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Même après 5 ans ça dure toujours - Marton

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Même après 5 ans ça dure toujours - Marton _
MessageSujet: Même après 5 ans ça dure toujours - Marton Même après 5 ans ça dure toujours - Marton EmptyLun 27 Jan - 20:46







 ❝ Même après 5 ans ça dure toujours ❞
~ Marton M. & June L. ~





Reprenons depuis le début !
Un peu plus tôt je me disputai avec mon père, Jackson Lawrence. A propos de tout ce que j’avais sur le cœur, j’allais me barrer de chez nous, pour ne plus jamais le revoir, retrouver l’amour de ma vie. Sa présence m’était nécessaire pour continuer à vivre décemment. Mon père refusa et sa partit comme toujours en grosse dispute mais jamais à ce point. On s’hurlait dessus, des insanités monstrueuses, les voisins devaient péter les plombs une fois de plus. J’étais surprise de ne toujours pas entendre les flics débarquer comme le mois dernier. On en est vite venu aux mains c’est très vite parti en live complet. Entre coup de points, coup de pieds. Un coup de bouteille pour lui et moi une chaise. J’étais raide par terre sans pouvoir bouger assommé par ses coups qui m’avait au plus profond fait mal. Il avait même trouver le courage de m’insulter une dernière fois avant de me traîner plus loin en me lâchant comme un vieux sac et me mettre un coup de pied dans le ventre pour être sûr que je n’aurais pas bouger quand il serra revenu dans une heure après son rendez-vous avec un tueur pour tuer mon tueur à moi. Il avait complètement disjoncté ! J’aurais tellement aimé pouvoir prévenir Marton, faire quelque chose ! J’en étais malade ! Je ne voulais pas l’imaginer mort c’était impensable pour moi.

Je suis restais inconsciente un bon moment, revenant à moi de temps à autre, la douleur me faisait repartir assez vite. J’aurais bien aimé un petit rail de coc à ce moment, juste pour ne plus sentir la douleur ou l’atténué ! Je devais pisser le sang de partout, être dans un sale état et pas jolie à regarder… ça c’était certain. On enfonce la porte, tout ce passe très vite, je ne réalise pas vraiment les événements, je suis assommé par la violence des coups de mon père, par tout ce que j’imagine, tout ce que je pense. On me caresse le visage et on me porte. Je ne réagis que très peu, entre ouvre les yeux de temps en temps. Je n’arrive pas à parler, ni à bouger. Je ne reconnais pas l’homme qui me porte mais j’entends sa voix qui me parle je la reconnais, incapable de dire qui, de dire comment. Mais sa voix m’évoque des moments de bonheur, la sécurité et l’apaisement. Je me laisse faire, je ne peux pas faire autrement… C’est certain ce n’est pas mon père… mais qui ? Je retombe inconsciente dans la voiture. Toujours dans ses bras, je sens son odeur qui mes familières, je me sens bouillante, la tête qui tourne, j’ai l’impression que je vais exploser. Ses bras forts et chaud me tiennent contre lui. J’ai la respiration haletante, j’ai à la fois peur et à la fois mal. Je ne me sens vraiment pas bien, les yeux toujours fermer. J’entends les voix d’une femme, mais les voix sonnent comme des échos je suis incapable de comprendre ce qui se dit, je tourne doucement mon visage contre le torse de l’homme, cachant mes yeux de la lumière.

Il me dépose sur un lit, il ne m’enlève pas mes vêtements, il me parle calmement (pas de viole dans l’air). Je le sens passer ses doigts dans mes cheveux tout en soignant mes blessures. J’entre ouvre mes petits yeux, ma vision est beaucoup moins flou, moins tournante…. Je ne distingue pas toutes les formes, je regarde l’homme penché au-dessus de moi, je ne vois pas tous ces traits. Une chose ma pourtant frapper ces son regard, je le connais que trop bien, ses yeux vert, sa façon maladroite d’être tendre et doux. Marton, c’était lui. Je bugais devant lui sans même m’en rendre compte. Marton était en face de moi en train de me soigner. J’avais envie de sourire de faire quelque chose mais j’en étais pas capable. Reprenant mon souffle je dis doucement.

« Marton ? »

Je sens ma main toucher la sienne, je suis heureuse de le savoir près de moi. Maintenant j’avais peur que mon père ne débarque, nous ayant suivi ou pire qu’il est réussi à voir ce type pour le faire tuer. Je tenais bien trop à lui ! « T'inquiète pas. Je suis là maintenant. Ton père ne reviendra pas. » J’avais compris. Je le connaissais, à sa manière de dire la chose, à sa simple façon de parler, son comportement. Il l’avait tué. Il ne craignait rien et moi non plus. Je laissais échapper quelques larmes. J’étais libre…. Il était mort !! Vous n’imaginiez pas, mon cœur se mit à taper très vite et très fort, l’émotion. J’étais loin d’être triste !! C’était la plus belle chose de ma vie ! C’était énorme… je repensais à tout ce qu’il m’avait fait subir depuis que j’étais gosse, tout ce que j’avais enduré pour lui, tout ce que j’avais vécu. L’émotion de dix ans de souffrance ! Dix ans à le subir sans relâche, c’était une délivrance, un acte inespéré. Je pleurais simplement parce que ça faisait mal de tout revivre, les blessures que j’avais ne se refermeraient jamais ! Je les garderai à vie et je devrais apprendre à vivre avec toute ma vie, des coups, des menaces, fuir, l’avortement, les chocs physiques comme moral. Je fermis les yeux pour arrêter mes larmes. Je serai la main de Marton, je ne lui serrais jamais assez reconnaissante de ce qu’il avait fait pour moi, pour nous… s’il était là c’est qu’il m’aimait toujours ? J’espérais qu’il savait que je n’avais pas cessé de l’aimer depuis cinq ans même sous l’alcool, sous la weed et la cocaïne, lorsque je m’envoyais en l’air avec le premier mec trouver c’était à lui que je pensais… tout ça c’était pour l’oublier et finalement c’était toujours à lu que je pensais et toujours plus fort !

Je rouvris les yeux pour le regarder, il était toujours aussi beau. Mon cœur tapait toujours autant la chamade pour lui, mais là il tapait encore plus fort, un parce que je n’étais pas bien, deux j’étais ému, trois il y avait trop d’émotion de chose d’un coup, quatre j’étais faible et cinq j’étais dingue de lui. Je tenais sa main faiblement, je ne voulais pas qu’il parte. Je voyais sur son visage qu’il était inquiet pour moi et qu’il grimaçait.

« Je suis si affreuse que ça ? » Je n’avais pas perdu mon sens de l’humour pour autant.


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Dernière édition par June M. Lawrence le Mar 28 Jan - 22:03, édité 1 fois
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Même après 5 ans ça dure toujours - Marton _
MessageSujet: Re: Même après 5 ans ça dure toujours - Marton Même après 5 ans ça dure toujours - Marton EmptyLun 27 Jan - 21:42

Te revoilà
June&Marton

///





J'avais défoncé la porte avec une violence sans pareil. Je savais que quelque chose n'allait pas. Mais je ne m'attendais pas à un tel spectacle. La maison était dans un état pas possible, tout étaient par terre, cassé. June! Elle était là, par terre, presque inconsciente. Je ne l'avais jamais vu dans un tel état, et mon cœur se compressa dans ma poitrine. Bordel je hais ce type!! Je le hais!! J'aurais dû le tuer plus tôt, quand j'avais ce foutu contrat sur sa tête! Mais peu importe ce n'était pas le moment des regrets. Je devais faire vite. Je caressai les cheveux de Junny afin qu'elle comprenne qu'elle était en sécurité. Je ne savais pas si elle allait comprendre cela mais peu importe. Je la porte avec autant de délicatesse que possible tout en faisant vite. Elle devait souffrir atrocement. Mon visage se crispait de douleur, une douleur intérieure que je partageai avec elle. Le taxi m'avait attendu, je lui ordonnai de foncer vers l'hôtel le plus proche. Pourquoi pas l'hôpital me diriez-vous? Je détestais les hôpitaux, et je voulais laisser le choix à June. J'allais demander de l'aide, la soigner moi-même, et elle déciderait de la suite. On arrive enfin.

S'il vous plait!! On a besoin d'aide!

La femme à l'accueil de cet hôtel pourri nous accueillit à bras ouverts. Elle se précipita de nous trouver du matériel de secours et nous ouvrit une chambre. Je la remerciai au moins trois fois avant de déposer June sur le lit. Je m'assis doucement près d'elle et ouvre la mallette de secours. J'étais très doué pour soigner, simplement parce que, étant jeune, j'avais du soigner Joe plein de fois. Et j'avais du me soigner moi-même au long de ma vie. Quand on est tueur à gage, on n'est jamais tranquille. Tout le monde vous recherche, et ça peut déraper. Je commence à soigner doucement les blessure de Junny. J'étais incroyablement maladroit. Elle paraissait si fragile, j'avais peur de la blesser encore plus. Les yeux de la demoiselle commencent à s'ouvrirent et elle prononce mon nom, ce qui affiche un sourire de courte durée sur mon visage inquiet. Je fronçais légèrement les sourcils. J'avais mal pour elle.

« Je suis si affreuse que ça ? »


Je lui adresse un nouveau sourire. Toujours aussi forte. Je passe doucement ma main sur son front comme geste affectueux. Ça faisait cinq ans. Cinq ans qu'on ne s'était pas revu. Une éternité.

Tu me feras mourir d'angoisse un jour. Tu le sais ça?

Je souris avec amusement. J'essaye à mon tour de détendre l'atmosphère même si j'étais bien moins doué que June pour ça. Je continue de soigner quelques plaies.

Tu veux que je t'emmène à l'hôpital?

Je met la mallette de soins de côté. Je ne pouvais pas faire plus pour l'instant. Il allait falloir être patient. Elle avait besoin de beaucoup de repos, aucun geste brusque. Je m'allonge délicatement près d'elle. C'est fou comme j'avais peur de lui faire mal. C'était comme si elle était en cristal. Voire pire encore. J'étais surprotecteur et la voir ainsi me faisait mal. Je m'allongeai, tourné vers elle, plongeant mes yeux verts dans les siens. Cela faisait si longtemps... J'avais du mal à réaliser. La panique était passée. Place aux retrouvailles.

