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Sometimes it's right to do the wrong thing. + Chisha

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Sometimes it's right to do the wrong thing. + Chisha _
MessageSujet: Sometimes it's right to do the wrong thing. + Chisha Sometimes it's right to do the wrong thing. + Chisha EmptyJeu 26 Déc - 3:34



It's a kind of magic.
ft. Charly & Alisha.
La matinée était passée à une vitesse folle et pourtant, cela n'avait pas présagé une bonne journée au travail. Loin de là même. Il était vrai qu'Alisha trouvait toujours le moyen de faire des conneries mais là, son karma avait décidé de lui jouer des tours. En l'espace de trois heures, elle avait trouvé le moyen de renverser de l'eau sur deux dossiers, casser un téléphone, faire tomber un patient et elle avait elle même chuté quatre fois. Et elle n'avait même pas de talon. C'était à se demander comment elle faisait pour créer autant de catastrophes à la minute, c'était définitivement pire que d'habitude. Rien que de se dire que ce fait était possible faisait froid dans le dos. Il fallait dire qu'Alisha n'était pas réellement concentrée sur ce qu'elle faisait. En voulant donner à manger à un des pensionnaires, elle avait quand même trouvé le moyen de lui mettre la nourriture dans le nez. Ouais, rien que cela. Heureusement qu'elle n'était dans les parages que pendant les cinq prochaines minutes où Alisha aurait pu trouver le moyen de faire exploser l'hôpital. Un problème était si vite arrivé, il suffisait de vilaines coïncidences pour créer un big bang, l'histoire nous l'avait prouvé plusieurs fois. Après dix minutes à déambuler dans les couloirs -elle avait tout de même réussi à éviter de se prendre la porte des urgences dans le nez d'un chouïa-, Lisha commençait à se demander ce qu'elle allait pouvoir faire d'elle même. Peut être que son père avait raison sur sa capacité à travailler voire même sur son habileté à quitter la demeure familiale. Mais si la jeune femme commençait à croire tout ce que disait sa famille, elle finirait enfermée en moins de deux minutes. C'était le prix à payer quand on était née dans une famille qui avait pour valeur la perfection: soit on suivait le mouvement, soit on devenait folle. Lisha n'était plus vraiment en train de suivre le mouvement, il ne lui restait que la deuxième solution pour s'en sortir. Enfin, façon de parler. Elle avait déjà des tendances à la folie mais ces temps ci, il lui faudrait probablement peu pour complètement sombrer. Elle n'était clairement pas dans Cendrillon ou un autre conte de gamins dans ce genre, plus rien n'était beau et rose et bientôt, ce serait probablement carrément noir. Tout était de sa faute de toute évidence, elle était aussi douée dans sa vie en général que douée pour gérer la situation à l'hôpital ce jour là... Une véritable tornade. On parlait souvent de celles qui ravageaient la Nouvelle Orléans à intervalles réguliers mais bientôt il y en aurait une qui porterait son nom. La tornade Alisha, perfection n'est ce pas? Ce n'était clairement pas ce que sa famille ou Charly pourraient dire par contre. C'était plutôt une malédiction en l’occurrence. Et pour s'en sortir de celle là, il allait falloir du temps mais surtout de l'énergie. Quand Alisha aurait parlé à ce cher Léonard. Et si Charly se pointait à leur rendez vous dans deux minutes. Rien n'était sûr là dessus non plus finalement alors il valait peut être mieux se taper la tête contre un mur tout de suite pour faire disparaître le sensation brûlante de vie qui la prenait depuis qu'elle avait tenté de se lever le matin même. Soit cela ou bien fuir en courant on ne savait où en espérant que le tout soit suffisant pour oublier. Non, c'était un peu trop tard pour tout cela à vrai dire, quoiqu'il puisse se passer désormais, Alisha s'était faite la promesse de rester elle même. A tout prix. Elle n'avait que bien trop vu les conséquences de ces actes lorsqu'elle laissait son cerveau divaguer dans des contrées lointaines et ce n'était franchement pas joli à voir. Non, Alisha avait décidé d'aller tout déballer à son père dès que possible, ce qui n'était pas forcément évident cette semaine étant donné qu'il avait toujours été en déplacement un peu partout et qu'elle ne l'avait pas vu du tout. Au moins, elle avait vu sa soeur aînée même si aucune d'elles deux n'avait terminé sobre. A croire qu'ils avaient tous un problème avec l'alcool dans cette famille dès qu'ils ressentaient trop de pression sur leurs épaules, une vraie maladie génétique. En même temps, sa vie était tellement une addition de problèmes qu'Alisha n'avait même plus de place pour pouvoir penser correctement. En l'espace de quelques jours, elle avait réalisé qu'elle était amoureuse à en crever mais clairement pas de son fiancé qui, lui, se penchait vers les hommes tout du moins dans ses déclarations alors que sa cousine passait son temps à lui courir après et qu'Ivy se trouvait un amant flic. Il aurait fallu deux cerveaux pour qu'elle enregistre toutes les informations avec exactitude parce que sa bande était rayée quelque part et elle n'arrivait presque plus à penser à quelque chose. Si, quand même. Cartwright pensait à l'angoisse qui lui tiraillait le ventre présentement parce qu'il était midi moins deux et qu'il y avait des possibilités que Charly en ait déjà marre de sa face, ses problèmes, sa famille et tout le reste. Autant dire que si elle n'allait pas respirer l'air froid deux minutes, elle allait y passer. Enfin, une minute trente, pas plus.

Elle avait donc rejoint sa collègue qui terminait sa cigarette sur le côté de l'hôpital mais le fait qu'elle lui raconte sa vie en détails ne l'aidait pas tellement à se détendre, c'était plutôt le contraire. Alisha n'était pourtant pas du genre à être vraiment nerveuse habituellement, elle était définitivement capable de prendre la parole devant un public important sans sourciller, elle pouvait crier n'importe quoi comme si elle était atteinte du syndrome de la Tourette sans avoir honte, elle pouvait être le centre de l'attention, en somme. Mais là, c'était différent. Elle se sentait différente depuis quelques jours et si son monde s'effondrait, Alisha ne souhaitait pas réellement se départir de ce sentiment. C'était quelque chose qu'elle n'avait franchement pas connu auparavant et la jeune femme savait d'ores et déjà que cet amour profond pouvait autant la rendre heureuse que la détruire. En moins de cinq secondes. Il valait mieux ne pas y penser histoire de ne pas perdre pied tout de suite et Lisha se retrouva à l'intérieur de nouveau, à vagabonder dans les couloirs des urgences, se télescopant avec un médecin urgentiste et faisant tomber sa tonne de documents bien entendu. Tout ce qu'elle put faire, c'était se confondre en excuses sur le point de fondre en larmes tellement elle réalisait qu'elle était à côté de la plaque. L'homme ne lui lança même pas un regard alors que Lisha lui tendait tous ses papiers et il détala sans plus de cérémonie alors que la pauvre Cartwright se retrouvait au milieu du couloir, à genoux, ridicule. Combien de secondes elle resta là, le regard vers le mur d'en face? Aucune idée mais lorsqu'une de ses collègues la releva en lui demandant si elle se sentait bien, Lisha hocha la tête en signe d'approbation. Elle était juste un peu à l'ouest et pour une fois, ce n'était pas la faute des brownies de Silver. Ils étaient bons aussi, il fallait le préciser, mais ils faisaient agir n'importe comment également. "Il est quelle heure?" Et la femme regarda sa montre rapidement avant de la fixer étrangement. "Il est midi passé, t'avais pas quelque chose à faire toi? Tu devrais plus être là." Non, définitivement. Et sa camarade s'empressa de se diriger vers les vestiaires. Mais Lisha ne savait pas où elle avait mis sa veste, elle avait dû la laisser dans la chambre d'un patient, quelque part avec ses autres affaires et elle avait fait pas mal de chambres ce matin là. Super. Mais la question existentielle restait au fond de son crâne: où était Charly? Une promesse était une promesse après tout et tout ce que Lisha attendait, c'était le voir. Juste pour avoir l'espoir que sa journée puisse s'illuminer un peu. Juste un peu avant qu'elle ne devienne totalement folle.

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MessageSujet: Re: Sometimes it's right to do the wrong thing. + Chisha Sometimes it's right to do the wrong thing. + Chisha EmptyJeu 26 Déc - 6:31

It's a kind of magic.

Laisse-moi compter jusqu'à 100 et si tu es toujours là ensuite...
Je te montrerais qui je suis vraiment...



Avec quelques minutes de retard, je commençais à jurer tout bas, sur le siège de ma voiture, essayant de tout arrêter dans ma tête. Depuis ce matin, je m'étais donné comme consigne d'arrêter de me faire du mal. D'arrêter de me mettre toutes sortes d'idées en tête et surtout, d'apprendre à respirer calmement. Depuis que j'avais ouvert les yeux ce matin, je tournais en rond sans cesse, ne sachant pas quoi faire de ma matinée pour ne pas trop penser. J'avais fini par aller voir Jessica et lui avait parler de ma liaison avec la fille d'un riche avocat. Ma soeur m'avait alors mentionné qu'elle me comprenait tout à fait, puisqu'une bûche de Noël mangeuse de chats le lui avait dit. C'était à ne rien y comprendre! De temps en temps, ma soeur était dans ses bons jours, elle avait l'esprit tranquille et me reconnaissait. Mais d'autre fois, c'était totalement le contraire... comme pour ce matin. Elle m'avait mentionné toute sorte de choses avant de me dire que maman était venue la voir avant moi et qu'elle me passait le bonjour. Des fois, il m'arrivait de me demander ce qui se passait dans sa tête lorsque des pensées comme celles-là arrivaient. Probablement pas grand chose, mais comment le savoir, au final? Était-ce possible de prendre un raccourcis ou encore, de tourner à droite au feu rouge? Car vraiment, je me sentais lamentable. Très lamentable. J'avais quitté le centre beaucoup trop tard et avait réussis à perdre un temps précieux avec le bouchon de circulation. Comme si j'avais le temps de faire joujou avec les autres voitures. Et en plus, tout ce qui passait présentement à la radio était une chanson de Biffy Clyro - God & Satan. Quoi de plus déprimant pour le moment. Lentement, j'ai tourné à ''off'' le volume, essayant de ne pas perdre patience, encore une fois. C'était toujours ainsi avec moi. Plus de 5 minutes pris dans un monde de fou et je devenais quelqu'un d'autre, me mettant à paniquer. Pourquoi tant de haine d'un seul coup aussi?

