Age + 39 ans Profession + Horloger Statut + célibataire Date & Lieu de Naissance + 1 juillet 1975 Nationalité + américaine  Orientation sexuelle + hétérosexuelle Traits de caractère + Samuel est quelqu'un d'excentrique. Il a toujours été un peu dans sa bulle, son monde, à imaginer tout un tas de choses. En cela, il ressemble beaucoup à son frère, avec qui il a toujours été très proche. Il a souvent paru bizarre aux autres enfants, parlant à ses amis imaginaires, toujours fourré avec Peter. Samuel a tendance à penser milles choses à la fois, et ne peut pas les garder pour lui, ce qui provoque souvent des situations gênantes, voir totalement incompréhensible pour son interlocuteur.
Samuel a dut grandir trop vite, responsable de Peter à la mort de ses parents. Il est très protecteur vis à vis de lui, cherchant tous les moyens possible pour qu'il s'intègre dans la société, qu'il trouve du travail... qu'il grandisse, finalement, comme lui. Mais c'est chose difficile, car il aurait aimé garder l'innocence de son frère. Peut être une pointe de jalousie? Non, jamais. Mais arrive un âge où il faut grandir et Samuel l'a compris, même si ça ne lui a pas plut à ce moment-là.
Samuel est très méticuleux, précis dans ses actes et ses gestes. Il aime que les choses soient bien à leur place, rangés. La vie est pour lui une grande horloge, chaque chose à sa place. Son travail le tire de ses rêveries continuelles, pas au point de vivre uniquement pour son métier, mais il est un autre homme ses outils en main.
D'un naturel joyeux, voir jovial, si ce n'est euphorique la plupart du temps. Mais quand un nouvel attentat survient, ce n'est qu'une façade. Il voit toujours la coupe à moitié pleine, mais pas pour les Sons. Jamais.Groupe + Tea party clueless.A propos des Sons + Samuel n'aime pas les Sons, ils lui ont pris ses parents... mais le jeune homme qu'il est ne peut rien faire contre eux, si? Alors à chaque nouvel attentat il serre les dents, mais rien de plus.

Notre famille était parfaite. Ce que je veux dire par là, c'est que j'adoraient mes parents et mon frère, et qu'ils me le rendaient au centuple. Nous étions heureux, tout allait bien. La petite vie normale d'une petite famille normale dans une ville normale, avec se petits aléas, ses petits tracas sans dangers. Une entorse en roller, une machine à laver qui tombe en panne, une voiture qui refuse de démarrer... Une maison qui prend feu. Et la vie n'a plus jamais été simple.
J'avais toujours été très protecteur avec mon frère. Malgré notre différence d'âge, nous nous entendions comme larrons en foire, toujours collé ensemble. J'étais le cheval de ses folles cavalcades de cow-boys, le fidèle co-pilote intergalactique, le crocodile dévorant Crochet de son Peter Pan... Encore aujourd'hui, je l'appelle comme ça quand nous sommes seuls. Et Dieu sait que nous l'avons été longtemps. Seuls, mais jamais l'un sans l'autre. Nos parents ont péris dans l'incendie qui a emporté notre ancien appartement. Papa était venu me réveiller au moment où la fumée commençait à passer sous ma porte. Il me demanda de récupérer Peter et d'attendre les secours dans sa chambre. Je m'étais précipité pour être près de lui le plus vite possible, et j'avais essayé de le rassurer tant bien que mal. J'avais aussi peur que lui pour nos parents, mais c'était moi le grand-frère, et je devais rester fort pour lui.
Quand les pompiers étaient arrivés et ont passés la grande échelle par la fenêtre, je lui ai dis de faire comme Peter Pan. Et comme lui et ses enfants perdus, nous avions perdus nos parents en passant la fenêtre, sauf qu'il n'y aurait pas de retour possible pour nous.
Alors ce fut l'orphelinat. Je n'y passais que peu de temps, étant majeur, et je fis tout pour trouver du travail au plus vite. J'eus la chance de trouver un maître voulant bien de moi. C'est à cette période que je tombais amoureux des montres, des engrenages et de tout ce qui y touchait. C'était comme si le monde retrouvait son ordre, que les choses revenaient à leur place. Comme si mes parents étaient toujours là. Une fois que j'eus fini l'apprentissage, mon maître devint mon patron, et dès que j'eus assez d'argent, je m'installais.
Et alors je récupérais Peter à l'orphelinat. J'avais juré à mes parents que je le protégerai, et je le ferai. Nous n'avions pas la meilleure des stabilités, moi devant payer notre loyer, faire les courses, le chercher en cours... Mais nous étions ensemble, et c'était tout ce qui comptait. Mais maintenant qu'il en avait l'âge, il fallait que lui aussi trouve du travail, parce que je ne serai pas toujours là pour lui. et un jour il n'aurait plus besoin de moi.
Même si je voulais que ça arrive le plus tard possible.