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Même après 5 ans ça dure toujours - Marton _
MessageSujet: Re: Même après 5 ans ça dure toujours - Marton Même après 5 ans ça dure toujours - Marton EmptyLun 27 Jan - 23:05







 ❝ Même après 5 ans ça dure toujours ❞
~ Marton M. & June L. ~





Petit à petit je commençais à aller mieux. Marton s’occupait bien de moi il fallait le dire ! Il avait passé du temps à désinfecter toutes mes plais, l’alcool me brûler la chair mais c’était pour mon bien. Alors je grimaçais sans rien dire, ce n’était pas de sa faute il faisait ce qu’il pouvait. J’étais déjà bien contente qu’il m’ait trouvé et qu’il s’occupe de moi comme une princesse. Même si pour le moment je n’étais pas très alerte ! Je retrouvais mes fonctions petit à petit, je retrouve ma vision. Je peux enfin le voir, nettement en haute définition. Il est toujours aussi merveilleux, toujours aussi fort, puissant et beau. Je reste émerveiller à le regarder pendant qu’il me soigne sans dire un mot. J’avais été habitué au silence avec lui. Ce n’était pas ce genre de type très bavard, ni extravagant et encore moins débordant d’émotion. Mais j’avais débloqué quelque chose en lui, j’avais ouvert une petite porte dérobé qui était resté fermer bien trop longtemps… Je l’avais changé comme lui m’avait changé en 2 mois intense et 5 ans d’absence. Il sourit, j’aime le voir souris. Même si c’est de courte durée c’est bon signe quand il sourit, j’ai réussi à le détendre. « Tu me feras mourir d'angoisse un jour. Tu le sais ça? » Je souris amusé et me mit très vite à grimacé, le coin de ma lèvre me faisait mal, j’y passai ma langue et senti un peu de sang. Il y avait-il un endroit où je n’avais ni bleu ni blessure ? Sérieusement ! Je tournais mes yeux vers Marton, il était inquiet pour moi… je le voyais bien, j’avais l’impression que c’était ma faute. De toute façon, depuis que mon père me frappait s’était toujours ma faute, pourquoi ça changerait. La vie était comme ça et pas autrement ! Je levai ma main pour toucher ma pommette gauche, je la sentais chaude et gonflé, je comprenais pourquoi j’avais mal… d’ici demain j’aurais certainement un énorme cocard monstrueux, il m’a laissé un dernier souvenir de son passage sur la terre cet enfoiré ! Quand maman allait me voir dans cet état… elle allait prendre peur s’était sûr !

Je le regardais dans ses yeux et fini par dire comme une petite fille. « Mais tu ne peux pas mourir toi … » Je me souviens encore quand j’avais 15 ans et que je le lui disais, croyant vraiment qu’il ne pouvait pas mourir ce type, il était bien trop balèze. Il venait une fois de plus de me le prouvé ! Mon père a voulu le tuer et c’est lui qui l’a eu avant. Marton c’est mon héros et les héros ça ne meurt jamais. « …T’es un super héros » Je fermis les yeux quelques instants, ça me rappelait tellement de bon souvenir, quand j’avais passé 2 mois avec lui quand je n’étais qu’une adolescente comment oublié ça ! C’était magique, c’était mon conte de fée ! J’avais grandi depuis, c’est fou ce qu’on peut changer en 5 ans… je crois que j’étais encore plus timbré que quand il m’a connu à 15 ans. Entre temps j’ai tellement vécu de chose, 1 an de fuite au Texas avec mon père, changement de look, avortement, retrouver ma mère, la prostitution, mon suicide raté, la drogue… et tout ce qui s’en suit, je pense que ça change facilement quelqu’un tout de même. En 5 ans en y réfléchissant j’en avais vécu des choses !

« Tu veux que je t'emmène à l'hôpital? » Je hausse un sourcil et lui répond. « Naa chui une grande fille ! » Je vais pour me redresser mais j’ai trop mal au ventre, je serre les dents pour ne pas crier, laissant juste échapper un son dans ma bouche fermé. « Je ne veux pas y aller, je te promets je bouge plus, m’y emmène pas… » J’avais de la cocaïne sur moi, si il m’emmenait à l’hôpital j’étais cuite ! La dernière fois que j'avais vu Marton, il avait connu une gamine de 15 ans qui fumait des joints... ok. Il devait être loin de ce douté qu'il venait de retrouver une fille de 20 ans accro à la cocaïne! Passons, ce n’était pas la première fois que j’y allais pour des coups et blessures avec mon père… et s’il n’était pas là je ne voulais pas qu’il y ait de problème avec Marton. J’avais plus ou moins comprit qu’il était mort, j’en parlerai mieux avec lui une prochaine fois mais pas maintenant pas aujourd’hui ! Je ne voulais pas tout gâcher et je n’étais franchement pas en état ! Je déposai ma main sur mon ventre, son saleté de coup de pieds m’avait fait mal ! Je tournais légèrement mon visage pour le regarder s’allonger dans le lit, tout près de moi. J’avais ses yeux justes en face de moi, je sentais son souffle caresser ma peau et la chaleur de son corps. C’était agréable, c’est fou ce que je l’aimais. J’ai tellement l’impression que c’est faux, que c’est une hallucination, que je suis en train de rêver… c’est magique. Ce n’est pas réel.

« Dit moi que c’est vrai ? … que je ne suis pas en train de rêver… ? Si je suis morte je trouve qu’elle a bon gout et je voudrais mourir tous les jours pour te voir d’aussi près. » J’étais complètement perdu entre vrai ou faux. Marton s’était l’homme inaccessible, qui vagabonde dans tous les coins du monde… ça faisait cinq ans que je ne l’avais pas vu, cinq ans à penser jour et nuit à lui. La peur, l’adrénaline, le choc et la cocaïne, j’espérais qu’une chose c’est que je n’allais jamais me réveiller et que tout ce que je voyais était vrai. j'avais envie de lui hurler dessus qu'il m'avait manquer et que je l'aimais, j'avais peur de le lui dire. Je sais... c'est stupide!


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MessageSujet: Re: Même après 5 ans ça dure toujours - Marton Même après 5 ans ça dure toujours - Marton EmptyMar 28 Jan - 21:44

Te revoilà
June&Marton

///





« Mais tu ne peux pas mourir toi … T’es un super héros »


Cette phrase avait empli mon cœur. Elle m'avait tellement touché et amusé en même temps. On aurait dit une enfant... C'était une enfant... Une enfant qui ne devrait pas souffrir autant. Je caresse à nouveau ses cheveux. Je ne pouvais pas m'en empêcher. J'aurais voulu caresser son visage mais j'avais trop peur de lui faire mal. Imprudente... Elle voulut se redresser et c'était une très mauvaise idée. Elle le comprit assez vite, et on était maintenant allongés l'un près de l'autre. Plus rien ne pourrait nous séparer. Je m'en faisais la promesse. Les paroles de June me touchaient. Elle avait du mal à croire que c'était vrai et pourtant si. Je lui adresse un léger sourire.

Je suis bien là mon ange.

Tout était bien vrai, bien là... Et plus là, concernant son père. Tout semblait si parfait. Il fallait juste que ça dure. Que ça dure longtemps ainsi. Je ne pouvais m'empêcher de repenser à ce que m'avait dit son enflure de père avant de mourir. June était enceinte de moi. Ce connard l'a obligé à avorter. Il avait tué notre enfant. Il... Je le hais. Il l'a fait souffrir toute sa vie. Il avait dit l'avoir obligé... June voulait donc garder cet enfant? Vraiment? Cette idée m'émut. Mais j'avais tant de haine envers l'homme que je venais de tuer... J'étais soudain un peu nerveux même si je le masquais en partie. June n'était pas à son aise à cause de sa veste. Elle se redressa, et je l'aidai à la retirer le plus doucement possible pour ne pas la heurter. Une fois fait, je plie celle-ci sur mon bras pour la poser au pied du lit. Mais je sens quelque chose dans la poche. Un papier plastique qui me rappelle de trop quelque chose... Je sors le sachet. C'était bien ce que je pensais... Cela m'attristait qu'elle se mette dans de tels états. En fait ça ne faisait que confirmer ma colère envers son géniteur.

June...!

Je lui lançai un regard qui exprimai à la fois le reproche et l’inquiétude. Je mis le sachet dans la poche arrière de mon jean noir. Pas que je veuille le garder pour moi loin de là. Ce sont de vraies saloperies. C'était pour l'empêcher d'en reprendre. Je m'assois sur le lit en face d'elle, en tailleur (après avoir retiré mes chaussures évidemment...). Je pris doucement ses mains dans les miennes. Comme elles semblaient petites et fragiles ainsi. Le contraste était amusant quand on y pense. Je regarde un instant ses mains en les caressant, puis lève mon regard, le plongeant dans le sien à nouveau.

Je ne supporte pas que tu gâches ta vie. Ce type était une ordure. Maintenant il n'est plus là. Tu dois tout recommencer à zéros d'accord? Toi et moi, on recommence tout.

Le ton de ma voix était convainquant, plein de croyance, se voulant presque autoritaire. Je m'inquiétais pour elle. Je ne m'étais jamais autant inquiété pour quelqu'un. Je m'étais fait du mauvais sang pour Joe quand je voyais que quelque chose n'allait pas, avant qu'il ne se fasse descendre. Mais après tout c'était son problème. Quand on est tueur à gage on sait à quoi on s'expose. Mais June. Elle n'avait rien demandé à personne. Elle était si parfaite, si belle, si pure, si pleine de vie, si jeune... Qui aurait cru que j'allais tant tenir à quelqu'un un jour? Que j'allais l'aider à s'en sortir, moi qui ne me croyais bon qu'à semer la mort autour de moi?

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MessageSujet: Re: Même après 5 ans ça dure toujours - Marton Même après 5 ans ça dure toujours - Marton EmptyMer 29 Jan - 21:39







 ❝ Même après 5 ans ça dure toujours ❞
~ Marton M. & June L. ~





« Je suis bien là mon ange. » Je souris, rassurer. Mon ange, finalement je me demandais si ce n’était pas plutôt lui mon ange. Lui mon sauveur, lui qui m’avait montré des choses que je n’avais jamais touché, jamais gouté. Je l’aimais bien plus que tout au monde c’était une certitude ! Je ne voulais plus le quitter à partir d’aujourd’hui, maintenant plus une seule minute, une seule seconde. Je le voulais pour toute ma vie. Si l’on m’avait dit il y a cinq ans, à 15 ans que je rencontrerai l’homme de ma vie, un homme de 21 ans mon aîné et qui tuera mon père… je pense que je vous aurais pris certainement pour un fou. Comme n’importe qui sur cette terre ! Et pourtant dieu sait à quel point je pouvais l’aimer ce sale type ! Je sais très bien qu’il a tué des gens pour de l’argent mais je m’en fiche… je m’en fou complètement ! C’est lui que je veux et pas un autre. Son pognon je m’en fiche éperdument, ce pognon gagné n’est pas ce qu’il représente ce qu’il est dans le fond. Et je le sais c’est un type bien, enfouit profondément mais il est là quand je suis près de lui, pour moi ? Mon visage tournait vers lui, je le regardais sans rien dire. Pas besoin de parler avec lui ça servait à rien, il était merveilleux et avait de l’importance c’était suffisant. Pas besoin de rajouter quelque chose. A travers son air froid et son regard stoïque j’arrivais toujours à trouver quelque chose de réconfortant et d’attirant.