Après plus d'un quart d'heures dans l'attendre interminable du bouchon de circulation, je posais enfin pied dans le stationnement de l'hôpital, complètement paniqué, cherchant des yeux une jolie blonde qui pourrait toujours m'attendre sur un banc pas très loin de la porte d'entrée ou encore, sur le bord de la rue, complètement hystérique. Mais rien... Alisha n'était pas à l'extérieur. Quelque chose me disait qu'elle avait finit par prendre ses jambes à son cou, croyant probablement que je n'avais pas l'intention de lui donner des nouvelles. Ce qui était complètement faux, puisque j'étais bien présent. Avec beaucoup de retard, je l'admets, mais j'étais quand même là, non? Je me suis tout de même dirigé vers l'entrée de l'hôpital, dans l'espoir de pouvoir savoir ce qui était arrivé. Lisha avait certainement croisé certaines personnes et leur avait certainement dit que j'étais je ne sais quoi... et ça, je tenais à le savoir, pour essayer de lui expliquer que je n'étais pas comme ça. Joli image que ma petite amie pouvait certainement avoir de moi présentement. Un coureur de jupons, un homme infidèle, menteur et qui se moquait d'elle... Mignon. Tout ce que je n'étais pas, enfin de compte. Rendu à mon ancienne étage, j'ai marqué une pose près du poste de garde des infirmières, reconnaissant une veste que j'aurais pu reconnaitre entre milles. Lisha n'était donc pas partie, elle devait certainement se trouver à quelque part sur l'étage, ne m'attendant plus vraiment, je le savais bien... et lors d'un tournant, je la vis. Tranquille, toujours aussi adorable et désirable. Lentement, je me suis approché d'elle, avec la ferme intention de lui redonner sa veste.

- C'est ça que tu cherches? - Lentement, j'ai balancé la veste de Lisha devant elle, essayant de garder le sourire. Bon d'accord, j'avais quelques minutes de retard, mais j'avais été débordé dans la matinée et, honnêtement, j'avais eut une peur bleue de me présentement à l'hôpital, sachant que je n'avais pas donné de nouvelles à Alisha depuis plusieurs jours. Ce n'était pas vraiment mon genre, je l'accorde, mais j'aurais bien aimé pouvoir lui mentionner un autre truc qu'un simple: tiens, voici ta veste... après plusieurs jours de non papotage. Lentement, j'ai commencé à regarder le sol, ne sachant pas vraiment comment agir avec elle. J'étais tenté de la blottir contre moi, mais je savais bien que certaines personnes pouvaient nous voir et je ne me sentais pas vraiment à l'aise avec tout ça, pour être honnête. Surtout si elle n'avait rien parlé avec son père... Ce qui me laissais croire que c'était le cas, puisqu'elle ne m'avait pas appelé, pas même donné signe de vie de son côté non plus. Donc, elle n'avait certainement parlé de notre relation à personne. Charmant... Et encore plus le petit réflexe que j'ai eut ensuite, soit de déposer ma main sur l'épaule de mon amie et de la tapoter quelques instants, avec un sourire. Alors là, c'était de mieux en mieux. Disons uniquement que je ne souhaitais pas que quelqu'un puisse mal interpréter ce qui se passait entre nous. Pas que ceci pouvait me déranger, loin de là même, mais je n'étais pas très chaud au niveau de montrer aux patients du coin que mademoiselle avait eut un petit ami après ses visites. Enfin, de mon côté, c'était ce cas. Et puis, la journée était encore jeune, tout pouvait bien arriver après avoir quitté l'hôpital, non? - Écoute, je suis désolé pour mon ret... - - Tiens Charly. Tu t'ennuyais de l'hosto? Fallait prendre le numéro de téléphone de la demoiselle ici présente avant... maintenant, tu as comme quelques jours de retard. - D'accord, ce n'était peut-être pas le moment, mais pour la peine, j'ai simplement lâché l'épaule de Lisha, avant de perdre mon sourire et de commencer à regarder ailleurs que dans la direction de la préposée qui venait de nous adresser la parole. - Je dérange, c'est ça? Tout le monde le sait de toute manière ce que vous faisiez dans la chambre de Charly, lorsque tout le monde dormait, c'est pas inutile de la cacher. Et puis, même lorsque personne ne dormait aussi... C'était pas trop caché votre affaire, tout l'étage vous entendais rire pendant des heures, avant que la demoiselle ne quitte la chambre... Subtile à souhaits... Bref, on se revoit Lundi, ma belle! - Et voilà, maintenant, je ne savais plus vraiment où me mettre, ni où regarder, pendant que ''madame je m'occupe pas de mes affaires'', se dirigeait vers la sortie. - Méchant accueil... Je ne me souvenais plus qu'elle m'aimait pas vraiment, cette espèce de vieux chameau. -

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MessageSujet: Re: Sometimes it's right to do the wrong thing. + Chisha Sometimes it's right to do the wrong thing. + Chisha EmptyJeu 26 Déc - 17:17



It's a kind of magic.
ft. Charly & Alisha.
Ce n'était physiquement pas possible d'être aussi à l'ouest. Alisha était devenue une experte pourtant, les connexions dans son cerveau ne se faisaient plus vraiment étant donné la quantité d'informations qui se promenaient là haut à longueur de journée. Elle n'était franchement pas certaine de survivre à cette journée avec son esprit intact, vraiment pas. Certainement pas alors qu'elle avait disséminé ces affaires un peu partout et qu'elle n'avait aucun souvenir de l'endroit exact. C'était toujours ainsi et en vue de la taille de l'hôpital, elle y serait encore demain. A moins que... "C'est ça que tu cherches?" Charly était là. En chair et en os. En retard certes mais finalement là. Et rien que cela lui faisait perdre totalement les pédales puisque Lisha n'avait aucune idée de l'attitude à adopter. Habituellement, elle ne se posait jamais ce genre de questions, elle se contentait de ne pas réfléchir et agir comme bon lui semblait sur le moment pour réfléchir après mais avec lui, c'était un peu différent. Certainement parce qu'il comptait plus que les autres et qu'elle avait une peur bleue de tout faire foirer. Surtout en des jours comme celui là où tout semblait aller de travers. Sans espoir de pouvoir renverser la vapeur. Cartwright se contenta donc de lui sourire timidement alors qu'elle rattrapait sa veste. "Entre autres... Enfin, je crois. Merci. Je t'attendais surtout toi." Elle aurait pu s'arrêter de respirer que le résultat aurait été le même, elle se sentait mal. Et incroyablement ridicule. Rien de bien nouveau puisque cela faisait plusieurs jours qu'elle ressentait cela au fond d'elle. Certainement parce qu'elle redoutait un peu ce qui pouvait se passer ensuite et les conséquences de ces actes. Oui, ces jours ci s’enchaînaient et se ressemblaient atrocement. Elle débutait par frapper au bureau de son père pour réaliser qu'il était absent et puis elle se crevait à la tâche à l'hôpital pour s'empêcher de faire n'importe quoi avant de rentrer chez elle et retenter d'atteindre son père. Sans succès. Et cela la tuait à l'intérieur que le temps avançait et que la situation était toujours identique. Un sac de nœuds inextricable dont elle ne pouvait sortir. Et Lisha se sentait encore plus penaude en sentant la main de Charly sur son épaule alors qu'elle avait conscience qu'elle n'avait pas essayé de le contacter. Elle ne savait même pas pourquoi, peut être parce qu'elle avait honte de lui dire qu'elle n'avait pas réussi sa mission avec son père ou peut être parce qu'elle avait peur qu'il ne veuille plus d'elle du tout. L'envie ne lui avait pas manqué bien entendu mais la peur avait fini par gagner le combat et là, elle le regrettait quelque peu. Même si ce n'était franchement pas le temps de s'inquiéter pour cela, c'était trop tard de toute évidence. Charly tenta de rouvrir la bouche mais il fut interrompu par sa collègue qui passait par là... Pour enfoncer le clou. Et ce n'était franchement pas plaisant comme sensation. Comme si c'était le moment d'en rajouter une couche alors que leur situation était complexe au possible mais l'infirmière continua de parler, Charly arrêtant de la toucher dans le même temps, certainement pour prouver au monde entier qu'ils ne faisaient rien ensemble... Génial. Et maintenant, tout ce que Lisha pouvait faire, c'était baisser les yeux jusqu'à ce que le rouge qui avait envahi ses joues disparaissent totalement, allez savoir combien de temps cela prendrait. Et comme la femme s'adressait à elle, Lisha tenta de la regarder, honteuse, avant de lui faire un signe de la main pour lui dire au revoir. Et elle qui croyait que la journée ne pouvait pas être pire, elle s'était trompée sur toute la ligne. Alisha regarda ses chaussures de nouveau, complètement perdue. Au moins dans ses pensées mais dans sa vie en général également au final. Heureusement, Charly se remit à parler en premier ou sinon ils y seraient encore demain. Lisha n'était clairement pas elle même, elle qui n'arrêtait pas de parler d'habitude et qui empêchait les gens qui la côtoyaient d'en placer une. Sacré changement aujourd'hui vu qu'en tout et pour tout, elle avait dit cinq mots lors de la dernière heure. Ce ne lui était jamais arrivé depuis... Peut être une décennie, la dernière fois où elle avait été aphone parce qu'elle avait attrapé un mauvais virus. Cela ne présageait rien de bon mais la jeune bénévole releva tout de même ses yeux vers Charly, toujours gênée mais un peu moins effrayée. Il n'allait pas partir en courant si elle ouvrait la bouche quand même, si? Alisha n'était plus vraiment sûre de rien à l'heure actuelle mais elle était sûre d'une chose maintenant qu'elle l'avait bien regardé, il lui avait manqué. Tellement que c'en était douloureux de se sentir obligée de se tenir à l'écart de lui, même sans avoir une véritable raison sinon cette honte qui la rongeait intérieurement. "Justement, je pense que tu te trompes. Elle t'aimait tellement que le fait de ne pas avoir de tes nouvelles l'a mise en colère. Je crois. T'étais probablement le patient le plus aimé de cet hôpital mais tu ne t'en rendais pas compte." Lisha avait senti le besoin de lui mentionner ce fait, même si cela semblait banal et franchement inintéressant sur le moment. Bien joué, Cartwright franchement.

Peut être qu'elle allait vraiment finir par fondre en larmes finalement vu qu'elle était incapable de faire ou dire quelque chose de correct ou sensé. Pourtant, Lisha savait que c'était à elle de parler. Elle le savait même si rien n'était écrit quelque part et que personne ne lui avait soufflé mot. Mais au milieu du couloir? Peut être que cela ferait mauvais genre, il y avait quand même du passage dans cette aile... "Suis moi." Et elle se mit à marcher en direction de l'aile ouest, là où à cette heure ci, le personne passait le plus clair de son temps en salle de repos pour une sieste ou une partie de cartes. Alisha savait parfaitement où aller pour avoir deux minutes de tranquillité. Elle ouvrit la porte de la chambre 42, se fraya un passage à l'intérieur et laissa Charly la suivre avant de refermer la porte derrière eux. L'avantage de cette chambre était que le pensionnaire dormait à poings fermés toute la journée ou presque et il était de toute manière complètement sourd alors il ne suivrait pas grand chose à la conversation. Comme si son cerveau en était encore capable de toute manière. Lisha se posta contre le mur, s'ébouriffa les cheveux pour se donner du courage mais elle allait s'en sortir, non? Parler, c'était son affaire. D'habitude. "Je suis contente que tu sois venu. Je n'étais plus vraiment sûr puisqu'on ne s'est pas parlés depuis l'autre nuit et que t'étais déjà parti quand je me suis réveillée... Et je sais franchement pas ce que ça voulait dire en fait. Je suis désolée si je t'ai pas contacté d'ailleurs, j'avais un peu peur que tu m'en veuilles, je sais même pas pourquoi, peut être parce que j'ai pas croisé mon père de toute la semaine, j'ai juste vu ma soeur et c'est pas suffisant comme résultat, je le sais. Je suis franchement désolée, je suis pas à la hauteur." Elle se tut, une demie seconde tout au plus, dans l'espoir de pouvoir jauger la réaction de Charly mais elle s'arrêta rapidement de peur de souffrir. "Tu m'as vraiment manqué. Tu vas bien? Et si ça t'ennuie de me répondre, le fais pas, c'est pas grave, je m'en remettrais éventuellement..." Finalement, Alisha n'était pas la reine pour gérer ce genre de situations. Vraiment pas. Tout ce qu'elle voulait, c'était le prendre dans ses bras au lieu de parler sans raison mais elle ne savait pas si elle en avait le droit alors elle se contenta de regarder Charly. En espérant que ce ne soit pas la dernière fois qu'elle en avait la possibilité.

