourire avant de parler plus doucement encore. "Dis, tu fais comment pour être sentimental et tout ça? Et pour rester amoureux d'une seule nana? Non, parce que c'est pas vraiment ma tasse de thé tous ces trucs là. Je préfère m'éclater sur du langage binaire, disons." C'était vrai, la seule femme qu'il avait gardé dans sa vie, c'était cette plaie de Carrey. Pour les autres, c'était l'enfer. Le No Man's land longue durée.
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MessageSujet: Re: Scintillating and inspirational conversation. + Charly Scintillating and inspirational conversation. + Charly EmptyMer 15 Jan - 18:00

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En jouant avec le feu, il peut arriver que nous nous brûlons.
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Non, le jeune homme devant moi était loin d'être un looser. Il était même plus brillant que bien des gens autour de nous, comme moi présentement. Je voyais clairement, dans ses yeux, qu'il était sincère depuis le début envers moi et moi, de mon côté, je disais n'importe quoi depuis le tout début et je m'amusais aussi à lui mentir. Pourquoi? Aucune idée. Peut-être parce que je ne voulais pas qu'il apprenne la vérité, qu'il comprenne qui était vraiment ma copine et qui j'étais vraiment. Disons qu'il avait l'air d'un garçon assez intelligent et que si jamais je finissais par m'échapper et lui mentionner quelques petits mots, comme le prénom de la demoiselle qui hantait mes nuits depuis un certain temps, celui-ci allait peut-être faire un quelconque lien. Alisha... Ce n'était pas un prénom commun. Et encore moins Cartwright, puisque ce nom faisait frémir et baver plus d'un. Bref, j'avais peut-être été niais de ne pas faire le lien avec ma petite amie et la riche héritière. Et si j'aurais su qui elle était avant, ceci ne m'aurais pas dérangé, je serais totalement tombé amoureux d'elle, quand même. Et ça, c'est ce qui me rassurait, car Lisha le savait. Comme ça, si jamais elle finissait par avoir des doutes, ce dire que je ne voulais qu'être connu, mettre le trouble dans sa famille ou encore, finir avec une partie de l'argent de son père, j'allais pouvoir lui dire le contraire, que je ne savais rien d'elle avant de lui mentionner que je l'aimais réellement. Enfin, je trouvais que tout ceci était une bonne chose, tout de même mieux que les petits surnoms que la colocataire d'Elwyn lui donnait. - Elle doit vraiment tenir à toi, pas vrai? - Quoi dire dans ce genre de situation? Je ne pouvais tout de même pas me mettre à rire ou encore, lui sourire bêtement, ne sachant pas comment serait sa réaction. J'avais souvent eut de petits surnoms donné par ma mère ou encore, l'une de mes soeurs, mais jamais quelque chose semblable à ça. Et venant de ma petite amie? Pas grand chose, puisque j'étais avec elle que depuis peu et ne l'avais vu qu'une seule fois depuis ma sortie de l'hôpital, soit à mon appartement, où nous avions décidé de tout mettre au clair entre nous, avant de devenir complètement fou avec toute cette histoire. Et puisque nous étions complètement fous naturellement, nous ne voulions pas le devenir d'une autre manière non plus.