Je n’étais pas à l’aise avec ma veste. J’avais envie d’être confortablement allonger, déjà que je n’étais pas bien physiquement. Autant que je me sente bien allonger. Je me redressai tout doucement. « J’voudrais enlever ma veste … tu peux m’aider ? » Il arriva très vite près de moi, m’étant à me mettre assise sur le lit avant de m’aider à l’enlever. Il me rallongea doucement sur le lit. Je le remercie et j’enlevai mes baskets à l’aide de mes pieds en poussant, les faisant tomber hors du lit. Je me sentais bien mieux comme ça ! Je ne fis pas vraiment attention que Marton avait pris ma veste pour la plié, je l’entre aperçu mais en fermant les yeux sans y prêter grande attention. Je trouvais ça gentil et délicat de sa part… il s’était assagie avec le temps, la vieillesse ? Je respirai doucement, me calmant petit à petit. La douleur était toujours présente mais mon tournis passer et j’étais beaucoup moins assommé. Je devais reprendre des couleurs un peu quoi que, je ne sais pas si j’étais blanche au travers de mes rougeurs des coups et des hématomes. Je l’entends parler. « June...! » … qu’est-ce que j’avais fait ? J’ouvre les yeux et regarde Marton. Il avait un sachet de poudre blanche dans les mains, MON sachet de cocaïne… je restai sans réaction, il allait m’en donner ou me faire la moral ? Vu son air il allait certainement me faire la moral. Zut, je me senti nul… c’était bien la première fois d’ailleurs. Moi qui n’était jamais gêné de rien, je me senti tout drôle. J’avais l’impression de le décevoir, mais j’en avais besoin. Sans ça je ne tiendrais pas, j’étais complètement accro à cette merde qui me donner tant de bonheur en 5minute. J’en avais besoin c’était une nécessité. C’est dans ce genre de moment qu’on se dit qu’on est accro, qu’on est débile mais que c’est vital. Je le regardais mettre le sachet dans sa poche de jean… si j’avais pu je me serais jeter sur lui en hurlant naaaaaan mais pas possible, même pas envisageable ! « j’tiendrais pas sans … Marton s’il te plait… » C’était même plus être désespérer c’était être drogué. Je ne me rendais même pas compte que je pouvais lui faire de la peine, c’était la dépendance qui parler pour moi. Je n’étais pas en manque, loin de là pour le moment. Mais s’il me forçait à arrêter ca serrai très dur pour moi… depuis 4ans et demis environs je devais en prendre quotidiennement… je me faisais des films affreux dans ma tête… je savais qu’il était dans sa poche. J’arriverai à le récupérer de toute façon je devais y arriver. Je  regarde ses immenses mains prendre les miennes.  « Je ne supporte pas que tu gâches ta vie. Ce type était une ordure. Maintenant il n'est plus là. Tu dois tout recommencer à zéro d'accord? Toi et moi, on recommence tout. »

C’est ce que je voulais aussi, tout recommencer mais avec lui. Seule je n’y arriverai pas c’était certain. Si maman n’avait pas été là pour moi je serais au fond d’un trou à l’heure qu’il est. Il m’en voulait pour la cocaïne… Je le voyais bien dans son regard, dans ses mots. Je me sentais si nul de le décevoir… je baissai les yeux avant de le re regarder dans ses beaux yeux vert, il était inquiet pour moi. Maintenant qu’il m’était le sujet de mon père sur le tapis. Finalement j’avais besoin de savoir, savoir vraiment pour toucher la page le plus vite, le plus rapidement. Je ne voulais me focalisé que sur Marton, il ne devait y avoir plus que lui et personne d’autre désormais.

« Marton … est-ce…. Est-ce qu’il est mort ? Qu’est-ce que tu as fait de lui... ? » Je voulais l’entendre de sa bouche, qu’il était mort, crevé, flingué, buté les mots qu’il voulait, le terme le plus approprié je m’en fichais je voulais savoir si mon géniteur était mort, mort et re mort !

« Tu crois que c’est encore possible? … de tout recommencer ? » Je voulais y croire ! Pouvoir tout reprendre comme si rien ne s’était passé. Mais il y a des choses et bien trop de chose que je ne pouvais pas oublier ! C’était toujours aussi douloureux comme une plaie béante qui ne se refermerait peut-être jamais. A commencer par mon avortement de son enfant, je pensais encore à ça souvent, j’aurais tellement aimé avoir cet enfant. Il aurait tellement changé de chose dans ma vie, comme si Marton ne m’avait jamais quitté… tant de chose que je regrettai, tant de chose que j’aurais voulu changer, ne pas faire, ou faire. Trop de chose à oublier mais marquer au fer rouge. Je ne savais pas si je devais lui en parler un jour ou non... Marton était peut-être la clef de la porte de mon bonheur. C’était la deuxième fois que j’étais avec lui. Et la première fois, c’était les meilleurs moments de ma vie. Je voulais que ça recommence !

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Même après 5 ans ça dure toujours - Marton _
MessageSujet: Re: Même après 5 ans ça dure toujours - Marton Même après 5 ans ça dure toujours - Marton EmptyJeu 30 Jan - 19:18

Te revoilà
June&Marton

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Je détestais qu'elle me supplie ainsi, surtout pour ça. Il ne fallait pas que je cède. Je sais qu'il ne faut pas qu'elle arrête d'un coup, ou son corps va avoir de très mauvaises réactions, mais on allait réduire les doses, jusqu'à arrêter. Elle avait affronté pire, j'étais sûr qu'elle pourrait surmonter ça, surtout que cette fois, j'étais là. Elle était forte, je le savais. Elle n'était plus seule. Et c'était ça que je voulais lui faire comprendre, ça qui était important. Il ne fallait surtout pas qu'elle baisse les bras, il fallait qu'elle croit en une nouvelle vie. Tout était derrière elle maintenant, elle devait tourner la page, même si ce n'était pas toujours facile... Junny semblait un peu perdue et désemparée, et c'était compréhensible. Mais elle devait croire en elle. En moi. En nous. Elle me posa deux questions. La première était attendue. Elle était logique. Mais je commençai par répondre à la deuxième.

Bien sur que c'est possible. On est ensemble maintenant on est plus forts, et je ne laisserai plus personne te faire de mal, jamais. On recommence tout...


Je laissai quelques secondes de silence. Comment expliquer ce qu'il s'était passé sans trop de violence ou de haine dans mes propos...

Eh bien... En fait ton père a fait appel à moi. Pour me tuer.


Situation ironique mais j'allais éviter d'en rire, par principe.

Il m'a pas reconnu de suite. Je l'ai obligé à me dire pourquoi il voulait tuer ce type et... Il m'a dit des choses... Qui m'ont mis hors de moi. Il m'a parlé de l'avortement...

Sujet douloureux. Il fallait bien qu'on en parle un jour, on n'allait pas se murer dans le silence éternellement. Il ne fallait pas. Mes yeux trahissant mon émotion derrière mon masque neutre fixaient ceux de ma belle. La voir dans un tel état me serrait le coeur. Je n'arrivais pas à m'y faire. Elle était tout, et la voir souffrir me rendait furieux et me faisait mal.

Je... Je l'ai tué. Pour plein de raisons que tu connais déjà.

Pour la sauver de son emprise, pour sauver ma tête, par haine et colère. Un acte peu réfléchi, mais si c'était à refaire, je le referai sans hésiter. Je me rappelle de la façon dont June parlait de son père, et j'espère qu'elle n'avait tout de même pas de l'amour pour lui au fond. Je ne voulais pas la faire souffrir au contraire. Je ne voulais pas qu'elle m'en veuille. J'avais envie de changer de sujet. Il était bien tôt pour dormir, mais June devait absolument se reposer. Je me levai, allai chercher la télécommande et lui tendit.

Tu veux mettre la télé?

Ça me rappelait ce premier baiser. Ce baiser de June si imprévisible. Comme quoi elle pouvait l'être. Elle arrivait toujours à me surprendre. Je m'assis à ses côté en me collant doucement à elle. C'était comme au bon vieux temps. Je me rendis compte que la demoiselle savait peu de choses sur moi. Et pourtant, elle était la personne qui me connaissait le mieux sur cette terre. En fait, elle connaissait très bien mon caractère, ma personnalité, là dessus elle me connaissait par cœur c'était dingue, et elle en jouait beaucoup d'ailleurs, ce qui m'amusait. En revanche, elle ne connaissait rien de ma vie, de mon passé. Certes, j'avais vécu peu comparé à elle, mais j'avais moi aussi perdu mon père sauf que... Sans vouloir l'offenser, mon père était un type bien. Les gens biens partent trop tôt et les mauvais trop tard, c'est bien connu. Quoiqu'il en soit, j'avais aussi vécu pas mal de choses assez jeune. Je pouvais la comprendre, je pouvais l'aider, et je le ferai. J'étais bien là. Je passai délicatement mon bras autour de ses épaules afin de la sentir plus près de moi. J'en avais tant besoin. Elle m'avait tant manqué...


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Même après 5 ans ça dure toujours - Marton _
MessageSujet: Re: Même après 5 ans ça dure toujours - Marton Même après 5 ans ça dure toujours - Marton EmptyVen 31 Jan - 21:12







 ❝ Même après 5 ans ça dure toujours ❞
~ Marton M. & June L. ~








« Bien sûr que c'est possible. On est ensemble maintenant on est plus forts, et je ne laisserai plus personne te faire de mal, jamais. On recommence tout... » Dans un sens ça me réconforter. Je n’avais jamais senti cette sensation de sécurité ailleurs qu’avec lui. Il faut dire que j’étais loin d’être en sécurité avec mon père. Enfin, si je me suis senti en sécurité avec une autre personne que Marton, ma maman. Quand elle m’avait récupérer comme une loque de chez mon père pour faire quelque chose de ma vie. J’ai mis longtemps mais il y a eu un moment où je me suis senti bien avec elle, en vie et en sécurité avec elle. Mais avec Marton c’était si différent. Je le connaissais, je connaissais son caractère, il avait tué mon père pour moi. Je savais qu’avec lui je ne craignais rien, absolument rien. Et pourtant je n’avais pas peur de lui…Aveuglé par mon amour pour lui peut-être. Mais dans ses yeux ou dans ses bras je ne craignais rien, j’étais invincible ! Je pensais la même chose il y a cinq ans et c’était vrai ! Tant que j’étais avec lui, je ne craignais rien…. Et je suis rentré chez moi, loin de lui… voilà où on en est. Mais maintenant tout aller changer, je le voulais, j’allais tout faire pour que ça dure ! Ca serra certainement dur et compliqué mais tant qu’on était ensemble je suis sûr qu’on pourra déplacer des montagnes ! Ce type le suivrait à l’autre bout du monde ! J’attendis la suite de sa phrase. Il voulait me parler de mon père. Je voyais bien sur son visage qu’il était à la fois en colère et haineux, comme n’importe qui qui le connaissait bien en fait! « Eh bien... En fait ton père a fait appel à moi. Pour me tuer. » Je soupirai en levant les yeux en ciel… doux jésus ! J’avais franchement envie de rire mais ce n’était pas politiquement correcte mais en même temps quel trou du cul quand même… Puis si je riais ça allait me faire mal à la bouche ! Je me contentai de lever les yeux en ciel, soupirer de déception vis-à-vis de mon géniteur et pouffer doucement. Je fini par dire doucement dans un souffle.