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MessageSujet: Re: Sometimes it's right to do the wrong thing. + Chisha Sometimes it's right to do the wrong thing. + Chisha EmptyJeu 26 Déc - 19:08

It's a kind of magic.

Laisse-moi compter jusqu'à 100 et si tu es toujours là ensuite...
Je te montrerais qui je suis vraiment...



Visiblement, Alisha avait l'air rassuré que je puisse me retrouver dans la même pièce qu'elle. Enfin, dans le même couloir qu'elle. Et moi aussi. J'aurais cru qu'elle serait partie vers son domicile et si ceci aurait eut lieu, je n'aurais rien tenté, sachant très bien que j'aurais pu me retrouver nez à nez avec le père de ma nouvelle petite amie. J'aurais essayé de la contacter ici, à l'hôpital, dès le lendemain matin, ne sachant même si elle était de garde. Enfin, j'aurais même probablement passé la nuit ici, à l'urgence, pour la voir entrer dans l'établissement dès son arrivée. Pour m'excuser de mon agissement passé, puisque vraiment, j'étais loin d'être un modèle. Vraiment... mais au moins, Lisha avait l'air heureuse de me voir et tout comme moi, j'avais l'impression qu'elle ne savait pas trop comment agir. Si tout ceci n'aurait été que de moi, je l'aurais pris dans mes bras un moment, mais nous pouvions facilement se faire voir ici et ça, je ne le souhaitais pas. Je ne voulais pas devoir m'expliquer à certaines personnes de ce qui se passait entre nous, puisque ceci ne les regardaient pas. Et, pour être honnête, je n'avais pas envie d’étaler ma vie privée devant toutes sortes d'inconnues. Loin de là, même. Mais c'est ce qui arriva sans vraiment notre faute, puisqu'une ''collègue'' d'Alisha fit son apparition, me coupant brusquement la parole. Charmant... Surtout si c'était pour mentionner des trucs bidons et que des conneries. Comme si nous aurions pu avoir certains moments intimes ici, dans l'une de ces chambres. N'importe quoi! Mais soudainement, lorsque j'ai vu le regard de Lisha se diriger vers le sol, j'ai pu remarqué qu'elle était entrain de lâcher prise, comme si dorénavant, n'importe qui pouvait lui dire les pires conneries de la terre entière et qu'ensuite, elle ne faisait rien. Uniquement regarder par terre, en espérant pouvoir avoir la vie plus facile. Et ceci me faisait un mal de chien, puisque je savais qu'au fond de moi, j'y étais pour quelque chose. Certaine peut-être minime, mais tout de même, j'étais la source de ses problèmes. Si je ne lui aurais pas dit qu'elle m'intéressait, que j'étais follement amoureux d'elle, Lisha ne serait pas dans cet état là. Elle aurait simplement blagué sur les mots de sa collègue, avant de se mettre à rire et d'essayer de m'embarquer dans ce genre de conversation. Mais pour le moment, ce n'était pas le cas... Et l'espèce de ''fausse amie'' le comprit probablement, puisqu'elle détalla assez rapidement. Je cherchais mes mots, ne sachant pas vraiment quoi lui mentionner et lorsque j'ai compris que je venais de parler, mes mots étaient sortis seuls, sans que je n'ai vraiment eut le temps de les contrôler. - Je sais que elle, elle m'aimait bien, mais d'une autre façon... Elle a toujours été un peu jalouse de la relation amicale que nous avions. Bref, passons. J'ai pas vraiment envie de rester ici, sachant qu'elle pourrait revenir sur ses pas et recommencer avec ses propos déplacés. - Relation amicale... Des propos déplacés... Vraiment, je n'aidais pas vraiment grand chose entre nous, puisque je savais exactement pourquoi Lisha avait baissé les yeux, réalisant que même si ceci avait eut lieu à un autre endroit que dans ma chambre d'hôpital, tout y était tout de même. Sans vraiment le vouloir au départ, elle avait réussis à ruiner une partie de sa vie, rien que cela. Et cela me blessait complètement.

Alisha décida alors de changer d'endroit, probablement pour avoir un peu l'esprit tranquille. L'aile dans laquelle nous nous trouvions était tout de même bondée de passants bruyants, ce qui nous empêchait de nous parler convenablement. Pour tout avouer, j'aurais pensé que mon amie puisse nous diriger vers la sortie, pour que nous puissions nous sauver de cet endroit maudit, mais non, elle changea uniquement d'aile, se dirigeant vers l'Ouest, comme s'il pouvait y avoir moins de monde ici. Et oui, d'une certaine manière, il y avait beaucoup moins de vas et vient dans les parages. Plus tranquille, beaucoup moins de soucis à se faire alors. Et encore plus lorsque mon amie décida d'ouvrir une chambre et s'engouffra à l'intérieur. Sincèrement, je commençais à me poser de sérieuses questions, ne comprenant pas vraiment où elle voulait en venir avec tout son mystère et encore moins lorsqu'elle referma la porte derrière elle, nous laissant tout les deux avec un patient complètement endormis. Je me suis retourné une demi-seconde vers Lisha, essayant de comprendre pourquoi elle tenait à ce que nous nous cachions ici, mais cette dernière ne me laissa pas le temps de lui poser la question, puisque, tout en prenant place près du mur, elle commença à me parler, voulant à tout prix savoir ce qui c'était passé au début de semaine, lorsque je l'avais quitté sans vraiment demandé mon reste. C'était probablement inutile de s'attarder sur toutes ces choses, mais puisqu'elle y tenait, je préférais moi-même tout mettre au clair avec elle, au lieu qu'elle ne se fasse des idées sans cesse. Donc, dans un murmure, pour ne pas réveiller l'homme couché sur le lit, j'ai commencé à parler tranquillement à Lisha, sachant qu'elle n'attendait que des explications. - Pour tout te dire, j'ai paniqué, d'accord? Je ne savais pas vraiment comment agir avec tout ce qui venait d'arriver. Et puis, je ne tenais pas à te réveiller non plus, surtout en sachant que je devais quitter dans les minutes qui allaient suivre. Je trouvais plus poli de te laisser un message, au lieu de te réveiller pour te demander de t'habiller et de quitter... Pour ton père, je m'y attendais un peu, c'est pas grave. Je resterai en retrais jusqu'à ce que tu décides de ce que tu fais. - Je ne voulais pas commencer à me mettre dans sa vie complètement, sachant très bien que je pouvais la quitter à n'importe quel moment. C'était trop pour moi, beaucoup trop. J'allais simplement attendre qu'elle finisse par accepter que je voulais en faire partie et bien plus qu'en simple ami. - Arrêtes de mentionner que tu n'es pas à la hauteur, c'est pas de ta faute. J'aurais dût... Enfin, j'aurais peut-être dut apprendre à te connaitre avant de te sauter dessus, l'autre soir et que maintenant, tu sois pris à la gorge de cette façon. Je m'en veux terriblement. - Je continuais de chuchoter légèrement, espérant ne pas entendre l'homme dernière moi, commencer à se questionner sur la raison d'intrus dans sa chambre d'hôpital. Et soudainement, je me suis rapproché un peu de Lisha, lorsque cette dernière me mentionna que je lui avais manqué. - T'as pas idée comment tu m'as manqué aussi. À tous les jours, j'espérais avoir de tes nouvelles, un coup de fil ou simplement de te croiser à quelque part, mais j'ai pas... Je sais que j'aurais dut t'appeler aussi, mais je ne voulais pas brusquer les choses entre ton père et toi. Alors, j'ai simplement décidé d'attendre aujourd'hui et puis... et bien, je suis là quand même, avec un peu de retard et j'en suis désolé. Sincèrement... Mais ça va... Puisque tu es là, je vais bien. - J'avais fini par enlever l'espace entre nous, et tranquillement, j'avais commencé à jouer dans ses cheveux, avant de fermer les yeux quelques secondes et de celer  mes lèvres aux siennes, timidement. Comme si j'avais peur qu'elle puisse me repousser.

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MessageSujet: Re: Sometimes it's right to do the wrong thing. + Chisha Sometimes it's right to do the wrong thing. + Chisha EmptyVen 27 Déc - 1:25



It's a kind of magic.
ft. Charly & Alisha.
Parfois, Alisha se demandait si elle ne devait pas se trouver un autre travail, loin de tout ce bordel ambulant. Il n'y avait qu'à voir le lot de problèmes qui tombaient à la pelle ces jours ci pour se rendre compte que l'établissement comptait bon nombre de dysfonctionnements dans son fonctionnement et cela gênait le bien être des patients... Mais tout cela, Cartwright arrivait encore à le supporter avec aise, ce qui était plus difficile, c'était surtout le personnel de l'hôpital. Comme partout ailleurs finalement, les rumeurs allaient toujours bon train et le bouche à oreille faisait son sale travail. Les réputations des uns et des autres étaient très vite entachées, il n'y avait qu'à voir le nombre de ragots qui avaient circulé sur une infirmière et le chirurgien du coin. C'était un exemple parmi tant d'autres mais étrangement, jusqu'ici, Lisha avait pensé qu'elle échappait à tout cela... Utopie. On avait parlé d'elle au même titre que tout le monde, il fallait qu'elle arrête de rêver et de croire que les êtres humains pouvaient être différents ici plutôt qu'ailleurs. Tout l'hôpital devait se dire qu'elle était une bénévole qui fricotait avec ses patients tout cela parce qu'elle rigolait plus fort que les autres. Au moins, il ne pourrait pas dire cela d'elle ces jours ci puisqu'elle n'avait pas été le rayon de soleil lumineux qu'elle était quelques mois plus tôt. Ce n'était clairement pas de ce goût là depuis plusieurs jours tellement elle était distraite et dans ses pensées sans discontinuer. Mais bon, les choses allaient s'arranger si les gens la laissaient tranquillement respirer... Ce qui n'était pas le cas à l'heure actuelle, Alisha ne remerciait pas l'intervention de l'infirmière puisqu'elle se retrouvait dans une situation embarrassante à peine une minute après l'arrivée de Charly. Demander deux minutes de paix était clairement trop demandé tout comme apprécier le silence était quelque chose qu'elle n'avait jamais vraiment su faire. C'était certainement pour cela que Lisha se sentait obligée de répondre, enfin, sa bouche agissait sans vraiment consulter son cerveau, sur ce point, les choses ne changeaient pas réellement par contre. C'était déjà un début pour qu'elle puisse retrouver sa folie d'antan. Elle n'était jamais loin de toute évidence, c'était certainement simplement la fatigue et l'angoisse qui lui jouaient des tours, tout rentrerait dans l'ordre bientôt, lorsqu'elle aurait réglé tous ses problèmes... Si c'était possible. Pour l'heure, elle entendit Charly réagir à son commentaire et la jeune femme se contenta de lui sourire timidement, il avait raison, le plus tôt ils s'échappaient de ce couloir, le mieux ils s'en porteraient. Lisha n'avait pas vraiment envie de donner d'autres raisons aux gens avec qui elle travaillait de parler d'elle derrière son dos pour les trois prochains mois. Même si inconsciemment, c’était déjà fait. Pour sûr que dès le lundi matin, cette fameuse infirmière irait conter à qui voulait l'entendre une version erronée de la réalité. Enfin erroné, cela dépendait des faits qu'elle dirait finalement mais pour le moment, Cartwright ne préférait pas s'étendre plus avant là dessus. Elle verrait bien ce qui lui tomberait sur le coin du crâne lorsqu'elle reprendrait du service le lundi suivant. Pour le moment, ce qui comptait, c'était le moment qu'elle devait passer avec Charly. Il était primordial de rendre la situation plus normale, moins stressante avec une ambiance plus bon enfant avant qu'Alisha ne craque totalement. Après son début de journée catastrophique et sa peur monstrueuse qu'il finisse par ne pas venir la rejoindre ici, elle souhaitait au moins cela. Ce qu'il fallait, c'était un endroit calme et loin des regards. La seule idée brillante qu'elle avait eu, c'était la chambre du patient le moins ennuyant de l'histoire de l'hôpital. La chambre 42. Depuis qu'elle travaillait ici, Lisha ne l'avait jamais vu éveillé, c'était pour dire. Cet homme restait un mystère de l'humanité mais le principal sur l'instant, c'était qu'il était sourd et endormi. Pour qu'elle puisse parler à Charly en paix.