- Non, pas de composition. Uniquement une chanson qui me tient à coeur, c'est tout. Moi aussi, je suis complètement nul lorsqu'il est question d'écrire des textes, mais je crois que j'ai trouvé la chanson parfaite pour lui dire ce que je ressens. - D'accord, j'étais peut-être un grand romantique dans l'âme, mais personne ne pouvait faire grand chose avec ça, avec cette partie de ma personnalité. J'aimais les choses compliqués, les trucs assez étranges et surtout lorsqu'il était question de tenter quelque chose, de tenter une approche nouvelle. - Disons que je lui ais déjà fait une demande et qu'elle a refusé. Je crois qu'elle ne me prenait pas au sérieux, cette fois-là et j'aimerais vraiment qu'elle comprenne que je ne rigole pas. En espérant qu'elle accepte, cette fois-ci. - Et je l'espérais vraiment. Je savais que toute son histoire avec son mariage forcé, avec Elliott, avec tous les problèmes avec son père aussi, tout ceci y était pour quelque chose. Et je trouvais cela dommage. Dommage de devoir attendre que ses problèmes soient réglés avant de pouvoir lui dire combien elle était importante à mes yeux, combien j'en étais amoureux également. Je trouvais le tout injuste, mais je devais m'y faire et attendre dans mon coin que tout ce tasse, que tout fonctionne à son goût, avant de, uniquement, lui tendre la main et espérer qu'elle puisse la prendre. J'étais complètement perdu dans mes pensées lorsqu'Elwyn reprit la parole, me demandant de l'aide un peu. Enfin, il ne me l'avait pas dit aussi ouvertement, mais c'est ce que tout ceci voulait dire. - Tu me trouves sentimental? - J'ai marqué ma question d'un franc sourire, voulant lui montrer que je n'étais pas vraiment d'accord avec lui. - Disons que je fais uniquement ce que mon coeur me dicte, c'est tout. Tu n'as qu'à... fermer les yeux et te demander si tout ceci en vaut vraiment la peine. Lorsque j'ai rencontré Alisha, je n'étais certain de rien, mais après quelques rencontres à l'hôpital, j'ai su que c'était elle, et personne d'autre et j'ai tout essayé pour le lui faire comprendre. J'ai eut un mal fou avant de perdre ma timidité face à elle, mais maintenant, je crois que tout est correct. Et tu le sauras, lorsque ce sera la bonne, crois-moi. - Pourquoi voulait-il parler de tout ceci avec moi? Bien évidemment, il était meilleur avec la language étrange ou encore, avec les boites carrés, appelées ordinateurs, mais tout de même, il avait certainement plus d'expérience que moi lorsqu'il était question des femmes, pas vrai? Je n'étais pas vraiment prêt à le lui demander, mais s'il avait besoin d'aide, je pouvais toujours lui venir en aide, qui sait! - C'est ta coloc, c'est ça? Tu es amoureux d'elle et elle, elle a le béguin pour un autre? Ou encore, tu te retrouves coincé car elle a déjà un petit ami? Ou bien, une petite amie? - J'étais un peu gêné de parler de tout ceci avec lui, mais peu importe. Si je lui donnais un coup de main, peut-être allait-il pouvoir m'aider a y voir un peu plus clair dans ma relation également?

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MessageSujet: Re: Scintillating and inspirational conversation. + Charly Scintillating and inspirational conversation. + Charly EmptySam 25 Jan - 3:21