« Toujours aussi con… »

En même temps, je me disais que personne ne connaissait la réel identité de Marton, sauf moi et mes parents. Wolang n’était jamais venu à leur oreille. Il ne pouvait pas deviner que le tueur monsieur Wolang était le même type qui avait mis sa fille enceinte monsieur Marton Millers. De toute façon je trouvais déjà juste affreux qu’il veuille le tuer juste pour me faire chier et me faire encore plus de mal qu’il ne m’en avait déjà fait. Je réalisais vraiment qu’il me prenait depuis tant d’année pour son trophée, son objet, j’étais sa chose qui représenter fierté et pouvoir. Et je devais rester pour lui monter sa supériorité et qu’il était le meilleur. J’aurais dû être sa fierté, sa petite princesse… comme quand j’étais petite fille. Je repensai très rapidement à ses bons moment très court que je gardais de moi petite fille où mon père était un vrai papa, dans son genre mais jamais méchant, sans jamais me toucher. J’étais son trésor et après tout s’est envolé comme un château de carte. Je l’écoutais toujours, le regard un peu dans le vide mais quand il reprit la parole je relevai mes yeux pour le regarder. « Il m'a pas reconnu de suite. Je l'ai obligé à me dire pourquoi il voulait tuer ce type et... Il m'a dit des choses... Qui m'ont mis hors de moi. Il m'a parlé de l'avortement... » Lorsque j’entendis le mot avortement sortir de sa bouche. Je me pétrifiai sur place, sans bouger, les yeux bloquer sur lui. Il était au courent, se connard lui avait dit comme un con ! Même s’il ne l’avait pas reconnu il n’aurait jamais dû lui dire… ça montrer bien à quel point il n’avait aucun respect pour rien. Je me glaçais, je sentais des larmes monter à mes yeux. Je détournais la tête de Marton, regardant à l’opposé de lui. Je ne voulais pas qu’il me voit pleurer, je ne voulais pas qu’il me voit encore plus malheureuse que je pouvais déjà l’être. Même si j’étais remplie de bonheur de le retrouver de savoir mon père mort. Il y avait des sujets qui m’étaient bien trop dur encore à accepter. Marton avait dit que ça l’avait mis hors de lui… aurait-il voulu de cet enfant ? Lui qui voyage dans le monde entier pour semer la mort ?… Pourtant je l’imaginais tellement comme le père de mes enfants, il est si gentil et attentionné malgré son masque d’indifférence. Je voulais que ce soit lui, ça aurait pu être lui si mon père n’était pas intervenu ! « Je... Je l'ai tué. Pour plein de raisons que tu connais déjà. » Oh oui j’imaginais bien ses raisons et elle était nombreuse ! Déjà je savais officiellement que mon père était mort…  Et ça je lui en serais éternellement reconnaissante. Un changement radical mais nécessaire. Mais finalement pour le moment ça ne me faisait rien, ni bien ni mal. Je devais encore être sous le choc de tat de chose. Je portai ma main sur ma bouche, voulant cacher mon visage et mes émotions. J’essuyais discrètement la larme qui couler de mon œil.

« Je le voulais … je voulais le garder. Une partie de toi que j’aurais gardé pour toujours avec moi, malgré la distance tu aurais toujours était présent… il a pas voulu. Il m’à forcer je ne voulais pas ! »

Je me mis à pleurer, sanglotant tout en fermant les yeux. Certainement pas pour mon père mais pour tout ce qu’il m’avait fait, les coups, les humiliations, notre bébé qu’il avait tué, pour moi c’est ce qu’il avait fait, il l’avait tué ! Je sens le bras de Marton sous mon cou et une autre qui m’attrapa le bras et me dire doucement contre lui. Je me laisse rouler dans le lit. Je pose mon visage contre lui, tout en pleurant. Ça ira mieux dans quelque minute que je me serais calmé. Je le sens et je l’entends me réconforter. Je sens ses bras autour de moi, sa chaleur je me sens mieux. Je me sens toujours mieux avec lui de toute manière. Je ne veux plus sortir de ses bras.

Je sens qu’il veut qu’on change de sujet, il est adorable. Sans rien dire je me rallonge convenablement dans le lit, le regardant partir chercher la télécommande de la télévision. Je sèche mes joues avec ma main quand il a le dos tourné. « Tu veux mettre la télé? » J’acquiesce d’un hochement de tête. Je me redressai doucement pour ne pas me faire mal une nouvelle fois. Comme ça j’étais super calé pour regarder la télé. Il s’avait que j’adorais la télévision. Il savait bien trop de chose sur moi, du moins il connait par cœur la June de 15 ans l’ayant espionné pendant des mois. Ce que je mangeais, mes habitudes de vies tout… je n’avais pas beaucoup changé en fait en 5 ans. J’avais juste grandi, j’étais devenu plus têtu, plus chieuse et plus forte. Mais j’avais toujours mes habitudes de gamine. Dessin animé et tout le reste. Je le sens revenir près de moi. Son bras derrière mon cou, je pose ma tête contre son épaule, je me sens mieux près de lui. Je ne veux plus partir d’ici ! Avec ma main j’attrape son autre main qui est libre et entre lasse nos doigts. Caressant doucement sa main avec mon pouce. « Merci » c’était la seule chose qui me venait. Je réalisais qu’il ne reviendra plus jamais. Qu’il ne débarquera pas dans la chambre, sans insulte plein la bouche, sans violence… Marton l’aurait attendu au tournant de toute manière. Mais il était plus là… l’appartement était en bordel, je me voyais déjà jeter toutes ses affaires, je voulais les bruler ! Ne plus les voir ! Je ne verrai plus jamais ça tête de con ! Plus besoin de le supporter, de l’entendre de le sentir… Mes yeux bugeait sur la télé sans la regarder réellement. « Il ne reviendra plus … Je réalisais finalement la chose doucement. … Merci » Je ne trouvais rien de mieux à dire pour le moment. Juste le remercier. Le remercier d’être là et d’avoir fait ça pour moi, sans argent, sans contrat sans rien. Juste par amour, juste pour moi uniquement. Je savais que c’était une des plus belles preuves d’amour qu’il pouvait faire… bizarre ? Pas pour moi, ni pour lui, on était coupé du monde, dans notre monde ! Je tourne mon visage vers lui, arrêtant de fixer la télévision bêtement. Ça fait cinq quand que je voulais le lui dire.

« Je t’aime. »

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MessageSujet: Re: Même après 5 ans ça dure toujours - Marton Même après 5 ans ça dure toujours - Marton EmptyVen 31 Jan - 22:09

Te revoilà
June&Marton

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Il fallait qu'on se réapprenne, qu'on s'apprivoise une seconde fois, que l'on se redécouvre, sans préjugés ni attentes envers l'autre. Qu'on recommence tout à zéros. Elle semblait plutôt satisfaite de la disparition de son père. Satisfaite de ne plus avoir à subir ses coups. Ne plus avoir à espérer quelque chose de lui et tout se reprendre. Tout ça était derrière elle. Presque tout. Ses paroles sur notre enfant me firent froncer les sourcils, crisper les traits de mon visage. Elle se mit à pleurer et j'étais désemparer. J'aurais aimé savoir pleurer pour l'accompagner, lâcher tout ce que j'avais en moi. Ça devait faire du bien d'extérioriser, de tout laisser s'échapper. Mais je n'y arrivais pas. Tout restait en moi et formait une énorme boule. J'attrapai doucement June et la serrai contre moi. Mes yeux s'humidifiaient sans parvenir à s'exprimer. Mon étreinte se voulait à la fois forte et douce. Je caresse d'une main les cheveux de ma belle tout en la câlinant, la serrant contre mon cœur dont les battements s'étaient étrangement multipliés. Je dépose un baiser sur son front. Je ferme les yeux assez fort sous l'émotion. J'aurais pu lui dire que moi aussi. Oh moi aussi si tu savais June, comme j'aurais voulu garder cet enfant. Mais je ne le faisais pas, parce que j'étais comme ça, je gardais tout enfouis, tout au fond de moi. Il fallait qu'on se change les esprits, il fallait qu'elle pense à autre chose. Rien ne servait de penser encore et encore à cela. Elle avait eu assez d'émotions comme ça pour aujourd'hui. Il fallait que je trouve de quoi lui occuper l'esprit. J'étais là pour la rendre heureuse, pas pour la détruire... C'est ainsi que j'eus l'idée d'allumer la télévision et de lui donner la télécommande. Je savais qu'elle aimait ce genre de loisir. Et moi, j'avais appris à l'apprécier à ses côtés.

Quelques mots lui vinrent. Elle réalisait que son père ne viendrait plus, plus jamais, et au lieu de le pleurer, elle me remercia. J'étais si soulagé. Elle savait. Elle savait tout de mon métier, de ce que je faisais, et elle m'aimait malgré tout. Elle m'aimait moi, pour ce que j'étais, et le reste ne la dérangeait pas. Elle me connaissait mieux que moi-même, tout comme je la connaissais par cœur. Son regard se tourne vers moi et j'en fais de même, lui adressant un léger sourire. Ces mots sortirent de sa bouche. Des mots que je n'avais jamais entendu, et que je n'avais moi-même jamais prononcé. Je t'aime. Comment réagir à cela? Si elle savait comme ces petits mots tout simples m'avait chamboulé émotionnellement. Je ne réponds pas de suite, comme sous le choc des émotions. Je passe doucement mes doigts sur sa joue, puis la serre doucement contre moi. Ces mots mirent du temps à sortir, mais au moins ils étaient plus que sincères, ce n'était pas une réponse telle un instinct, un réflexe. Ils étaient comme soufflés près de l'oreille de June.

Moi aussi... Tellement...

Je dépose un baiser sur sa joue puis m'éloigne doucement d'elle, un regard inquiet sur mon visage.

As-tu toujours aussi mal?

J'étais si doux avec elle, ça en devenait paradoxal. J'étais maladroitement attentionné. J'avais envie de la cajoler, de prendre soin d'elle, d'être à ses petits soins. Et j'eus l'idée du siècle, un truc tout bête qui lui ferait certainement très plaisir. Je lui adresse un sourire et me lève.

Je reviens tout de suite.

Je descendis à l'accueil de l'hôtel et remerciai la dame qui nous avait aidé en lui donnant quelques billets pour la chambre. Je lui demandai ensuite s'il était possible d'avoir un verre de jus d'orange. Cette femme était incroyablement serviable et gentille, toujours le sourire aux lèvres. Je lui adressai à mon tour un sourire en signe de remerciement, et elle me donna un verre de jus. Je remontai ainsi à la chambre, refermai derrière moi, et apportai le verre à la demoiselle.

Rien que des vitamines pour reprendre des forces.

Je lui adresse un clin d’œil en la rejoignant dans le lit.
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MessageSujet: Re: Même après 5 ans ça dure toujours - Marton Même après 5 ans ça dure toujours - Marton EmptyVen 31 Jan - 23:54







 ❝ Même après 5 ans ça dure toujours ❞
~ Marton M. & June L. ~







Son étreinte était si réconfortante. J’appréciais ses moments avec lui-même si le contexte n’était pas agréable. Le principal c’est qu’il était là, près de moi, pour moi. Je savais très bien qu’il ne dirait rien, qu’il ne réagirait pas. Il en avait déjà bien trop dit en disant que mon père lui avait dit des choses le mettant hors de lui… c’était déjà bien assez pour comprendre qu’il lui en voulait de ça. Son étreinte tendre et forte témoigner de son amour et du courage qu’il me donnait pour avancer. Maintenant qu’il était là, je devais oublier le passer, ou du moins apprendre à vivre avec, jusqu’à la fin de ma vie sans jamais rien regretter, sans plus jamais en pleurer et y repenser malheureusement. Si le destin a fait ça ce n’est peut-être pas pour rien, pour mieux nous retrouver. Et si Marton voulait des enfants avec moi et bien je ferais tout pour être la meilleure mère au monde eux et pour le rendre fière lui… j’arrêterai l’alcool, la fête, la drogue, la clope tout ! Pour lui je serais prête au plus grand des sacrifices !