Elle devait l'avouer, Alisha était inquiète depuis qu'elle avait quitté l'appartement de Charly et pour la première fois de sa vie, elle n'avait pas agi impulsivement. La Lisha habituelle l'aurait contacté pour savoir ce qu'il en était à la minute où le surplus d'angoisse lui aurait fait pété les boulons, mais pas là. Elle avait supposé qu'il avait besoin d'espace ou alors qu'il attendait qu'elle en finisse avec son père. En fait, elle n'avait fait que cela ces jours derniers: émettre des suppositions sans arrêt alors qu'elle n'aurait jamais la confirmation si elle ne lui demandait pas clairement ce qui se tramait. En bref, Cartwright culpabilisait pour tout et n'importe quoi parce qu'elle avait la sale impression d'avoir fait quelque chose de mal mais en soi, c'était une sensation qu'elle connaissait bien. Après tout, elle faisait énormément de choses à l'envers, c'était devenu une de ses habitudes les plus dures à combattre mais là, elle ne voulait pas que son côté sombre vienne tout ruiner si rapidement. C'était certainement pour cette raison qu'elle commença par s'excuser en montrant des yeux un peu paniqués en ne sachant pas vraiment comment réagirait Charly. Finalement, c'était bien elle qui rendait les choses plus complexes qu'elle ne l'était déjà en se perdant dans ses insécurités permanentes mais la réponse de Lewis la rassura et elle put se mettre à sourire beaucoup plus sincèrement que cinq minutes auparavant, dans le fameux couloir des urgences. "C'est pas grave, t'en fais pas. Je m'inquiétais pour rien comme souvent. T'aurais très bien pu me foutre dehors tu sais mais c'était bien comme ça. Et pour mon père, tu t'y attendais? Pas moi. J'ai essayé de le voir toute la semaine mais il s'avère qu'il est en déplacement professionnel pour le moment et je pense pas que lui raconter le tout par téléphone aidera notre cas. Mais je le ferais dès qu'il rentrera, promis." Lisha était un peu gênée de ne pas pouvoir lui offrir de meilleure réponse mais c'était la simple vérité. Elle aurait très bien pu prendre son téléphone et lui lancer la bombe alors qu'ils étaient à plusieurs kilomètres l'un de l'autre mais elle était persuadée que son père serait revenu bien vite à Boston pour venir s'occuper de tout cela et ce n'était pas vraiment ce qu'elle voulait non plus. La blonde continua à déblatérer sur le sujet, pas certaine que cela puisse pardonner le fait qu'elle n'ait pas essayé de le joindre lors de ces derniers jours mais elle espérait que cela suffirait pour ne pas qu'il lui en veuille pour les dix prochaines années. La surprise de sa réponse l'atteignit alors qu'elle jetait un regard vers le patient endormi derrière eux, un vieux réflexe ridicule puisqu'il était sourd de toute manière. "Je croyais qu'on avait établi que c'était moi la fautive? Que c'était moi qui t'avais sauté dessus? Dans ce cas, t'as aucune raison de t'en vouloir, c'est uniquement de ma faute si j'ai pas les yeux en face des trous depuis deux ou trois jours et que je me prends la tête avec tout ça alors que je suis pas tellement comme ça d'habitude." C'était vrai que Lisha était plutôt une femme qui vivait selon la devise de "qui vivra verra" alors la voir dans cet état en choquerait plus d'un mais toute cette histoire était bien trop capitale pour qu'elle ne la prenne à la légère. C'était leur coeur qui était en jeu. Leur vie. Et si Alisha ne prenait pas en compte qu'elle n'était pas la seule qui pourrait potentiellement souffrir dans ce trouble, elle irait droit dans le mur. Alors, elle préférait s'inquiéter jusqu'à en crever pour Charly plutôt que de penser à ce qui pourrait lui arriver à elle si elle allait à l'encontre des voeux familiaux. Elle remarqua que Charly s'était légèrement rapproché d'elle et elle profita de ce moment pour lui préciser un fait utile. "Oh et j'ai oublié de te dire que t'as pas besoin de chuchoter, le patient de la chambre 42 est complètement sourd... Sans compter qu'il est jamais éveillé la journée, c'est pour ça que j'ai choisi de venir ici puisque je savais d'ores et déjà que la salle de pause serait pleine à craquer." Et puis, finalement, elle choisit cet instant pour lui avouer qu'il lui avait manqué. Terriblement même si elle ne le précisa pas. C’était incroyable comment elle s'était sentie perdue ces derniers jours et désormais qu'elle avait Charly en face d'elle, elle se mettait à sourire bien malgré elle. Même si elle s'en voulait de réaliser que le silence radio avait été incroyablement ridicule. "J'ai bien failli t'appeler au mins trois cent fois à vrai dire et au moment de cliquer sur le bouton vert, je balançais mon téléphone plus loin. J'ai fait que me torturer l'esprit en fait, tu m'as contaminé. Le pire, c'est que je sais même pas pourquoi j'osais pas, peut être que j'avais peur que tu me répondes pas justement. Et dit tout haut, ça me semble juste ridicule maintenant. Si tu vas bien, c'est tout ce qui m'importe." Et Alisha le laissa encore plus s'approcher, sa proximité accéléra son rythme cardiaque bien entendu et lorsqu'elle sentit son contact dans ses cheveux, Lisha esquissa un véritable sourire, son regard restant concentré sur celui de Charly. Avant qu'il ne vienne l'embrasser timidement et qu'elle réponde à son baiser avec la même tendresse, s'accrochant à lui comme s'il allait disparaître dans la minute. Espérons que non tout de même. Après tout, il lui avait manqué pendant plusieurs jours d'affilée, elle comptait bien profiter de sa présence pour le reste de la journée. Elle finit par se détacher légèrement de lui, un sourire aux lèvres. "Plus jamais tu me laisses sans nouvelles pendant plusieurs jours ou je viendrais te botter les fesses, Lewis. Maintenant que t'es enfin là, que le monde n'est pas en train de s'écrouler et que notre collègue a arrêté de ronfler pendant une minute, tu veux faire quoi? Aujourd'hui, j'ai décidé que c'était toi le chef des opérations et moi, je suis la fille chiante qui te suit et qui pose plein de questions. Je sens que tu vas adorer cette journée en mon compagnie, vraiment." Lisha souriait toujours alors qu'elle vint déposer de nouveau ses lèvres sur les siennes, brièvement. Elle était de bien meilleure humeur, soudainement et heureusement sinon la journée aurait été terrible. Cela dit, elle était loin d'être terminée et qui sait ce qui les attendrait les heures suivantes.

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MessageSujet: Re: Sometimes it's right to do the wrong thing. + Chisha Sometimes it's right to do the wrong thing. + Chisha EmptyVen 27 Déc - 6:15

It's a kind of magic.

Laisse-moi compter jusqu'à 100 et si tu es toujours là ensuite...
Je te montrerais qui je suis vraiment...