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A coup sûr, Elwyn aurait été plus en mesure de faire un aller retour complet de la muraille de Chine que de comprendre ce qu'il ressentait. Définitivement, oui. C'était simple, il ne se posait jamais aucune question... Enfin, si, constamment mais pas sur lui même, disons le. Il préférait s'intéresser à la vie des crustacés, aux herbivores, à la disparition des orques et des baleines bleues, au système digestif du piranha, la déforestation en Amazonie, le mur du son, l'année de création du premier stylo Bic, le premier débile qui avait décidé que créer un boys band, c'était cool et ce genre de questions clairement loin d'être existentielles. Son cerveau était plein à craquer, tellement plein d'informations a priori inutiles qu'il n'avait même pas le temps ou même la décence de se pencher sur sa propre vie. Et quand on y regardait de plus près, ce n'était pas foncièrement très brillant. Bon d'accord, il avait bien commencé, il était quand même diplômé de MIT et dans le jargon, c'était une réussite particulièrement florissante mais à part cela? Il n'avait pas révolutionné la médecine en inventant un super vaccin contre les maladies à la con qui rongeaient la population. Il n'avait pas non plus écrit best seller de renommée mondiale révolutionnant la littérature et les écrits du genre, il n'était pas Tolkien et il y avait fort à parier que le misérable Daniels allait rester un mec lambda. C'était con en vue de tout le savoir qu'il accumulait jour après jour et qui disparaîtrait après sa mort mais bon, l'important, c'était de participer comme on le disait si souvent. Et puis, Elwyn ne cherchait pas la célébrité, pas même l'amour de ses confrères, il ne cherchait pas grand chose en fait et c'était peut être cela son problème. Il n'avait aucun objectif dans la vie: il avait une entreprise, super, et alors? Ce n'était même pas un rêve de gamin accompli, c’était juste un concours de circonstances et rien de plus. Il n'était pas le genre de gars qui rêvait d'être astronaute ou pirate sur un bateau Playmobil -quoique l'idée lui plairait bien après réflexion-, Elwyn, c'était le mec qui subissait sa vie et qui ne s'en rendait même pas compte. Le type totalement perdu qui se faisait soutirer l'argent qu'il n'avait pas par l'administration et il était hyper content d'être là en plus. Non, vraiment, il ne cherchait pas plus loin que le bout de son nez, c'était d'une tristesse quand on y réfléchissait et il ouvrait à peine les yeux à l'heure actuelle. Charly était si différent de lui, on pouvait même dire que c'était son antithèse, là où Elwyn ne faisait rien pour améliorer sa vie ou obtenir quelque chose, Charly lui se donnait à cent pour cent pour un objectif. Il devrait décidément en prendre de la graine parce qu'il avait des leçons à apprendre là, et vite. Ce n'était pas qu'il allait avoir trente ans dans quelques temps, mais un peu tout de même. Le tout allait arriver rapidement et s'il continuait sur cette pente, il allait finir par régresser encore plus mentalement si c'était possible et passerait sa journée dans la collection de figurines Télétubbies du neveu de Carrey. Pas très glorieux comme fin, cela va sans dire. Il préférerait éviter, déjà que c'était dur de se dire qu'il vivait en colocation avec une archiviste en instance de divorce et un gamin dont la provenance était douteuse et le pire, c'était qu'il n'y avait pas de label de qualité sur ces machins là pour être sûr que tout était en ordre. En vue de la danse de la pluie qu'Andrew avait fait dans le salon la veille, il y avait fort à parier qu'il n'aurait jamais eu ce sacré label s'il existait mais bon, on pouvait toujours rêver à la normalité des gènes Burtley... Mais juste l'imaginer, vraiment pas plus. ENfin bref, tout cela pour dire qu'Elwyn n'arrivait pas à se poser deux minutes pour prendre du recul sur ce qui lui arrivait au quotidien. Tout ce qu'il retenait, c'était que Carrey aimait l'emmerder sans cesse et l'appeler par des noms insultants... Puisqu'il en faisait de même, ce n'était que logique. "Tenir à moi? Laisse moi rire. Si elle pouvait me foutre dans le sèche linge pour me faire taire et me tuer, elle le ferait sans hésiter deux minutes. J'encombre son espace, tu vois, le type qui parle tout le temps et qui l'emmerde constamment. Heureusement que j'adore mon rôle hein." Adorer était un bien grand mot finalement. Bon, si bien sûr, il adorait la torturer mais au fond, il cherchait juste sa vengeance pour la pousser à bout. Il voulait la voir craquer et un jour ou l'autre, il allait y arriver, même s'il n'avait aucune idée de pourquoi il désirait en arriver là. Il était complètement à l'ouest le pauvre, cela devait se voir d'ailleurs en vue de la gueule qu'il tirait en regardant Charly. Il était vraiment dans la merde, hein?