Je prends la télécommande qu’il me donne et zap, zap, zap… jusqu’à tomber sur des dessins animé, sinon c’était film d’action, action, mélodrame, film d’amour… c’est bon ! Je préférais les dessins animés au moins c’était con pas besoin de réfléchir, de se prendre la tête au pire ça faisait un peu rire. Je remarque que ces deux mots que je lui ai dit on l’effet d’une bombe en lui. Comme le fameux soir qu’on avait passé tous les deux à Los Angeles où j’avais défoncé à coup de pieds avec hargne et sans regret la porte de ses sentiments ! Il était pareil. J’avais le don de lui faire faire des tsunamis d’émotion, j’étais un raz de marée qui chambouler tout sur mon passage. Je l’avais changé. Je supposais qu’il n’avait pas de famille, pas d’ami, rien… il n’avait que moi. C’était triste quand même. Ne devoir avoir aucune vie sociale… mais pourquoi moi ? Pourquoi s’ouvrir à moi… qu’est-ce que j’avais de spécial après tout ? Je lui demanderai, tout comme pourquoi avoir choisi ce métier… comment ? Pourquoi ?… Je suppose que ça ne nous pète pas au visage comme vouloir faire pompier ou autre…  Il ne répond pas… il reste silencieux. Bon Dieu dit moi quelque chose là quand même ! Je continuai de le regarder avec insistance, je faisais ça quand je voulais une réponse, il n’aime pas qu’on le fixe. Pour le faire tourner en bourrique d’ailleurs c’était génial soi-disant passant! Je sens ses doigts passer sur ma joue, me provoquant un petit frisson de sentir sa peau contre la mienne, sa main chaude contre moi. Je le sens me prendre dans ses bras, je me laisse faire. Je n’ai même pas la motivation de contester ou de le taquiner. Je suis bien trop out pour faire quelque chose. Je me retrouve coller contre lui, mon visage près du sien. « Moi aussi... Tellement... » Il approche son visage déposant un baiser sur ma joue. Je ferme les yeux du temps de son bisou. J’avais aimé, je voulais qu’il recommence encore et encore !

Allonger sur le côté, ma main sous ma joue gauche, je continue de le regarder, le dévisageant comme je l’aimais, comme je le trouvais beau. Je ne voyais même pas la différence d’âge impressionnante qu’on avait, je m’en moquais j’étais tombé amoureuse de lui comme il était. « As-tu toujours aussi mal?Ca va un peu mieux… » Je le vois sourire et se lever. Il trouvait ça drôle le fourbe ? « Je reviens tout de suite. » Je ne bouge pas. Je ne réponds rien, le suivant du regard, avant de me mettre à bailler et couinant car je me suis fait mal une fois de plus à la lèvre. Je me remis sur le dos, dans le lit, regardant le plafond. Pliant mes jambes sur le lit, je passai ma main sur mon ventre qui m’était encore un peu douloureux. Je soulève mon T-shirt j’ai un énorme hématome qui apparait sur le côté. J’avais presque peur de voir on visage dans un miroir… il faudra bien que demain j’aille voir à quoi je ressemble. Je ne pouvais pas compter sur Marton. Il avait dû voir des trucs bien plus horribles que moi… du coup dans tous les cas j’étais affreuse mais jamais plus pire. Je l’entends ouvrir la porte et revenir avec un verre de jus d’orange. Je me mis à sourire, ça me rappelait quand j’étais plus jeune, et qu’il me déposait toujours un verre de jus d’orange quand je dormais… comme s’il avait honte d’être gentil. On était que deux, ça ne pouvait être que lui, mais je ne le voyais pas. Un enfant ! Il était trop adorable. « Rien que des vitamines pour reprendre des forces. » Je rie doucement en m’asseyant doucement dans le lit, collant mon dos contre la tête de lit. Je pris le verre qu’il me tenait avec un gentil sourire.

« Merci, c’est gentil »

Il me rejoint dans le lit. Son petit clin d’œil me faisait fondre. J'avais l'impression d'avoir un serviteur qui comblait tout mes désirs sans les demander. Il me remplissait de bonheur. En buvant mon verre je le regardai discrètement. Il m’avait tellement manqué et je l’aimais tellement. Je bue la moitié du verre et posa celui-ci contre ma tempe droite car il était frais. Humm ça me fit un bien fou ! C’était agréable ! Je ferme les yeux quelque seconds, ça piquait un peu mais ça faisait du bien un peu de froid. J’avais l’impression que ma tempe allait exploser par le feu qui y régner à l’intérieur ! Je me mis à bailler en faisant attention de ne pas ouvrir trop grand la bouche. Je fini mon verre de jus d’orange. Marton regardait la télévision. Dans un petit geste furtif je posai le coin du verre froid sur sa joue. Il me regarda surprit par le froid. Je le regardai, souri ou pouffa comme une gosse. J’étais contente de moi c’était ça le pire. Je m’allongeai dans le lit, posant le verre par terre au pied du lit. Je me tourne dans sa direction et pose ma tête sur son épaule musclé, mon bras gauche sur sa taille. Le bout de mon nez touche le sien. Je lui fais un petit clin d’œil car la aussi j’ai mal. Je m’approche et lui fait un petit bisou sur les lèvres avant de lui dire en murmurant.

« Pourquoi moi ? Qu’est-ce que j’ai de spécial … »

Surtout à l’époque j’étais une adolescente, rien que ça, ça freine n’importe quel homme… une ado excentrique, exubérante, ultra sociable, avec une vie de merde. Je n’avais pas spécialement changé. Pourquoi il n’est pas avec une fille blonde platine au gros sein ? Une fille super discrète ? Une femme de son âge… Il pouvait très bien me retourner la question. Qu’est-ce qu’une gamine de 15 ans pouvez trouver à un vieux de 36 ans et toujours aujourd’hui. Moi j’avais la réponse. Je ramène ma main sur son torse, dessinant la forme de ses muscles avec mon indexe délicatement.

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MessageSujet: Re: Même après 5 ans ça dure toujours - Marton Même après 5 ans ça dure toujours - Marton EmptyMar 4 Fév - 22:05

Te revoilà
June&Marton

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Et un jour une femme dont le regard vous frôle vous porte sur ses épaules comme elle porte le monde et jusqu'à bout de force recouvre de son écorce vos plaies les plus profondes.

Je crois que le jus d'orange lui avait fait plaisir. En tout cas je l'espérais. Je n'étais pas très doué avec les petites attentions, je ne savais pas trop m'y prendre, je n'étais pas trop à l'aise avec ça. Mais j'avais envie de faire plaisir à June. Alors je faisais avec les moyens du bord, en espérant que cela lui rappelle de bons souvenirs, de quand on était bien, nous deux, que chaque matin elle se réveillait avec un jus d'orange sur sa table de nuit. Un petit clin d’œil au passé. Mais ça serait encore mieux maintenant. Je me le promettais. Je le promettais à June. Je m’essayai dans le lit, et retirai mon tee shirt. C'était plus confortable ainsi. J'avais envie de retirer mon pantalon, car le jean dans le lit c'était moyen. Mais allez savoir pourquoi j'étais gêné de le faire. C'était totalement stupide, mais le fait d'avoir été séparés si longtemps... Je n'osais pas. Pas tout de suite. Je sais pas. Mon regard se plongea dans le dessin animé, et je me laissai bêtement aspirer par l'image et le son. Mais soudain, quelque chose me sortit de ma concentration. Quelque chose qui me fit sursauter. Du froid. Du verre gelé sur ma joue. Je ris légèrement, voyant June fière de sa blague. Elle n'avait pas changé, j'en étais heureux. Je l'aurais bien chatouillé histoire que l'on rit un peu comme des enfants, mais je risquais de lui faire mal, et je le refusais. Je me contentai de lui tirer la langue. Oui, j'avais fait ça. Vous me direz, et bien quoi? C'est totalement banale. Mais non, pas venant de moi. Venant de moi, c'était comme danser en slip léopard au milieu d'un groupe de nazi. Enfin vous voyez l'idée quoi. C'était inconcevable que je me lâche ainsi. Ça restait assez retenu, mais c'était là. Ça valait ce que ça valait.

Le contact de ses lèvres sur les miennes me fait frissonner. C'était si bon de sentir ça à nouveau. Pour de vrai. Pas avec des femmes que je n'aimais pas, ou même avec des prostituées. Elle était là. Elle et elle seule. Et le simple fait d'être à ses côtés me changeait. En bien? Je l'espère. Oui, c'était ça que j'aimais chez elle. Elle me rendait meilleur. Elle me rendait... Humain. Tout simplement. Elle me ramenait à la vie. Mais sa question me chamboula un peu. Je ne savais pas trouver les mots pour ce genre de choses. Je n'étais pas un beau parleur. Je n'étais pas poète. J'avais peut être au fond une âme romantique, mais si profonde qu'elle ne ressortait qu'à travers des verres de jus d'orange. Mon regard dévore celui de June.

Tu sais je... Je suis pas très doué pour parler de ça. Je ne sais pas trouver les bons mots. Je ne sais pas faire. Je...

En fait, j'avais des choses qui me venaient en tête, comme dit plus haut, elle me rendait meilleur, elle me rendait joyeux, elle faisait naitre l'homme en moi. Mais encore fallait-il que je parvienne à le dire, que les mots ne restent pas bloqués dans ma bouche pour s'évaporer doucement sans être prononcés. Puis je me rappelai de notre... "rencontre".

Tu vois, quand je t'ai enlevé disons. J'aurais du te tuer, c'était la procédure, je l'ai fait plusieurs fois. Mais... Je n'ai pas réussi à appuyer sur la gâchette. Je sais pas comment expliquer. Tu... Tu réveilles des choses. Des choses en moi. Tu... Tu me rends meilleur.

Nul. Nul à chier. Bon à jeter. Je devais parler d'elle et je parlais de moi. Aller Marton, c'est pas la mer à boire, juste quelques mots. Tu pourrais dire qu'elle est douce, belle, tendre, que son sourire te fait fondre, que tu pourrais mourir dans ses bras, que sa peau contre la tienne te fait frémir... Pourquoi aller chercher si loin, si compliqué??

Je m'explique très mal désolé. Tu vois... Sans soleil, les hommes ont froid, ils se meurent, c'est une nécessité, pas seulement pour leur bonheur mais aussi pour leur vie. Ben toi, tu es comme le soleil.

Bordel c'était vraiment nul. J'avais honte, j'avais envie d'aller me cacher et ça se voyait clairement, surtout pour June qui me connaissait par cœur. Je me sentais si mal. Je souris d'un air gêné.

C'était nul désolé, je t'avais prévenu. Je crois que je suis meilleur avec des verres de jus d'orange qu'avec des mots.

Je ris d'un air amusé et gêné à la fois. Moi aussi je voulais savoir. Je voulais savoir ce qu'elle pouvait trouver à un type 21 ans plus vieux qu'elle, tueur à gage, et sans vie sociale, qui l'a kidnappé et assommé. Ses goûts étaient tout de même assez spéciaux il faut l'avouer.

Et... pourquoi moi?