La chambre 42 ne m'inspirait pas vraiment confiance. Pourquoi? Probablement puisque Gérard, ici présent, ronflait sans retenu. Ou peut-être aussi parce qu'Alisha tenait à avoir quelques explications sur mon comportement. Mais malheureusement pour elle, je ne pouvais pas vraiment le lui en donner. J'avais trop de choses en tête présentement et le simple fait de savoir qu'elle me pardonnait ma petite crise d'hystérie de l'autre matin, me rassurais complètement et me laissais encore plus amoureux. Comme si tout ceci pouvait être possible. Bon d'accord, je n'avais pas assuré cette nuit là, je m'étais endormi immédiatement après avoir décidé de me rapprocher d'elle, mais au moins, maintenant que j'étais entrain de m'expliquer, je sentais son regard dans le mien et j'avais le sentiment que ma petite amie me comprenait parfaitement. Peut-être n'était-ce qu'une simple allusion, qui sait, mais pour l'instant présent, tout ceci était très important pour moi. J'avais l'impression qu'elle pouvait m'aider à me sentir mieux, qu'elle pouvait également me mentionner que tout allait bien aller, et qu'elle avait parlé à son père aussi... Mais ceci était beaucoup trop compliqué, au final. Tout en m'expliquant qu'elle n'avait pas pu parler à son père, mon amie me fit une promesse que je tenais absolument. Elle me mentionna qu'elle allait parler à son père, dès son arrivé. J'espérais sincèrement que tout ceci puisse s'arranger le plus vite possible, je n'avais aucunement envie de me cacher plus longtemps, me sentant mal à l'aise pour elle, mal de devoir lui parler uniquement à l'hôpital, dans une chambre close, pour avoir un peu de solitude et essayer d'être à l'abri des regards indiscrets. Mine de rien, on pouvait laisser tomber le cinéma en soirée, il y aurait trop de monde autour de nous. Peut-être qu'Alisha croiserait des gens qu'elle connait, comme un ami de son père, et que ce dernier allait tout dévoiler avant la fille de ce dernier. Ce n'était pas très prudent de se balader avec une personne qui ne devait pas avoir de fréquentations... mais qui en avait tout de même une. Moi. - Ne t'inquiète pas avec ça, je te l'ai déjà dit, je te fais confiance. Lorsque tu auras la chance de parler à ton père, ça sera merveilleux. Mais pour l'instant, je préfère rester en retrait. Je ne veux pas te nuire non plus avec toute l'histoire de ce foutue mariage, et d'Elliott et encore moins avec tous les gens qui peuvent commencer à se mêler de notre histoire. J'ai pas envie de voir mon visage sur un journal à potin, avec, en grosses lettres noires: LES AMANTS MAUDITS ... - C'était peut-être de trop, allez savoir pourquoi j'avais mentionné le tout, mais je voulais lui faire comprendre que je n'avais pas l'intention de m'afficher avec elle, avant qu'elle n'ait parlé à son paternel. Déjà que si jamais elle lui parlait de moi, c'était peine perdue, je me voyais mal essayé de fonder quelque chose avec elle, sachant très bien que son père pourrait avoir vent de nos sorties et de nos activités. Autant culturelles que sexuelles. Puisque bon, si la vieille infirmière qui sentait la cigarette les trois quart du temps avait remarqué quelque chose, bien des gens pouvaient avoir remarqué certaines choses entre Lisha et moi. Peut-être que tout ceci avait eut lieu après notre rencontre étrange à l'hôpital, mais tout de même. Je ne me sentais pas vraiment à l'aise avec toute cette histoire présentement. Et si jamais son père finissait par apprendre que sa fille voyait quelqu'un d'autre que son fiancé? Que quelqu'un puisse aller lui souffler mot de notre relation? Tout ceci était possible et pour la peine, je préférais rester en retrait, espérant que mon amie ne puisse pas m'en vouloir. - Pas la peine de revenir sur ce sujet, tu ne penses pas? De toute manière, que ce soit toi ou moi qui a sauté sur l'autre, où est le mal? J'en vois aucun... Je crois que nous en avions tout les deux besoins et envies, c'était parfait comme ça. Et non, tu as raison. Habituellement, c'est moi qui me prend la tête avec des âneries. Je dois vraiment déteindre sur toi alors. Comme c'est beau l'amour! - J'avais mentionné mes derniers mots avec un sourire, tout en me rapprochant un peu plus de Lisha. Tout en douceur, tranquillement, comme à mon habitude. D'accord, je n'allais plus chuchoter, si c'est ce qu'elle voulait et maintenant, je comprenais mieux pourquoi elle avait voulu venir ici, dans la paix totale. - Et si jamais il finissait par se réveiller, on fait quoi? On fait étrange dans sa chambre, je comprends, mais tout de même, t'y as pensé? On pourrait lui dire qu'on s'est trompés d'endroit? Tu crois qu'il pourrait nous croire? À moins qu'on lui mentionne qu'il est entrain de rêver? - J'essayais sincèrement de trouver une raison pour berner Gérard, espérant que ce dernier puisse rester endormi. Nos chances étaient tout de même assez minime pour qu'il ne se réveille, mais pour l'instant, je préférais ne pas vraiment me poser de questions sur le sujet. Car c'est bien à n'en parlant qu'on finit par s'attirer des ennuies. C'est bien connu. Je devais alors apprendre à me taire et ce, le plus vite possible. Mais lorsqu'Alisha se décida enfin à me mentionner que je lui avais manqué, je n'ai pas pu me retenir, je devais également lui faire mention qu'elle m'avait manqué aussi. Et bien plus qu'elle ne pouvait imaginer. - Je t'aurais répondu, je n'attendais que ça, de tes nouvelles. J'ai cru pendant un moment que tu me fuyais, que tu ne voulais plus me parler, à cause de quelque chose que j'aurais fait et j'avais beau chercher, mais je trouvais rien. Rien du tout... À part de t'avoir laissé seule, le lendemain matin. C'était complètement ridicule comme agissement, j'en convient, mais sur le coup, c'est tout ce que j'ai trouvé à faire. Fuir... C'est lamentable. - Et je pensais sincèrement ce que je venais de lui dire. Vraiment. Mon agissement avait été lamentable, terriblement décourageant. Personne de sensé aurait accepté de se traiter de la sorte, et ce n'est que maintenant que je le comprenais. Triste vérité, triste monde, tristesse absolue. Lentement, j'ai enlevé toute distance entre nous, commençant à jouer dans ses cheveux, très doucement, ne voulant pas brusquer les choses... avant de déposer mes lèvres sur les siennes, espérant qu'elle puisse accepter ce contact. D'accord, ce n'était peut-être pas l'endroit rêvé pour un baiser attendu depuis des siècles, mais c'était toujours mieux que rien. - Tu me fais des menaces? - J'ai souri un moment, avant de me mettre à rire légèrement. - Je te fais la promesse que plus jamais, je vais te laisser sans nouvelles. Ça risque d'être dure avec ton père dans les parages, mais je vais tout faire pour te voir le plus souvent possible. Au pire des cas, je ferai une chute de quelques étages pour retourner ici, dans l'une de ces chambres. On pourra toujours se voir alors... Tu sais que c'est une bonne idée mon truc, non? - Et le pire dans tout ça? C'était que j'étais sérieux. Pour elle, j'étais prêt à faire n'importe quoi, comme à me ruiner la santé, uniquement pour pouvoir la voir des heures durant, pour retrouver notre complicité d'avant. Nos jours meilleurs, tout ce qui c'était passé de bien avant que nous n'allions trop loin, tous les deux. - Ce que j'ai envie de faire? Je crois pas vraiment qu'on a le choix, tu sais. On peut pas vraiment sortir de l'hôpital, sachant qu'ils y a pleins de gens à l'extérieur qui pourrait te reconnaitre et finir par en parler à ton père... Lui mentionner qu'ils t'ont vu avec quelqu'un d'autre que ton fiancé et tout le tralala et j'ai pas vraiment envie de déclencher une guerre mondiale pour si peu. Par contre, j'ai vraiment une grosse envie de compote de pommes présentement. Tu crois que mon amie de la 29 en a reçu pour le repas de midi? - Lentement, j'ai commencé à promener mon index sur la joue de Lisha, essayant de lui faire perdre patience. Un peu, rien qu'un peu. - À moins que tu n'ait d'autres idées en tête... Comme comment essayer de ne pas réveiller Gérard, si tu vois ce que je veux dire... - J'ai agrémenté mes dernières paroles d'un simple sourire en coin, tout en me mordant la lèvre inférieur quelques instants. Bon d'accord, honnêtement, j'espérais qu'elle puisse trouver mon idée de ne pas réveiller l'homme derrière moi agréable, mais j'avais tout de même l'impression de mal agir, ayant ce genre de pensées présentement. Et puis, pour être sincère aussi, je n'avais pas vraiment envie de jouer à son jeu de: Je te pose des questions... Vraiment pas...
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MessageSujet: Re: Sometimes it's right to do the wrong thing. + Chisha Sometimes it's right to do the wrong thing. + Chisha EmptySam 28 Déc - 1:29



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ft. Charly & Alisha.
On avait probablement vu plus charmant comme rendez vous qu'un moment dans la chambre 42. C'était même plus que certain mais Lisha avait beau trifouiller son cerveau dans l'espoir de trouver d'autres options: il était évident qu'ils étaient coincés. Surtout par sa faute, finalement. Bien sûr, ils auraient pu  sortir de l'hôpital mais s'ils se faisaient voir par des gens connus, c'était Léonard qui reviendrait au galop pour la mettre dans un couvent à l'autre bout des Etats-Unis et ce n'était pas de cette manière que Lisha voulait que cette histoire se termine. Même si c'était à croire qu'elle voulait détruire sa famille, ses intentions n'étaient pas de ce type là. Elle se sentait emprisonnée bien entendu et ce, depuis des mois mais c'était tout de même ses parents, malgré le fait qu'ils ne l'avaient pas vraiment éduqués et qu'elle ne les croisait qu'une fois par mois et lors des soirées mondaines interminables. Super la famille parfaite. Alisha ne souhaitait qu'une chose: en finir avec tout cela. Aller tout déballer à ses parents et tant pis pour les conséquences si elle ne prenait pas des pincettes, c'était bien trop fatigant d'essayer de ne pas blesser des gens dans l'entreprises. C'était impossible de toute évidence, personne n'accepterait sa décision même si c'était étrange qu'Elliott n'essaye pas de lui mettre des bâtons dans les roues. Mais elle n'arrivait pas à le comprendre alors rien ne l'étonnait venant de Walker. Pour le moment, Cartwright voulait mettre ses pensées dans un coin et ne les faire ressortir que la semaine suivante, quand le tout deviendrait franchement incontrôlable mais au moins, dit. On n'en parlerait plus après cela... Ou presque. Ou pas du tout certainement. Lisha n'avait aucune idée à quoi s'attendre et c'était probablement pour cela qu'elle perdait les pédales. Elle aimait bien avoir le contrôle, jusqu'ici, elle avait toujours eu plus ou moins sous contrôle mais ses sentiments pour Charly, c'était tout le contraire. Ils étaient trop forts, trop présents et clairement pas éphémères alors tout ce qui allait avec cela, notamment cette annonce formelle allait créer une apocalypse. Mais la jeune femme était persuadée que cela valait le coup, c'était le principal. Enfin, elle en avait presque oublié que son fiancé allait s'afficher dans les journaux à scandales les jours suivants. Merde. Il allait falloir qu'elle se dépêche pour croiser le chemin de son père afin de tenter de contenir la situation sinon ce serait la véritable catastrophe... Si ce ne l'était pas déjà. Bizarrement, penser à cela et entendre le commentaire de Charly la fit rire légèrement. C'était certainement son angoisse qui la faisait rire ainsi mais c'était déjà un premier pas vers la gestion de sa crise. "T'en fais pas, tu seras affiché nulle part. Les journaux à scandales seront bien trop intéressés par l'annonce de l'homosexualité d'Elliott. Je lui ai dit que je ne l'épouserais pas et il a eu cette brillante idée qui est sorti de nulle part, soi disant parce qu'il m'aime et qu'il préfère me voir heureuse avec toi plutôt que malheureuse avec lui. J'ai pas bien saisi mais pour le coup, t'as vraiment pas à t'en faire pour ça, l'affaire sera vite réglée." Alisha aurait préféré qu'aucune réputation ne soit entachée dans toute cette histoire mais elle n'avait franchement pas les moyens d'empêcher Elliott d'aller s'amuser avec la presse et sur le fond, son coming out ne l'aiderait pas tellement. Si elle ne disait rien, Léonard irait lui dire ses quatre vérités et le lendemain, il lui trouverait un autre riche fiancé certainement bien moins agréable que le précédent. Super perspective. Clairement pas ce qu'elle souhaitait. Il était donc primordial qu'elle agisse dès que son père serait revenu pour éviter bon nombre de malentendus sans queue ni tête. Il était hors de question qu'on classifie sa relation avec Charly de maudite. Il y avait déjà bien assez eu de malheurs dans le coin pour la décennie à venir pour qu'on vienne rajouter de la malchance quelque part au dessus de leur crâne et puis, Lisha détestait ces fameux journaux à la noix. Elle ne les lisait jamais mais ce n'était pas pour autant qu'elle ne faisait pas attention aux couvertures, ce qui était sûr, c'était qu'elle lirait l'article sur Elliott pour voir ce qu'il avait inventé pour sauver le tout. Si on pouvait dire cela puisque sa tentative serait probablement un échec des plus cuisants. Encore une fois, il faudrait attendre la semaine suivante pour le savoir. Les choses allaient probablement s'enchaîner très vite, trop vite mais au mins, la situation se débloquerait, c'était déjà mieux qu'il y a quelques mois.