Mais pas plus que son interlocuteur finalement. Son histoire avait l'air franchement casse gueule mais étrangement, Elwyn se sentait concerné... Quoiqu'il se sentait toujours concerné sur tous les sujets. Il pouvait vraiment être serviable dans sa connerie, au moins, on pouvait lui trouver une utilité. Si Charly avait besoin d'un peu d'aide, il était clairement prêt à lui donner. On ne lui demandait jamais rien et cela lui faisait plaisir de pouvoir avoir un rôle dans le destin d'autrui. Bon, cela allait être compliqué tout de même, il n'avait jamais fait dans les cours de guitare en cours mais on lui avait répété qu'il était un très bon pédagogue alors il devrait pouvoir s'en sortir, pas vrai? Et puis, il n'avait pas le choix, c'était une question de vie ou de mort pour Charly. Il allait devoir être à la hauteur des attentes. "Ca va marcher vieux, ce genre de trucs un peu romantiques là, ça marche toujours avec les nanas. Bon, je suis pas le spécialiste des demandes en mariage, ça je te le dis, mais j'ai étudié le comportement des nanas, j'ai même écrit plein de théories dessus et je peux te dire qu'il y a au moins 95% de réussite avec ta chanson là, fais moi confiance." Il n'était pas au courant de toute l'histoire et encore une fois, le tout avait l'air assez complexe mais aucune nana saine d'esprit ne résisterait à ce genre de paris fous... Et lui était l'idiot qui n'avait pas testé. Il faisait son connaisseur de la gente féminine mais en vue de sa capacité à rester attaché à une femme moins de deux semaines, il ferait clairement mieux de la mettre en sourdine et d'écouter le spécialiste. Son discours était charmant, il fallait l'avouer mais Elwyn avait des tonnes de questions en tête, comme toujours. Le temps qu'il fasse le tri là dedans et on serait déjà en 2024, en espérant que d'ici là Britney aurait abandonné l'idée de devenir une cougar avec un fouet dans les mains ou bien que les One Directions auraient décidé que devenir clowns, c'était plus hype que de chanter des paroles pour adolescentes hormonales. "Ton coeur a l'air moins perdu que le mien, je te respecte. Mais ouais, c'est clair que t'as l'air plus doué que moi pour tous ces trucs là. Tu sais qu'aimer une femme jusqu'ici, mon record, ça doit être deux semaines et demi en tout et pour tout. C'est pour ça que je commence à me poser des questions. Toi, t'as l'air vachement sûr de ton coup alors que moi, je sais même pas trop ce que je fous là les trois quarts du temps. Alors comprendre ce qu'il y a là dedans? C'est un peu difficile..." Il avait montré son coeur du doigt en terminant ses paroles, clairement perdu dans ses pensées. Le monde était bizarre, l'amour, c'était bien le truc le plus étrange du monde mais le mécanisme était intéressant. En tant que scientifique du dimanche, Elwyn avait fait tout un tas de recherches sur le sujet mais même avec cela, il n'avait pas compris tous les rouages. Et tout cela était lié à Carrey à nouveau. S'il avait le béguin pour elle? Drôle de question. Il savait juste que la dernière fois qu'elle avait joué avec ses nerfs, il avait eu envie de la faire taire d'une manière peu conventionnelle, c'était bien la seule manière qu'il n'avait pas testé avec elle d'ailleurs. Il se mit à rire légèrement en se passant une main dans les cheveux, signe d'une angoisse grandissante. "Ma coloc... MA COLOC? Si j'étais amoureux de Carrey... Et bah, je serais carrément masochiste, je peux te le dire." Et il riait carrément avant de s'arrêter subitement et de regarder Charly, très sérieusement. "Et si jamais on a le béguin pour sa coloc hyper chiante, on fait comment pour que ça s'arrête? Question purement hypothétique bien entendu." Et il s'arma d'un sourire. Aucune idée de ce qu'il était en train de faire, franchement aucune, c'était comme si Elwyn était dans un état second mais il s'était déjà perdu en chemin il y avait bien longtemps donc ce n'était plus tellement important.
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MessageSujet: Re: Scintillating and inspirational conversation. + Charly Scintillating and inspirational conversation. + Charly EmptyJeu 13 Mar - 3:26

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En jouant avec le feu, il peut arriver que nous nous brûlons.
Ça peut faire mal sur le coup, mais après, et ben... tu fais attention et tu y touche plus!  Scintillating and inspirational conversation. + Charly 2521770249 



Ouais, ce n'était peut-être pas la meilleure façon de montrer qu'elle tenait à lui, mais au moins, la jeune femme semblait être à l'écoute de mon nouvel ami. Elle devait certainement l'écouter, vu les conneries qu'elle lui disait ensuite. Enfin, c'est ainsi que je voyais leur relation. Peut-être était-ce le contraire, qu'elle cherchait une manière de le repousser, de le tasser de sa vie, de le prendre par la peau du cou et de le faire sortir de là à grands coups de pied au derrière. Mais si c'était le cas, elle s'y prenait mal, très mal même. Je n'avais pas l'impression qu'Elwyn avait toujours été aussi dynamique et aussi accroc à certaines choses. Un peu comme moi. J'avais été loin d'être celui que j'étais devenu avec le temps. Peut-être avait-il vécu quelque chose semblable à moi, une perte de confiance énorme et tout qui dégringole. Je l'ignorais et je ne voulais pas commencer à penser à tout ceci et encore moins en parler avec lui. De un, je ne le connaissais pas et de deux, je n'en avait jamais encore parlé à quelqu'un et je n'étais pas prêt à le faire encore. Un jour, et je le savais parfaitement, j'allais devoir en parler avec Alisha, surtout si notre relation était réelle. Si elle désirait vraiment s'afficher avec l'homme que j'étais devenu avec le temps. Je regrettais certaines choses, comme mes silences, mais peu importe. Maintenant, je n'avais plus le droit de me cacher derrière ma soeur et faire semblant que tout allait bien. Oui, j'avais fini par oublier certaines choses de mon passé, de ma jeunesse et lorsque je devrais le mentionner à Alisha, lui expliquer le pourquoi du comment, tout allait dégringoler, tout allait se revenir contre moi. Et je n'avais aucune envie de tout recommencer, de me remettre à pleurer et espérer que tout puisses enfin s'arrêter. - Au moins, tu as l'air de bien prendre son caractère détestable. - De la manière qu'Elwyn me parlait d'elle, sa coloc n'avait pas l'air d'une partie de plaisir. Elle avait l'air d'une petite m'as-tu vu et je savais parfaitement que j'avais raison, à voir le regard que me lançait mon nouveau compagnon de table. Oui, j'avais raison et encore plus que je ne le croyais. - Et toi, tu te laisses parler ainsi ou tu te défends? - J'avais l'impression qu'il y avait de l'amour dans l'air, qu'Elwyn ne voulait pas me le dire, mais qu'il avait le béguin pour la jeune femme. Était-ce possible? Probablement, vu son regard dans le vide et ses paroles lorsqu'il parlait d'elle. Il était certainement amoureux et n'y voyais pas grand chose. C'était l'évidence même.