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MessageSujet: Re: Même après 5 ans ça dure toujours - Marton Même après 5 ans ça dure toujours - Marton EmptyMer 5 Fév - 15:43







 ❝ Même après 5 ans ça dure toujours ❞
~ Marton M. & June L. ~







Je le regarde retirer son t-shirt discrètement comme si je ne devais pas, pourquoi me cacher de son regard? Après tout? On était… Ensemble? Normalement oui on était un couple je présume! On allait certainement plus se quitter, vivre ensemble. Je l'avais déjà vu nu, j'avais perdu ma virginité avec lui, ça faisait cinq quand que je l'attendais. Et je rougissais comme une adolescente en le voyant tors nu. Je n'avais pas oublié à quel point il était beau et aussi bien fait. Même avec le temps et son âge je le trouvais toujours aussi beau et toujours aussi fort et musclé même peut-être encore plus. Il avait surement continué de travailler en cinq ans! Je me colle contre lui, sentent le contact de sa peau nue chaude contre moi, je frissonne je ne veux plus partir. Je me sentais si fragile face à lui, il pouvait me tuer en un claquement de doigts... Mais il ne le ferait pas, il ne l'avait pas fait il y a cinq ans pourquoi aujourd'hui alors qu'il m'aimait, il venait de me le dire son regard trahissait son impassibilité!

J'ai été assez surprise lorsqu'il me tirait la langue. C'était si rare c'est moment où il se lâchait, où il se laisser aller, vivre tranquillement. C'était si rare, si inhabituelle. Bien que je sois habituer à son austérité, que je la respectais et que malgré tout je l'appréciais elle me changeait de ma vie désordonner et brouillon que j'avais. Il était droit, ranger, ponctuel et aimer les choses bien faite, soucieux que tout soit en ordre, il était solitaire, respectueux, adulte et silencieux. J'étais tout l'inverse et pourtant jamais je ne me lasser de lui ou je m'engueulais avec lui. Il est mon complément et mon équilibre entre ma folie destructrice, mes enfantillages, je parle tout le temps, je suis franche et rigole tout le temps. Peut-être que j'apporte un peu de vie finalement à sa vie et lui un équilibre à la mienne. Ce petit baiser n’à durer que quoi quelque seconde mais il m'a fait un bien fou. Ça faisait cinq ans que je l'attendais, cinq ans que j'en rêvais, de sa chaleur, de sa douceur et de ses lèvres. Je l'embrassai et je me fis une raison, c'est officiel j'étais amoureuse complètement et inévitablement de lui!! Je l'aimais bien plus que de raison. Sentir ses lèvres contre les miennes me fit battre bien plus fort mon petit cœur, j'étais dingue, complètement dingue de lui de tout ce qui le toucher tout ce qu'il était! « Tu sais je... Je suis pas très doué pour parler de ça. Je ne sais pas trouver les bons mots. Je ne sais pas faire. Je... » Je le regardais sincèrement en lui accordant un sourire. Je le connaissais et je savais qu'il n'était pas à l'aise avec les mots, et encore moins faire des phrases à s'exprimer faut dire qu'on ne devait pas lui demander de parler dans son boulot. Et vu qu'il était souvent seul... Il n'avait pas beaucoup de gens avec qui parler. Je luis dis en murmurant pour le rassurer «  Je sais. » Je me souvenais encore des deux mois passer avec lui, où il commençait à se décoincé, à parler un peu, petit à petit... j'espérais que la confiance aller revenir, on devait se réapprendre, l'un et l'autre. Il n'avait pas vraiment changé et moi non plus, on avait juste grandi et vécu de mauvaise chose. Il n'y aurait pas raison pour que l'on ne s'aime plus, on était dingue l'un de l'autre! « Tu vois, quand je t'ai enlevé disons. J'aurais dû te tuer, c'était la procédure, je l'ai fait plusieurs fois. Mais... Je n'ai pas réussi à appuyer sur la gâchette. Je sais pas comment expliquer. Tu... Tu réveilles des choses. Des choses en moi. Tu... Tu me rends meilleur. » Je me mis à rougir légèrement aux joues, sans même m'en rendre compte. Il était adorable je trouvais ça beau à sa manière de dire les choses. Je le rendais meilleure? Je me sentais honoré et importante à ses yeux. Je lui souris, gêné par ce qu'il disait. « Je m'explique très mal désolé. Tu vois... Sans soleil, les hommes ont froid, ils se meurent, c'est une nécessité, pas seulement pour leur bonheur mais aussi pour leur vie. Ben toi, tu es comme le soleil. » Je restai bête devant ce qu'il venait de me dire, c'est MON Marton à MOI qui me disait ça...? Pas possible... Il avait trouvé ça tout seul? Il le pensait, il le comprenait... Je restai... sans réaction, sous le choc à quel point j'étais ému par ce qu'il venait me dire... Je n’eus pas le temps de lui dire quelque chose qu'il me répondit aussi tôt, «C'était nul désolé, je t'avais prévenu. Je crois que je suis meilleur avec des verres de jus d'orange qu'avec des mots.» Il n'y avait rien de nul dans ses propos, il était beau parce qu'il sortait de sa bouche et de son cœur. Je m'approchais de lui doucement pour ne pas me faire mal. Je me soulevai avec mes bras pour lui monter dessus m'allongeant sur lui. Mes mains sur son torse mon menton dessus, mon regard en face de lui et je lui dis, le regard plongeait dans le sien. Il semblait gêner, non pas de notre proximité mais parce qu'il m'avait dit.

«  Tu es le meilleur dans tout ce que tu fais, n'en doute jamais. Ne sois pas gêné! Pour quelqu'un qui ne sait pas parler on ne m’a jamais dit de chose aussi belle. Et ce n'est pas nul, parce que ça sort de toi pas de quelqu'un d'autre. Tu n'es pas nul au contraire je suis ému par tout ce que tu viens de me dire. » Je me penchai vers son visage pour embrasser ses lèvres langoureusement, un vrai baiser d'amoureux depuis le temps que je le voulais et que j'en rêvais. Je déposai mes mains sur ses joues. Quand notre baisé d’interrompu, mes lèvres effleurant encore les siennes je lui dis dans un petit murmure « Tu es tout pour moi mon amour. S'il n'y avait pas d'univers il n'y aurait pas de soleil. » Je lui souris, mes mains descendant sur son cou puis revenant sur son torse. Je déposai un bisou tendre sur sa joue avant de me déposer doucement une nouvelle fois contre lui, j'évitais de forcer sur mon ventre qui me faisait encore mal. « Et... pourquoi moi? » Je souris le regard me perdant dans le sien, il y avait tellement de chose pour que ce soit lui et pas quelqu'un d'autre.

«  J'ai jamais aimé les garçons gamins, immature, les garçons de mon âge en gros. J'essayais de chercher quelqu'un de fort, d'adulte, quelqu'un sur qui je pouvais compter, sur qui je ne serais pas déçu et qui pourrait me protéger... Je pense que je cherchais à la fois un père, celui que j'aurais voulu avoir mais aussi l'homme que j'aurais voulu qu'il soit pour moi et pour une femme. Ma vie est un bordel que j’ai jamais réussi à comprendre et qui m’a toujours échapper. Et tu es arrivé... Il y a cinq ans tu m'as impressionné, par ta carrure, ta virilité et ce qui m'a fait tomber amoureuse de toi c'est ce que tu es. L'opposé de ce que je suis mais tu m'apporte un équilibre que je n'ai jamais trouvé avec personne. J'ai même pas regarder ton âge, j'ai même pas chercher à réaliser les conséquences, l'importance, rien. Rien ne comptait à par ce que tu étais, ce que tu dégages et c'est de ça que je suis tombé amoureuse, d'un homme mur qui pourrait m'apporter tout ce que je désirais, de grande sensation, des choses vrais, rendre à ma vie un équilibre et apprendre à aimer quelqu'un ... »

Je lui dis franchement ce que j'avais sur le cœur, sans réfléchir à comment tourner ma phrase. Je lui dis les choses comme elle venait dans mon esprit, comme mon cœur me dictait mes phrases. C'était gauche, maladroit, peut-être cru mais c'était moi, une gosse qui ne fait attention à rien sauf à lui. Mon coeur battait très fort dans ma poitrine, je sentais le sien également à travers. Je trouvais ça agréable de le sentir se mouvoir.

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MessageSujet: Re: Même après 5 ans ça dure toujours - Marton Même après 5 ans ça dure toujours - Marton EmptyMer 5 Fév - 20:26

Te revoilà
June&Marton

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Ses paroles étaient sincères et belles, bien que je n'aimais pas beaucoup le fait qu'elle recherche une stabilité paternelle chez moi. Mais en même temps c'était évident. Peu importe. Elle m'aime sans conditions, et c'était tout ce qui comptait. Je crois qu'elle avait aimé mes paroles malgré tout. Mais peu importe. En fait, à ce moment précis, je ne pense à rien d'autre qu'à son regard vert craquant qui me fixe. Je sens le doux poids de son corps sur le mien, je la sens tout contre moi. Cela faisait si longtemps. Si longtemps que je n'avais pas ressenti ce genre d'émotion. Ses lèvres se rapprochent des miennes pour un véritable baiser cette fois, et je ne le laisse pas s'échapper. Je le rattrape, je le dévore, je le prolonge tendrement, délicatement, je ne veux pas lui faire mal. Ma main caresse doucement son dos jusqu'à arriver à l'extrémité de son tee shirt que je relève doucement, caressant sa peau si douce, chaude et exquise. Ce sont des frissons qui parcourent mon corps. Une chaleur qui m'envahit. Je détache enfin mes lèvres de siennes pour l'observer. Elle était si belle. La voir blessé me détruisait, mais j'essayais de passer outre pour cette fois. Ma main se glisse tout doucement dans ses cheveux. Si lentement, les effleurant. Mes doigts atteignent l'élastique qui lui entoure les cheveux et le détachent doucement, libérant sa coiffure. Je laisse tomber l'élastique un peu n'importe où, et passe mes doigts dans l'intégralité de ses cheveux bruns. Je me redresse doucement, emprisonnant ses lèvres des miennes sans lâcher ses cheveux. June était toujours au dessus de moi, un genou de chaque côté de moi. Je serais incapable de décrire ce que je ressentais en ce moment. C'était... A la fois agréable et désagréable, car incontrôlable. Ça faisait mal et du bien. Assez pour vouloir continuer, encore et encore, pour toujours. Je retire avec délicatesse le haut de ma princesse. Elle était là, contre moi, pour moi, juste pour moi. Et je n'étais là rien que pour elle.

Elle était ainsi plus grande que moi, et j'aimais l'observer d'en bas, ce petit bout de femme, si forte pourtant. Ses mains sont chaudes. Mes émotions m'envahissaient. J'étais comme un volcan. J'étais éteins, tout le temps, sauf avec June. J'étais en éruption. Marton. Tueur à gage insensible. Il peut tuer sur une enfant s'il le faut. Mais là, quand June le regarde dans les yeux et le caresse, il devient un enfant empli d'émotions. D'ailleurs, au moment où je vous parle, on peut voir ses yeux s'humidifier et se remplir d'émotion dues aux retrouvailles, à ce qu'il ressent. Il n'était pas habitué. Il gardait tout enfoui au fond de lui, et il n'y avait qu'elle pour le rendre si sensible. Mais il était bien trop timide pour l'avouer. Voilà pourquoi ce texte était à la troisième personne. Mais passons.