C'était vrai que sur ce coup là, on aurait pu croire qu'Alisha était possédée. Quasi muette toute la journée, totalement perdue et toujours dans ses pensées, elle en presque méconnaissable. Au moins, elle l'avait remarqué et était capable de l'avouer tout haut: elle était nerveuse. De tout et n'importe quoi. Mais surtout du futur évidemment. Ce fameux avenir sur lequel elle n'avait aucun contrôle et tout ce qu'elle désirait à l'heure d'aujourd'hui pouvait très bien disparaître dans l'heure suivante. Et si c'était le cas, il était presque obligatoire qu'Alisha se retrouve désespérée. Elle voulait juste être tranquille avec Charly mais, pour le moment, c'était trop demandé. Elle devrait se contenter d'une chambre d'hôpital morbide avec un invité de marque: un patient sourd et endormi. On aurait difficilement pu faire pire comme vue d'ensemble mais pour le coup, elle se rappellerait de cela avec le sourire d'ici quelques années, c'était certain. Peu de personnes pouvaient se vanter de passer un vrai premier rendez vous dans un hôpital à fouiller dans les chambres des patients les plus étranges. La jeune femme était à peu près sûr que c'était du jamais vu d'ailleurs, il allait falloir sortir le grand jeu pour faire preuve d'originalité après cela. La jeune bénévole sourit à la remarque de Charly, c'était vrai qu'ils étaient déjà arrivés à cette conclusion et c'était certainement aussi vrai qu'il avait déjà déteint sur elle. Alisha était franchement fichue si elle était déjà aussi accrochée mais il n'y avait pas grand chose qu'elle pouvait faire pour contrecarrer ce problème. C'était beau l'amour comme le disait si bien Charly. "Non t'as raison, on en était déjà arrivés à cette conclusion là alors, le débat est franchement inutile. Par contre, j'aurais préféré que tu déteignes pas aussi vite sur moi, tu m'avais pas dit que c'était aussi fatigant de se prendre la tête pendant des heures sans s'arrêter. Maintenant, je sais pas comment je vais faire pour arrêter de m'inquiéter toute la sainte journée. T'as intérêt de m'aider parce que c'est un peu ta faute!" Auparavant, elle lui aurait certainement détruit l'épaule de son poing et autres conneries dans le genre mais plus maintenant. Non, cette fois, elle préférait lui sourire tendrement, finalement, il y avait une vraie fille sous toutes ces vaines tentatives d'agir comme le pote de l'année. Et il y avait aussi un type allongé dans le lit, pas loin de là. Heureusement qu'il était sourd et qu'il vivait la nuit sinon ils auraient l'air de deux imbéciles. Mais, il y avait toujours une infime possibilité qu'il décide de se réveiller pour les découvrir contre le mur d'en face avec la chance qu'ils avaient mais pour le moment, le tout faisait rire Cartwright plus qu'autre chose. "S'il se réveille? Et bien, on le tue bien évidemment! Si tu lui dis qu'il est en train de rêver, j'ai un peu peur de sa réaction, j'ai pas franchement envie de me faire étouffer par un malade mental. Enfin, après tout, je sais pas comment il est, je l'ai jamais vu réveillé depuis que je passe mes journées ici. Ce serait franchement joué de malchance s'il trouvait le moyen de changer d'avis aujourd'hui parce qu'on a décidé de s'amuser dans sa chambre." Lisha rigolait bien entendu, elle était déjà incapable de tuer un escargot alors un être humain? C'était tout bonnement impossible. Mais bon, c'était elle qui avait eu l'idée de se planquer ici alors si quelque se passait mal, elle allait devoir trouver quelque chose. A coup certain, la première chose que trouverait à faire le patient, ce serait de crier aux infirmières qu'il y avait des intrus dans sa chambre et ce serait franchement malencontreux étant donné qu'elle était censée ne plus être là depuis quelques minutes déjà. Pour le moment, rien ne s'était passé, elle pouvait se concentrer sur ce que lui disait Charly d'un air sérieux. "J'aurais du t'appeler, t'aurais dû me réveiller... Voilà comme ça, on est tous les deux à l'ouest mais ça me dérange pas, je te préfère quand même à tous les autres et puis, t'as pas fui, tu m'as laissé un mot. T'aurais rien laissé, j'aurais peut être pas aimé mais la question se pose pas tu vois. T'as rien fait de travers." Elle s'était franchement inquiétée pour rien, c'était évident puisqu'il était là et qu'il n'avait pas l'air d'avoir l'intention de partir pour le moment. Il jouait avec ses cheveux, elle l'aimait. Il l'embrassait, elle l'aimait encore plus. Peu importait qu'ils étaient dans un endroit clairement pas fait pour ça, sur le moment, c'était tout ce qu'ils avaient et quand la situation se débloquerait, Alisha pourrait profiter de cela partout et rien que ce fait la rendait impatiente comme jamais. "Oui, je te menace mon cher. Tu m'as quand même obligé à me passer de toi pendant un petit moment, c'était pas très fair-play, vois tu. Alors, je peux très bien venir jusque chez toi la prochaine fois que ça te reprend pour venir m'occuper de ton cas..." Elle se mit à rire elle aussi parce qu'elle devait se l'avouer, s'occuper de son cas ne se finirait probablement pas dans la violence. Enfin là, sur le moment, ce n'était pas à cela qu'elle pensait en tout cas vu qu'elle était tout sauf en colère contre Charly. Même si lui avait des idées complètement tordues pour contourner l'obstacle Léonard sur le coup. "Non, je crois que c'est la pire idée que t'aies jamais eu. J'ai tout sauf envie de te revoir ici sur un lit d'hôpital. En plus tu te casserais probablement quelques os dans ton entreprise là et je préfère te voir debout, c'est plus facile de t'approcher si tu hurles pas de douleur dès qu'on te touche." Elle sourit clairement désormais en lui demandant ce qu'il souhaitait faire ensuite. Il était clair qu'ils ne pouvaient pas vraiment se retrouver à l'air libre devant les passants tant que la vérité n'avait pas éclaté au sein de sa famille et dans cet endroit, ils avaient plein de chambres à visiter et probablement plein de conneries à faire. Alisha ne fut de ce fait pas le moins du monde surprise lorsqu'il lui mentionna la fameuse chambre 29. Une très longue histoire cette chambre et rien que la perspective de savoir que Charly voulait voler le dessert de la vieille pensionnaire comme lorsqu'il était ici la faisait rire. On n'abandonnait pas les bonnes vieilles habitudes. "Oui, tu as sûrement raison pour les gens qui pourraient nous voir... La vieille de la chambre 29... Elle qui était de si bonne humeur aujourd'hui... Tu veux vraiment la rendre aigrie? Tu lui as tellement pas manqué, elle va bien vite savoir qui est le malotru qui lui vole son dessert une nouvelle fois. Je suis pas certaine que je te protégerais quand elle tentera de mettre son dentier dans ton pantalon hein! Mais Charly avait aussi d'autres plans en tête, le genre de plans qui consistaient à venir la perturber avec brio. Le fait qu'il lui caresse la joue en parlant avant de se mordre la lèvre une fois terminé son discours n'aidait pas Lisha à réfléchir correctement. Mais dès qu'il était en face d'elle, elle avait bien du mal à le faire de toute façon. Elle passa ses bras autour de lui pour le coller à elle un peu plus. "Je rêve ou tu me fais une proposition? T'essayerais pas de me faire taire par hasard? Parce que si c'est ça, ça marchera que sur la courte durée de toute manière... Mais tu sais que je te suis dans ce que tu veux, c'est ce que j'ai promis d'ailleurs. Mais je croyais que tu voulais aller voir ta vieille voisine? Va falloir que tu choisisses ce que tu veux vraiment faire avant que notre ami se réveille ou avant que le dentier de la vieille de la chambre 29 avale la fameuse compote de pommes." Sa voix s'arrêta et Lisha se perdit dans le regard de Charly quelques instants. Elle était obligée de sourire en vue de l'affection qu'elle lui portait, mais aussi de constater que c'était bien silencieux tout d'un coup. Allez savoir si c'était un bon ou un mauvais présage.

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MessageSujet: Re: Sometimes it's right to do the wrong thing. + Chisha Sometimes it's right to do the wrong thing. + Chisha EmptyDim 29 Déc - 8:52

It's a kind of magic.

Laisse-moi compter jusqu'à 100 et si tu es toujours là ensuite...
Je te montrerais qui je suis vraiment...



J'aurais bien aimé que ma petite amie puisse me mentionner que tout allait bien, qu'elle avait réussit à parler de toute notre histoire à son père, mais c'était peine perdue. Jamais je n'allais avoir l'esprit tranquille, à cette vitesse. Tout allait de travers ces temps-ci, tout allait au ralenti. Je me sentais mal pour Lisha, mal pour Elliott, mal dans ma peau également. Mais encore plus pour le fiancé, lorsque ma petite amie me mentionna ce qu'il souhaitait faire. Mentir au peuple, mentir sur son orientation sexuelle par amour pour sa dulcinée. Le tout me laissait présentement un goût amer au travers de la bouche, comme si je pouvais me sentir coupable de tout les malheurs qui allait arriver à Elliott. Mais sincèrement, je savais bien que j'étais responsable de beaucoup de chose dans sa vie présentement. Si je n'aurais jamais embrassé Alisha, ce dernier aurait certainement pu faire une partie de sa vie avec elle. De mon côté, je serais probablement mort de culpabilité, mort de chagrin de la voir essayer de faire sa vie avec quelqu'un qu'elle n'amait pas, mais au moins, Elliott aurait eut ce qu'il voulait. Maintenant que j'avais fait les premiers pas, tout était dans notre camps. En agissant ainsi, j'avais tout arrêté ses plans, mettant également Mr Cartwright dans l'eau chaude. Ceci allait être compliqué, très compliqué également à lui faire avaler. Peut-être pas autant que d'essayer d'habiller correctement Britney Spears, surtout si elle sortait son fouet, comme dans son dernier clip musical, mais tout de même. Ceci risquait d'être compliqué, mais j'étais certain qu'un jour ou l'autre, tout serait correct, tout irait dans le bon sens. Mais pour le moment, je devais être patient et essayer de voir les choses positivement. Je ne savais pas vraiment comment encore, mais j'allais tout de même essayer. Prendre mon temps pour analyser la situation et ensuite, plonger, essayer d'arranger les choses avec Mr Cartwright, car de toute évidence, si Elliott avait jeté l'éponge, laissant Alisha libre de tous ses mouvements, le seul obstacle qu'il restait, était le père de ma petite amie. Rien que lui, le reste, tout était correct. - Tu ne crois pas qu'il y aurait eut d'autres moyens pour Elliott? Qu'il essaie de parler à ton père, pas exemple? Ou encore, qu'il mentionne tout simplement qu'il ne souhaitait pas t'épouser? Je ne crois pas vraiment qu'en ruinant sa réputation, tout ceci peut vraiment l'aider à avancer dans sa vie. Et... Pour Elliott, tu lui as dit quoi au juste? Il sait que j'existe? Il sait que je suis complètement fou de toi ou bien, tu lui as simplement dit que tu ne voulais pas te marier? - Ceci était peut-être inutile pour elle, mais pour moi, c'était tout le contraire. J'avais vraiment besoin de le savoir. C'était peut-être insignifiant, un petit signe comme un autre, mais ceci pouvait certainement m'aider à comprendre mon amie en même temps. Si elle commençait, tranquillement, à mentionner à son entourage qu'elle avait quelqu'un dans sa vie, tout irait probablement plus vite pour nous deux. Peut-être même qu'avant l'été, son père aurait fini par m'accepter dans sa famille. Ceci n'allait certainement pas arriver aussitôt et j'ignorais même si tout ceci pourrait arriver un jour, mais j'avais tout de même espoir qu'un jour ou l'autre, je puisse appeler le père de Lisha, beau-papa. C'est beau de rêver, n'est-ce pas? - Ce n'est pas vraiment pour moi que je m'inquiète, lorsqu'il est question de page couverture, mais bien pour toi. J'ai comme l'impression que si jamais quelque chose ce sait, ton nom va apparaitre, avec une brève description de moi, demandant à tout le monde si quelqu'un me connait, qui je suis exactement pour toi. Et là, ton père l'apprend. C'est plutôt pour ça que j'ai peur présentement. - Et c'était la triste vérité. J'espérais sincèrement qu'Alisha puisse parler à son père avant que ce dernier ne comprenne que quelque chose ne fonctionnait pas. Que sa fille chérie sortait sans cesse le weekend, rentrait tard les soirs de semaine et soudainement, voir le nom de Charles Lewis sur une page de journal. Ça, je ne le souhaitais pas.