Lui faire confiance au sujet de la chanson ou faire à ma tête et lui demander carrément, sans prétention? Je ne savais pas vraiment comment m'y prendre, vu que la première fois, elle avait compris de travers. Et je savais parfaitement que si elle refusait une deuxième fois, j'allais le regretter. Alisha était tout ce que j'avais de plus précieux au monde, il ne me restait plus grand chose. Et je désirais garder Lisha près de moi pour le reste de ma vie, pour l'éternité. Faire ma vie avec elle, me marier et avoir des enfants. Si au moins, elle acceptait tout ce qui c'était passé dans ma jeunesse. Ceci serait probablement compliqué et je le savais, mais peu importe, elle devait le savoir. Et le plus tôt serait le mieux. Je devais également lui présenter Jessy. C'était également très important pour moi. - L'idée de la chanson, tu ne trouves pas ça trop cucul? Je veux dire, passé mode et tout ce genre de truc? J'ai peur d'avoir l'air d'un abruti si elle refuse à nouveau. Je sais qu'on dit toujours, jamais 2 sans 3, mais bon... Disons que si jamais elle me dit que non, c'est pas possible, je vais pas m'en remettre. Si tu savais tout ce que j'ai mis de côté pour pouvoir essayer de vivre ce genre de relation avec elle... C'est compliqué à expliquer. - Oui, c'était compliqué et le pire, c'est que je savais qu'Elwyn pouvait très bien comprendre ce que je voulais dire, mais peu importe, je voulais garder le tout pour moi. Mais encore une fois, j'avais trop parlé, je m'étais trop avancé pour arrêter la conversation ainsi et faire semblant que tout allait bien. - Laisse tomber, c'est pas important. Je finirai par lui demander un jour ou l'autre, je le sais. Et non, je ne suis plus certain de rien du tout. Si je te disais que je sors avec elle depuis uniquement une semaine, tu me dis quoi? - Il allait certainement me dire que j'avais un gros problème entre les deux oreilles, mais peu importe. Je savais parfaitement à qui j'avais affaire, si jamais il me mentionnait un truc de ce genre. Lui même, venait de me dire qu'il n'avait pas vraiment le tour avec la gente féminine... Et est-ce que tout ceci m'étonnais vraiment? Non, pas vraiment. Disons que s'il m'aurait dit qu'il était amoureux, marié et papa de trois enfants, je lui aurais mentionné d'arrêter de me mentir tout de suite. Et pour changer de sujet un peu, j'ai commencé à lui parler de sa coloc, lui mentionnant que je savais parfaitement qu'il avait le béguin pour cette Carrey. Et lui, imbécile, fit comme le gars qui n'avait aucune idée de quoi je voulais parler. - Relaxe Woui-Woui, c'était qu'une question. Et si tu es masochiste, c'est pas mes affaires mais les tiennes, c'est trop de détails pour moi. - J'avais fini par mettre mes deux mains sur mes oreilles, voulant lui prouver que je n'avais pas l'intention d'entendre parler de ce genre d'histoires. Non, ce n'était pas mon truc, vraiment pas. Et puis, même si ça l'aurait été, comment je l'aurais su? Enfin... je n'étais pas prêt à tenter l'expérience, mais peu importe. Peut-être qu'un jour, pour mettre un peu de piquant dans notre couple... Enfin, je ne voyais même pas pourquoi je pensais à ça immédiatement et surtout, dans ce genre de situation. La reprise des paroles d'Elwyn me fit sourciller un moment. Donc, j'avais bien raison? - Raconte-moi tout et ensuite, je vais pouvoir t'aider, j'en suis certain. - Curieux? Oui, et beaucoup.

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