Mes yeux dévorent June tandis que je retire délicatement son haut. Mes mains sont dans son dos, la rapprochant doucement de moi. Je blottis mon visage dans son cou et y passe délicatement ma langue avant de le mordiller doucement. Mes mains caressent son dos tout en la soutenant, la laissant se laisser aller légèrement en arrière. Je l'embrasse tendrement puis la dévore à nouveau des yeux. Elle avait grandi en cinq ans c'était une certitude. Elle avait changé depuis la dernière fois que je l'avais vu. Elle était plus belle que jamais. Je n'osais pas trop la caresser d'avantage. Son hématome au ventre était imposant et certainement très douloureux. Je lui adresse un sourire sincère.

Tu es magnifique.

Tant d'émotions sur mon visage comme on n'en voyais jamais. Elle était la seule privilégiée à me voir ainsi. Je savais qu'elle aimait quand je me lâchais un peu plus avec elle, quand je me décidais enfin à lui sourire, à lui parler. Ils ne s'étaient connus que deux mois et Marton avait déjà beaucoup parlé. Beaucoup trop en fait. Jamais elle n'aurait du connaitre son métier. Mais elle avait le pouvoir de le bouleversé. Et pour elle, il a enfreint pas mal des règles qu'il avait appris.

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MessageSujet: Re: Même après 5 ans ça dure toujours - Marton Même après 5 ans ça dure toujours - Marton EmptyMer 5 Fév - 23:41







 ❝ Même après 5 ans ça dure toujours ❞
~ Marton M. & June L. ~







Ses mains caresses mon dos avec douceur et en même temps passion. Je sens ses doigts chauds passer sur ma peau, me provoquent un frisson agréable dans tout mon dos, je courbe doucement mes reins par les frissons. Je me sens soudainement fiévreuse, je ne sais où donner de la tête. Entre ce merveilleux baiser, ses caresses. Trop de chose se mélanger pour moi, entre la douleur, l’adrénaline, la drogue encore présente, ma fièvre de ma bagarre d’y a plusieurs heures, et ma fièvre d’amour pour lui. L’excitation de le retrouver, de pouvoir le voir, le toucher et maintenant la tension amoureuse qui devenait excitation sexuel pour lui. Et depuis que j’avais quitté le Texas dieu sait que je me suis envoyé en l’air avec des mecs, en soirée, bourrée, défoncé, sobre. Mais ce n’était pas pareille qu’avec lui, déjà parce que eux je ne les aimais pas, j’en avais rien à foutre. Il n’était là que pour mes besoins primaires. Puis lui, c’était ma première fois, ma première découverte de l’intimité d’un couple, du fruit défendu… et je m’en souvenais comme si c’était hier ! Quand il me portait comme une princesse dans sa chambre de son petit appart à Los Angeles. Nos bouchent se séparent et je regarde mon tendre dans les yeux, avec passion et amour. Il était tout à moi je le dévorais du regard. J’avais tant envie de lui, depuis trop longtemps ! Je le sens glissais sa main dans mes cheveux, finissant par enlever mon élastique de mes cheveux, ceux-ci tombant comme une cascade contre ma peau et la sienne. Je reste allonger contre lui, ne pouvant pas me relever avec mes bras, ça me faisait bien trop mal. J’évitais de bouger le plus possible. Je penchais mon visage contre le sien embrassant son visage, le coin de ses lèvres, sa joue, sa tempe descendant vers le lobe de son oreille.

Marton attrapa mes mains et m’aide à me relever. Je suis assise sur lui, à genoux, de chaque côté de son corps. Je lâche délicatement ses mains, il me retire délicatement  mon haut. Je relève les bras pour pouvoir l’enlever et le jette un peu plus loin par terre. Je devais être bien plus différente qu’il y a cinq ans, j’avais pris des formes de femme. Même si à quinze ans j’avais déjà de la poitrine, aujourd’hui j’en avais bien plus, des hanches, des formes plus attrayantes de femme. Mon regard se posa sur Marton, avec un air sensuel et attirant. Mes joues devenaient légèrement rosé, j’avais très chaud, la tête me tournait de le voir aussi proche de moi, de le sentir aussi proche de moi. Il se redresse et me tien pour que je puise me mettre à l’aise sans avoir mal. Je me laisse entièrement faire par lui, j’ai entièrement confiance et je le lui montre en ne bronchant pas et me laissant entièrement faire. Je passe mes mains sur son torse musclé, laissant mes oncles de temps en temps caresser sa peau à la place de mes doigts. Je me mords la lèvre inférieure en voyant le regard de Marton remplie d’émotion, de sensation. Ça m’excité énormément, car je savais que c’était intense et fort en émotion pour lui. S’il en arrivait à ce stade, c’est que déjà, un il était bien avec moi, deux il se lâcher donc il était bien plus qu’heureux, et trois c’était toujours si imprévisible, si soudain que ça me rendez toute chose de savoir que j’en étais la cause ! Je sens son visage dans mon cou, ce qui me provoque un énorme frisson de bien-être. Je sens que la tête me tourne, je ferme les yeux pour me laisser guider par ses mains et tout ce qu’il voudra. Sa langue parcours mon cou, j’entre ouvre la bouche, j’étais bouillante ! Je passe ma main dans ses cheveux en arrière une autre de mes mains me tenant à lui tout en le caressant à son épaule.

Il me mordille le cou, ma respiration s’accélère, par la surprise un petit bruit fin sort de ma bouche. Je suis gêner et je ne comprends pas pourquoi d’ailleurs. J’avais fait bien pire avec d’autre mais là, c’était différent, c’était sensuel, c’était tendre et surtout amoureux. Il n’y avait pas question ici de baise ou de quoi que ce soit d’autre. C’était de l’amour ! Je ne voulais pas le décevoir, comme toujours d’ailleurs ! Il était plus vieux, plus d’expérience, j’en avais acquis depuis notre dernière fois ça c’est certain mais… je me trouvais gêner et timide sous ses yeux. Il me rendait complètement dingue. « Tu es magnifique. » Je rougis, par la chaleur, mon excitation, par sa faute ! Je lui souris amoureusement. Je me sens partir en arrière, délicatement je sens les mains de Marton me tenir au cou et dans le dos me posant contre le lit. Il était au-dessus de moi, j’avançais mon visage pour l’embrasser une nouvelle fois avec tant de passion et d’amour que je pouvais lui donner. Ma main gauche sur sa nuque, une poignée de ses cheveux dans ma main. L’autre caressant son ventre, descendant jusque sur son bassin. Je m’arrêtai à son pantalon. Allais-je avoir le courage, non l’audace… de lui enlever son pantalon. Il avait l’air d’en avoir très envie, et moi j’en mourrai d’envie également ! Ca faisait tellement longtemps qu’on s’attendait, que l’on se cherchait. Et puis … Marton avait l’air de faire attention à moi, de ne pas me faire mal… il ne me ferait pas mal. Ça ne sera peut-être pas la meilleure parti de jambe en l’air du monde vu mon état, mais elle restera gravé elle aussi parce qu’elle était unique, c’était nos retrouvailles après cinq ans. Les suivantes seront meilleures car déjà j’aurais ma forme. Mais au moins faire l’amour avec lui me détendra certainement bien plus, je dormirais bien mieux !! Je serais heureuse, en paix et dans ses bras. On dort tellement mieux après l’amour. J’attrape sa lèvre avec mes dents délicatement avec un grand sourire en le regardant avec un petit regard coquin, je le lâche et lui dis en le regardant dans ses magnifiques yeux verts.

« Et toi tu m’as manqué plus que de raison. »

Mon regard lui criait la passion qu’il animait en moi. « T’en as envie ? » Comme il y a cinq ans, sauf que cette fois ci, c’est lui qui a cherché la petite bête, à moi de savoir s’il veut. Même si je me doutais que la réponse était oui, j’aimais le taquiner. Toujours un peu plus loin un peu plus fort. Ma main longue sa ceinture et j’ouvre doucement le bouton de son pantalon et descend la fermeture éclair. Faisant descendre son pantalon d’une dizaine de centimètre pour attraper les fesses de mon amour avec mes mains, un sourire amusé aux lèvres. Je l’aimais à en mourir ce type, je tire son cou à mes lèvres, l’embrassant, le mordillant et remontant le long de son cou jusqu’à son oreille avec ma langue. Mordillant de même son lobe revenant à embrasser son cou, sa joue, tout ce que je pouvais embrasser à porter de mes lèvres. Je voulais le rendre fou !

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MessageSujet: Re: Même après 5 ans ça dure toujours - Marton Même après 5 ans ça dure toujours - Marton EmptyMer 12 Fév - 21:40

Te revoilà
June&Marton

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Ses courbes se dessinent et dansent sous mes mains. Mon corps retrouve son autre moitié et se meure de la récupérer enfin, de ne faire plus qu'un avec elle. Mes yeux verts, pendant ce temps, scrutent avec envie ma belle qui se rapproche de moi, amenant ses mains vers mon pantalon, provoquant des frissons dans l'intégralité de mon corps. Son regard croise le mien et semble me demander la permission d'aller plus loin, comme je l'avais fait la première fois. En guise de réponse, mes lèvres se jettent sur les siennes et les dévorent amoureusement. Profitant de cette approche, mes doigts agrippent dangereusement le bouton du pantalon de June et le détache délicatement. La jeune brune dont les cheveux glissaient sur ses épaules avec rébellion commençaient à prendre de l'assurance. Elle déboutonnait désormais mon pantalon et le descendait doucement. Je retirai celui-ci et le laissai tomber au pied du lit. La soutenant de mon bras gauche, j'aide June à retirer le sien sans qu'elle ne souffre. Elle était si fragile en ce moment même. Elle était forte car courageuse, mais son corps la lâchait. J'avais peur de lui faire mal, mais j'étais le plus doux possible, le plus délicat. Ma main était toujours dans son dos, autrefois présente pour la soutenir, désormais agrippée à elle pour mieux la serrer contre moi.

La chaleur de son corps, de sa peau. Le battement de son cœur battant contre mon torse. Ma main qui s'aventure vers les agrafes de son soutien gorge. Les détachant. Libérant doucement sa poitrine.  Le tissu balancé par dessus le lit. Ma main caressant son visage. Mon regard plonge dans le sien tandis que je me rapproche de plus en plus d'elle, voulant sentir son corps brûlant contre le mien, comme si sa chaleur faisait fondre la glace qui m'entourait. Celle qui faisait que j'étais si froid et inexpressif. Elle brûlait tout, elle changeait tout. Elle me changeait. Ma main quitte son visage pour se balader à nouveau, redécouvrir ce corps qui avait changé. Le redécouvrir et l'apprécier d'avantage, se délectant de chaque petite surface, de chaque partie de son corps. Elle me rendait fou. Elle me rendait humain. Pour de bon. Ma main descendit donc doucement dans son cou, effleurant sa peau du bout des doigts, comme une caresse si légère qu'elle en devenait presque inexistante, mais d'autant plus désirable. Descendant sur son épaule, s'attardant avec autant de légèreté sur sa poitrine, prenant soin de prendre tout son temps, descendant plus bas encore, le long de son ventre - évitant les hématomes sur son chemin -, de l’aine. S'attardant avec plus de ardeur sur l'intimité de ma princesse. La caressant d'abord par dessus le tissus, mes doigts se glissent ensuite doucement derrière l’élastique afin de retirer le dernier vêtement qui recouvrait le corps de la belle. Mon corps se collant à nouveau contre le sien, une main derrière son dos, la serrant doucement mais avec passion, mon autre main s'appliquait à lui donner du plaisir.