- Ce n'est pas ma faute du tout! Et en plus, si tu te prends la tête, et bien, ça prouve que tu en as une, non? Penses à toutes ces personnes qui n'ont pas de problèmes, qui n'ont rien à penser et encore moins à faire? Maintenant, tu peux te compter chanceuse d'avoir quelque chose à t’inquiéter... Mais rassures-toi, je vais te venir en aide, à tout moment de la journée. J'ai pas l'intention de te laisser toute seule. C'est terminé ce temps là... - Et j'espérais sincèrement que ce soit vrai. Je me voyais mal devoir lui expliquer que j'aurais aimé pouvoir faire une différence, mais que je ne pouvais pas la faire, que j'étais pris dans une sorte d'étaux. Pour le moment, je pouvais toujours lui promettre toutes sortes de choses positives, comme que rien ni personne n'allait nous séparer, mais tout ceci était inutile. Personne ne pouvait savoir ce que demain serait fait. Et encore moins les jours à venir. Tout pouvait s'écrouler dans les minutes à suivre, d'un simple soufflement ou encore, d'une simple phrase de la part du père de Lisha. Tout était possible, comme le fait que notre nouvel ami, ici présent, couché dans le lit à nos côtés, puisse se réveiller. J'étais tenté d'aller vérifier s'il dormait véritablement, mais j'avais tout de même peur de comprendre que notre petite visite nocturne allait se terminer plus vite que je n'aurais pensé. Et tuer notre nouveau compagnon était toujours possible. - Tu veux que j'aille chercher un coussin? - Je parlais, bien entendu, d'une manière pour mettre fin à ses jours. Peut-être qu'avec un coussin et un bon coup de poignet, nous réussirions à... - S'amuser dans sa chambre... Tu as quoi en tête présentement? - Maintenant, si Alisha ne voulait pas me mettre des idées en tête, c'était raté. Je l'ai regardé quelques secondes, avant d'afficher un petit sourire en coin. Vraiment, si elle commençait sur ce niveau là, elle savait très bien que j'étais capable de la suivre, à tout moment. Comme l'autre soir, en début de semaine, lorsque nous avions commencé à flirter ouvertement, tout les deux. Les choses avaient finis par dégénéré agréablement, mais pour l'instant, je devais arrêter de penser à ce genre de trucs, puisque Gérard était toujours là, avec nous. Et honnêtement, pas d'individu entrain de dormir avec nous, je crois bien que j'aurais été le premier visiteur de l'hôpital à avoir une relation sexuelle avec une bénévole dans une chambre de l'hosto. Enfin, je crois, tout était possible, de nos jours. - C'est vrai, j'aurais du te réveiller, t'aurais du m'appeler. Le passé, c'est le passé, pas vrai? De toute manière, même si on passerait des heures à ce renvoyer la balle, on sait comment toute cette histoire va se terminer. On va finir par mettre le tout de côté et reprendre cette dernière un peu plus tard. - J'avais mentionné le tout avec un léger sourire, sachant très bien que j'avais raison. Je savais que ma copine ne voulait rien me mettre sur le dos et honnêtement, moi non plus, je ne tenais pas à la rendre responsable pour quelque chose. Et le simple fait qu'elle puisse me mentionner que tout était correct pour elle, que je n'avais rien fait de travers, me rassurais. Car à vrai dire, lorsque j'avais quitté ma chambre, laissant celle que j'aimais endormie, j'avais longuement hésité sur le choix de mes mots. Je m'étais demandé si je devais lui inscrire ''je t'aime'' et avait fini par me dire que non, que tout ceci serait probablement trop. Nous nous l'étions dit l'a veille et je n'avais pas l'intention de lui montrer que j'étais devenu quelqu'un de dépendant, que j'avais besoin de toute son attention pour continuer à avancer dans ma vie. Car oui, tout ceci était vrai. Sans elle, je ne serais plus là depuis des mois déjà. J'aurais probablement abandonné à l'hôpital, refusant de me relever, d'essayer à nouveau de recommencer à vie. De toute reprendre à zéro. De tout devoir affronter, seul. Mais avec Lisha, tout était différent, tout était possible également. - Tu vas vouloir t'occuper de moi si jamais je recommence à te laisser de côté, à ne plus te donner de nouvelles? Ne me tente pas car sinon, je vais oublier tout de toi, espérant que tu puisses venir me rendre visite quelques heures et même passer la nuit avec moi, comme l'autre soir. - C'était probablement atroce présentement comme paroles, mais peu importe. Je souhaitais lui faire comprendre que c'était inutile, que même si elle venait me chercher par la peau du cou, j'allais toujours répondre par présent. Levant même la main droite bien haute. Et mine de rien, tout en discutant, j'avais commencé à me reprocher de ma copine, espérant que cette dernière puisse comprendre que j'avais besoin de la sentir près de moi. Et ce, immédiatement. Et lorsqu'Alisha se mit à rire, je ne pu m'empêcher de faire de même, sachant que finalement, tout allait bien, que je m'étais inquiété pour rien, comme toujours. Au départ, j'aurais même pensé qu'elle aurait préféré me laisser de côté, ne me parlant plus, mais non, tout semblait même parfait de son côté. Encore mieux que dans mes pensées. - Donc, si je reprends tes mots... Tu préfères que je reste en vie et en un seul morceau pour pouvoir me toucher? À lala... Une chance que je t'aime car sinon, je commencerais à me demander si tu ne serais pas entrain de me faire des avances et ce, gratuitement. Pas que ça me dérangerait, bien au contraire même. - Lentement, j'avais fini par enlever le plus d'espace possible entre nous, espérant qu'Alisha puisse venir se coller à moi, éteignant en même temps le feu qui commençait à avoir lieu dans tout mon corps.

Ce que je voulais faire de mon après-midi? Honnêtement, n'importe quoi, tant que le prénom de ma douce y était inscrit. Je n'avais pas l'intention de la laisser seule pour un bon bout de temps et même que si elle le souhaitait, elle pouvait très bien passer le reste de la soirée chez moi et même, emmener son pyjamas. Je n'avais aucun problème avec ça, au contraire. - Je ne peux pas rendre la folle du 29 plus aigrie qu'elle ne l'ai déjà, pas vrai? De toute manière, elle n'a jamais su que j'étais le voleur de compote. Elle a toujours accusé le vieux baveux, à l'autre bout du couloir. Lorsqu'elle m'en parlait, me demandant si j'avais vu quelque chose, je lui disais toujours que non, je ne pouvais pas sortir de ma chambre. Donc, je crois bien qu'elle pense que c'est le vieux. Mais tu as tout de même raison sur le fait qu'elle doit maintenant s'en rendre compte, puisque depuis que je suis parti, elle a le droit de manger son dessert. - J'ai attendu un petit moment, essayant de mettre mes idées en place. Pour le moment, tout était mélangé. - tu crois vraiment qu'elle pourrait mettre son dentier dans mon pantalon? Car si ta réponse est oui, je ne suis plus vraiment certain de vouloir y aller. Castration à coups de dents, je crois pas vraiment apprécier. - De toute manière, ma chère ne voulait pas d'enfants, non? Elle m'avait clairement dit qu'elle changerait peut-être d'avis si elle tombait sur un bon gars et la minute d'après, elle me mentionnait qu'elle ne voyait pas de gars possible pour faire un bon père. Bref, pour le moment, elle ne voulait pas d'enfants avec l'homme que j'étais devenu. Peut-être allait-elle trouver sa perle rare un jour, qui sait. Et j'espérais fortement qu'elle puisse trouver ce dernier dans de nombreuses années. Très très loin même ou encore, qu'elle puisse finir par comprendre que j'étais celui avec qui elle désirait en avoir. Mais sur le coup, comme pour la fameuse question de mariage, je préférais ne pas lui en reparler, de peur d'avoir un autre refus de sa part. De toute manière, qui étais-je réellement pour retenter ma chance, une deuxième fois? Peut-être n'avait-elle pas prit le tout au sérieux au départ, mais j'aurais cru que mes intentions étaient assez évidentes pour elle. Un baiser timide échangé et ensuite, quelques paroles mal placées. Un mordillement de lèvres, une caresse sur la joue de mon âme soeur. Je savais bien qu'il n'en manquait pas beaucoup pour que ma petite amie ne capitule, mais pour le moment, j'essayais, moi aussi, de rester avec des pensées cohérentes. Même si, pour l'instant, rien n'était très cohérent dans ma tête. Je n'avais qu'une seule envie présentement, lui montrer tout l'amour que je possédais pour elle. Et ce, de la même manière qu'elle m'avait fait comprendre qu'elle m'aimait aussi, quelques jours plutôt. Lisha passa ses deux bras autour de mon cou, me rapprochant dangereux d'elle. - Une proposition? Je crois bien que tu as vu juste, mon ange. Et je crois sincèrement que je ne suis pas capable de te faire taire et, de toute manière, ce n'est pas vraiment ce que je voudrais que tu fasses, présentement. Car si jamais tu deviens silencieuse, je crois que je pourrais me sentir vexé. - Mais d'où je sortais tous ces propos, moi? Je me faisais peur moi-même, c'était épouvantable. Tout en passant mes deux mains sous le chandail de ma petite amie, de manière à pouvoir passer mes mains dans son dos, j'ai continué la discussion. - Tu as raison, le plus important pour commencer et ensuite, le reste. Compote... - Et j'ai simplement laissé Alisha en plan, dans la chambre, avant de sortir dans le couloir, espérant qu'elle puisse me suivre. Bon d'accord, ce n'était peut-être pas très gentil de cette manière, mais je n'avais pas vraiment le choix d'agir ainsi. Je ne voulais pas vraiment faire l'amour avec Lisha ainsi, sur le coin d'un mur, pendant qu'un homme pouvait très bien être le témoin de toute cette histoire. Juste le fait d'y penser me donnais le tournis.