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MessageSujet: Re: Même après 5 ans ça dure toujours - Marton Même après 5 ans ça dure toujours - Marton EmptyDim 16 Fév - 14:19







 ❝ Même après 5 ans ça dure toujours ❞
~ Marton M. & June L. ~







Je me sens si bien, là, dans ses bras. Entre ses mains, sous la chaleur de ses caresses qui m’enivre, me font tourner la tête. Je ferme fébrilement les yeux c’est si bon de le ressentir près de moi. Je ne sais pas comment le dire, comment le retranscrire… cette vague d’émotion qui me frappe et si violente, elle m’emporte et me frappe durement mais elle est si tendre et si importante pour moi. J’ai mal, je souffre mais je continue, j’en ai besoin, j’ai besoin de le savoir près de moi, de le sentir contre moi. Ca fait cinq ans que j’attendais ça, cinq ans que j’en rêvais. Mon cœur me dictait mes actions bien plus que ma raison. A cette seconde même je pense que ma raison n’était plus en sa présence. Il venait de tout rayer comme un simple trait de stylo, mon père, ma souffrance, mon ancienne vie, ma peine et ma douleur moral. Il avait tout balayé comme le vent, sans argent, échange, sans contrat, il ne voulait qu’une chose que je lui donnais sans qu’il ne me le demande… mon amour. Un amour pur, sincère et vrai. L’amour fort et puissant que j’avais pour lui depuis tout ce temps, je l’aimais bien plus que de raison, bien plus que tout ce que je pouvais espérer sur terre, plus fort que n’importe quoi. Je sens ses lèvres contre les miennes, qui m’embrassent avec temps d’amour. Je sens à travers ses gestes, son toucher tant de sentiment que je n’avais jamais ressenti avec d’autre –en même temps baisé pour baisé- mais ce qui m’ému d’autant plus c’est que ça venait de lui. De Marton. Ca me semblais irréel, lui qui ne dévoile rien de lui, strictement rien… il demeure une plaque de marbre, bel mais sombre. Je ne sais jamais ce qu’il pense, ce qu’il éprouve. Je me souviens encore quand j’étais chez lui, plus jeune. Il ne me montrait rien, strictement rien. J’en avais pris l’habitude, si je voulais savoir je n’avais cas demandé. Il avait mis du temps pour moi à s’ouvrir ne serait-ce qu’un peu. Mais là c’était lui qui allait me faire devenir folle ! Je plonge mon regard dans le sien, qui me dit tellement de chose, des choses merveilleuses et belles. Je l’embrasse avec passion, mes mains sur son visage. Il m’attrape délicatement pour me coller à lui, s’asseyant sur le lit. Je me laisse faire entre ses mains. Je ne quitte pas ses lèvres, prenant appui sur mes genoux, l’une de mes mains quitte son visage pour se balader sur son corps chaud et virile.

Ses caresses m’enflamment comme jamais je ne l’avais été. J’avais une furieuse envie de lui, de son corps ! On était tous les deux enflammés par une passion amoureuse sans précédent. Je sens ses doigts enlever doucement mon soutien-gorge, je me laisse faire, je suis entièrement sienne. Pour l’éternité. A jamais. J’entre ouvre ma bouche pour respirer, mon cœur s’emballe, ma peau frissonne sous toute cette tendresse. Ma respiration est haletante, j’ai la tête qui tourne. Je regarde mon amour dans ses magnifiques yeux vert, passant mes doigts dans ses cheveux mi long noir, les agrippant tirant doucement sa tête en arrière pour embrasser son cou en effleurant mes lèvres sur sa peau. J’embrasse fort puis très légèrement son cou, sa tempe, sa joue son menton. Si je pouvais j’embrasserai son corps entier. Mais je n’étais pas du tout en phase avec mon pauvre corps aujourd’hui pour ça. Il m’aidait déjà beaucoup en me tenant pour que je sois le mieux possible. Je sens sa main passer entre mes jambes, lâchant un petit son de ma bouche tout en l’embrassant près de son oreille. Il me soulève légèrement pour m’allonger sur le lit, ma tête se laisse tomber entre les deux oreillers par la plaisir qui m’envahissait. Ses mains glissent sur mon corps me donnant d’innombrable frisson. Je me mords la lèvre du côté où je n’ai pas mal tout en le regardant avec envie. Ses mains retirent avec légèreté et en prenant son temps ma culotte qui finit hors du lit. Je me trouvais complètement nue en face de lui. Je fus un tout petit peu gêné, oui je l’avoue… je savais que je ne serais pas à la hauteur, j’en n’avais pas les moyens. Et puis je l’aimais, mon cœur tapait si fort pour lui… Je me trouvais si laide à ce moment précis, j’étais couverte d’hématome, de blessure… face à lui je me trouvais nul en clair. Je n’étais pas aussi joli que je voudrais l’être ! Lui n’avait pas changé, mon corps même souillé était tout nouveau pour lui, mes formes avaient dû tellement changer en comparaison de la dernière fois qu’on avait fait l’amour. Mais lui était toujours le même, fière à lui-même. Il était parfait à mes yeux. Je le suis du regard, il se lève du lit, fouillant dans ses affaires, revenant avec un préservatif et sans aucun vêtement. Je le regarde, sans rien dire, sans prononcer un mot, on ne pouvait entendre que le bruit de mon souffle qui mourrait d’envie de lui. Il se rapproche de moi, son visage au-dessus du mien, je lui embrasse le bout de son nez. Plongeant mon regard dans le sien, ma main sur sa joue, l’autre je la glisse sous la sienne, entre lassant nos doigts... Je l’embrasse avec amour, je le sens contre moi, en moi. On ne fait plus qu’un lui et moi désormais. Et j’aurais voulu que se moment ne s’arrête jamais. Je m’en voulais d’être limité, de ne pas pouvoir faire mieux, j’avais mal mais je prenais sur moi car j’en voulais plus.

On a fait l’amour, je n’oublierais pas, son regard qu’il avait en me regardant, ses baisés. Il était merveilleux et amoureux, ça se voyait sans que je ne lui demande. Je me lève doucement pour me mettre entre les jambes de Marton, ma tête posé sur son tors tout en le regardant. Je caresse son pectoral gauche avec mon pousse. Le drap frais sur ma peau me donne un petit frisson. Je ferme les yeux quelque instant, j’avais chaud, et j’étais bien. Je me sentais posais et heureuse. Un effet encore mieux que la cocaïne, le plaisir au lit, rien de mieux que ça avec l’homme que l’on aime. Mes joues étaient rose par ce qu’on venait de faire, je reprenais mon souffle. Marton allume une cigarette, je réouvre les yeux a mis clos. J’embrasse son ventre qui est près de mes lèvres. Je me sens épanouie et tellement heureuse, je suis dans un rêve éveiller. Les effets du sexe et ses merveilles. La béatitude avec l’autre. Je tends ma main vers celle de mon homme pour prendre sa cigarette, je me redresse un peu pour pouvoir fumer dessus. Je la lui remets entre ses lèvres. Je retourne à embrasser son ventre d’une multitude de petit bisous, remontant ainsi jusqu’à son cou. Finissant par y déposait mon visage, fermant les yeux. J’étais si bien dans ses bras, au chaud contre lui pour seul vêtement d’un drap de lit. Ma main dans sa nuque, je ne bouge plus, dépose un dernier baisé dans son cou avant de lui dire tout tendrement.

« J’te veux jusqu’à la fin de ma vie mon Amour. »

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MessageSujet: Re: Même après 5 ans ça dure toujours - Marton Même après 5 ans ça dure toujours - Marton EmptyMar 18 Fév - 22:05

Te revoilà
June&Marton

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La chaleur monte toujours en moi. L'extase. Le plaisir à l'état brut, mélangé aux sentiments qui devenaient de plus en plus forts, violents, comme si l'on me frappait en pleine poitrine. Une douleur délicieuse qui m'envahissait. On se rapprochait de plus en plus, nos corps se désiraient et s'attiraient comme des aimants. Nos mains ne cessaient de chercher l'autre, de vouloir se l'approprier à jamais, tandis que nos corps ne cherchaient qu'à ne faire plus qu'un. Sans oublier de se protéger, nous étions désormais tout l'un pour l'autre. Me retrouvant contre elle, sentant son corps chaud contre le mien, je ne jurais plus de rien. Je la faisais mienne tout en devenant sien. Je m'offre à elle tout en la possédant, je me meurs entre ses jambes, les doigts agrippés à son dos, à ses cheveux. Tout était si fort, si présent. Je n'avais jamais ressenti cela à ce point. Jamais. Les retrouvailles étaient intenses. Si parfaites et douloureuses à la fois.

La tension retombe. Nous sommes à un point de bien-être extrême. Après avoir enlacé une fois de plus ma belle et avoir recouvert son cou fragile de baiser, je me lève lentement et me dirige vers ma veste afin d'en sortir une cigarette et du feu. Je m'assois dans le lit, à moitié allongé, appuyé contre le mur, et allume la cigarette, laissant le briquet de côté. J'aspire quelque bouffées, puis laisse la fumée s'échapper lentement de ma bouche, dansante entre June et moi, voletante, si légère et gracieuse, tandis que mon regard vert agrippe celui de la belle brune. June prends la cigarette et fume au dessus de moi. C'est peut-être stupide, mais j'adore quand elle fait ça. J'adore quand elle remet la cigarette dans ma bouche et que j'aspire la fumée entre ses doigts. Elle faisait toujours ça. Toujours. Elle n'avait pas changé. Comme je l'aimais. Mon cœur pouvait être froid, de pierre, d'une pierre incassable, mais elle, cette femme, elle pouvait me détruire en un claquement de doigt. La perdre à nouveau me détruirait. Je pourrais mourir pour elle, me détruire, c'était une certitude. Alors qu'elle reprit quelques lattes de cigarette, mon regard se perdait à la contempler comme la septième merveille du monde. Que dis-je... La première. L'unique. Je me rends compte à quel point elle est importante pour moi, et à quel point je ne pourrais jamais, plus jamais me séparer d'elle. J'étais prêt à tout pour elle. Prêt aux pires folies.

Sa main se dirige à nouveau vers ma bouche, et ses doigts gracieux tendent la cigarette, drogue de l'homme, l'apportant vers moi, tandis que je la pince délicatement de mes lèvres, comme l'effleurant. J'aspire quelque bouffées puis récupère à mon tour l'objet pour le retirer de mes lèvres, les entre ouvrant légèrement pour laisser échapper la fine fumée. Ne lâchant pas June des yeux, je la sens se blottir contre moi en prononçant de merveilleux mots. Je ne souris pas, je n'exprime rien, le visage de June contre mon cou, je ferme simplement les yeux pour mieux profiter des sensations qui m'étaient offertes. Je repris quelques bouffées de tabac, laissant ensuite mon bras pencher hors du lit, tandis que l'autre était occupé à caresser machinalement ma belle June. Je recrache doucement la fumée et la regarde s'envoler vers le plafond.

C'est toi et moi. Pour toujours.



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Même après 5 ans ça dure toujours - Marton

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