- Tu sais ce que je fais habituellement, avec la compote? - J'avais fini par contourner certaines chambres et était revenu vers notre point de départ, soit dans l'aile est, tout près de la chambre 29. - Tu crois probablement que je m'amuse à la lui voler pour la manger, pas vrai? Et bien non! Je m'en sert comme moyen d'échange. - Je savais bien qu'un jour ou l'autre, j'allais devoir en parler à quelqu'un, mais peut-être pas aussi vite. - Je prends sa compote et ensuite, je dois aller voir la femme de la 18, dans l'aile nord. Rendu là, j'échange mon bien contre quelque chose que je dois continuer à échanger. Je te le jure, ça occupait mes journées entière! - Et moi, dans tout ça, j'étais heureux de pouvoir enfin partager le tout avec quelqu'un comme Alisha. - Mais ce qui devient compliqué présentement, est le fait que la vieille ne dors jamais vers cette heure là. Il faut donc agir avec stratégie. - J'ai ouvert un peu la porte de la chambre 29, mais pas suffisamment pour que notre victime puisse nous voir, mais assez pour que nous, nous puissions voir l'objet de mon désir. - Alors, tu as une idée pour aller chercher son dessert? -
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Sometimes it's right to do the wrong thing. + Chisha _
MessageSujet: Re: Sometimes it's right to do the wrong thing. + Chisha Sometimes it's right to do the wrong thing. + Chisha EmptyLun 30 Déc - 4:10



It's a kind of magic.
ft. Charly & Alisha.
Finalement, Alisha n'était pas si désespérante que cela. Mine de rien, même si ce n'avait pas été forcément prévu, elle avait trouvé le courage de tout raconter à Elliott. Elle s'était attendue à une guerre nucléaire, des insultes ou on ne savait quoi encore mais au bout du compte, elle pouvait dire que l'entrevue s'était plutôt bien passée. Et c'était incroyablement surprenant. Certainement parce qu'elle s'était mise dans le crâne qu'Elliott tait son pire ennemi et qu'il était né pour faire de sa vie un enfer sans nom. Il s'avérait qu'elle s'était trompée sur toute la ligne, Lisha n'avait pas su décoder les signaux lorsqu'ils étaient obligés de se promener ensemble pour le bien de la famille. Elle avait été plus que surprise des révélations du jeune Walker il y avait de cela quelques jours mais que pouvait-elle y faire? Elle avait tout essayé pour le dissuader de choisir sa réputation comme arme. Et ce n'était même pas sûr que le tout allait fonctionner par dessus le marché, au contraire même. Qu'est ce que son père en aurait à faire qu'Elliott soit gay dans le fond? Cela ne changerait pas sa vie et ne l'empêcherait pas de vendre sa fille aux Walker. Il n'avait pas dû les choisir par hasard, en dehors du fait que le père d'Elliott était un ami de longue date. Lisha avait donc fait en sorte de garder tout cela dans un coin de son crâne: que ce soit les conséquences du pétage de câble d'Elliott ou bien sa souffrance lorsqu'il lui avait affirmé qu'il avait vraiment des sentiments pour elle. Alisha trouvait cela absurde étant donné qu'elle n'avait jamais pu passer plus de dix minutes dans la même pièce que lui sans s'enfuir en courant, bien souvent en colère d'avoir un destin sur lequel elle n'avait strictement aucun contrôle. Toute cette histoire était ridicule de toute manière et se le dire n'aidait pas vraiment à arranger le problème. Cela dit, Alisha avait commencé à agir, c'était déjà un début même si rien que cette confrontation avait été difficile, elle n'osait pas vraiment imaginer ce qu'un face à face avec son père provoquerait comme dommages.. Certainement l'apocalypse. Voire pire... Une séance de pole dance en compagnie de Nicole Scherzinger, voyez l'étendue du cauchemar. Non, Alisha n'avait franchement pas envie de se lancer dans un délire pareil mais elle n'avait plus vraiment le choix maintenant de toute évidence, elle irait voir son père et n'omettrait pas les détails. Enfin, si quand même sinon il allait probablement sortir une arme de destruction massive contre Charly et elle tenait quand même à le conserver en vie et en un seul morceau surtout. Dans le fond, cela ne dérangeait pas Lisha que sa réputation aille couler aux côtés du Titanic et de sa crédibilité du moment que Charly restait là, à côté d'elle. Bon, bien entendu, si elle pouvait conserver le tout, ce ne serait pas de refus mais en vue de son attitude de ces derniers mois dans les soirées et autres, il était clair qu'il fallait abandonner l'idée. Elle se contenterait de ce qu'on pourrait lui donner une fois que l'histoire serait sortie au grand jour. Une étape de passée encore quelques unes à affronter. Elle fronça les sourcils en profonde réflexion en entendant les remarques de Charly, c'était étrange, c'était plus ou moins ce qu'elle avait tenté de dire à Elliott mais à croire que ses paroles étaient passées dans l'oreille d'un sourd. Elle ne le connaissait pas tellement mais elle avait vite compris qu'il était têtu, peut être même plus qu'elle alors elle l'avait laissé agir, même si elle trouvait son comportement complètement fou et disproportionné. "C'est ce que je lui ai dit, tu sais. Mais je sais pas s'il avait vraiment envie de m'écouter, il avait vraiment envie de faire son coming out, me demande pas pourquoi, j'en sais rien. Je comptais plutôt sur quelque chose de plus discret moi aussi mais Elliott avait déjà pris sa décision, je crois. J'ai pas d'autres choix que de le laisser faire même si j'aurais préféré pour lui qu'il bousille pas sa vie dans le même temps." Incompréhensible ces Walker. Si elle venait d'une famille de cinglés, pour sûr qu'eux étaient pas mal dans leur genre. Alisha n'avait pas vraiment cherché à les connaître de toute manière et c'était très bien comme cela. Pour le moment, Lisha ne pensait plus à eux, ils étaient relégués dans un coin de son cerveau qu'elle ne visiterait probablement plus de sitôt. Elle se concentra sur la fin des paroles de Charly, un léger sourire aux lèvres. Ce n'avait pas été franchement facile d'avouer la vérité à Elliott, surtout après tous les efforts qu'il avait mis à tenter de la convaincre qu'ils seraient heureux ensemble, dans leur mariage mais elle ne pouvait pas tellement lui mentir non plus, si? "Je lui ai dit que j'étais amoureuse de quelqu'un d'autre, je n'ai pas dit ton prénom, je ne pense vraiment pas qu'il avait envie de le savoir. Je lui ai brisé le coeur tu sais mais oui, je lui ai dit que j'étais avec quelqu'un d'autre donc... Toi." Et Lisha revoyait le visage décomposé d'Elliott alors qu'elle lui mentionnait que malgré tous les voeux qu'il avait, cet espoir qu'avec le temps elle pourrait peut être l'aimer, ce ne serait jamais réel. Que son coeur appartenait à quelqu'un d'autre et que tous les mots qu'Elliott pourrait dire n'y changerait rien. Non, Alisha n'avait éprouvé aucun plaisir à le sentir la regarder avec un certain mépris pendant une minute, lui lançant des paroles difficiles au visage avant de redevenir aussi charmant que d'habitude. Son coeur était en pièces à cet instant là mais Cartwright avait préféré ne pas faire de commentaires et le laisser continuer son petit manège de fiancé parfait même si elle n'y croyait pas une seconde et n'y avait franchement jamais cru. Il valait mieux mettre cette pensée de côté ou sa culpabilité se lirait sur son visage et elle ne voulait franchement pas en rajouter par dessus le tas de problèmes qu'ils allaient affronter, elle et Charly. Il y avait bien évidemment toujours cette menace de la presse au dessus de leur tête, même si du côté de Lisha, cette peur n'était à vrai dire que superficielle. Peu importait si on la mentionnait pour des frasques quelconques, elle savait gérer les retombées de ses actions en général, c'était surtout pour Charly qu'elle s'inquiétait, c'était toujours difficile de voir son nom dans cette littérature débile surtout lorsqu'on ne l'avait clairement pas demandé. "Le temps qu'ils publient ce genre d'articles, crois moi, mon père sera au courant alors je ne m'inquiète pas tellement pour ça. Et puis, je ne suis même plus sûre que mon père regarde même de loin ce genre de torchons. C'est plus qu'une question de jours de toute façon." Oui, plus que quelques jours à faire profil bas avant la tempête Léonard. Après, peut être que tout irait bien. Éventuellement.

Alisha avait le droit de rêver après tout. En vue du nombre de prises de tête entre elle et elle même ces jours ci, elle avait bien le droit à deux misérables minutes de répit. Même cela, parfois, c'était trop demandé, c'était pour cette raison qu'elle ratait plus ou moins tout ce qu'elle entreprenait cette semaine, une vraie Miss Catastrophe. Forcément, elle n'avait pas les pieds sur la terre ferme et sa tête était définitivement dans les étoiles... Si elle en avait une, même cela, elle ne pouvait pas vraiment en être certaine. Après tout, elle n'avait jamais été à l'école alors les évaluations et autres tests que les gens subissaient habituellement, Lisha ne connaissait pas vraiment. Cela ne l'aidait pas à s'intégrer, c'était certain mais de toute manière, elle n'avait jamais rien fait comme tout le monde. Vraiment rien. Elle ne savait pas conduire ni faire du vélo, pas même nager, c'était à se demander si elle n'avait pas vécu dans un univers alternatif ces deux dernières décennies mais ce n'était pas tellement le sujet. Elle regardait Charly, tendrement, alors qu'il s'amusait à lui dire que finalement, c'était une bonne chose de s'inquiéter. "J'aime bien ton raisonnement... Mais ça veut dire que j'avais pas tellement de cerveau avant hein vu que y a que depuis quelques mois que je m'inquiète, avant j'agissais toujours avant de réfléchir. Heureusement que tu comptes être là alors, tu m'empêcheras de devenir complètement folle comme ça et me dis pas que je le suis déjà!" Elle l'était déjà clairement. Enfin, hystérique plus que timbrée mais elle s'améliorait. Petit à petit. Alisha essayait de parler un peu moins et moins vite aussi et en arrêtant de faire des tonnes de gestes, être plus dans la retenue, se canaliser, côtoyer Charly l'aidait plus qu'elle ne l'aurait cru à l'heure actuelle. Enfin, pour le moment, elle ne le montrait pas tellement avec ses idées idiotes. Elle riait bien entendu concernant cette histoire de patient endormi, elle n'allait tout de même pas lu tuer pour si peu. Voire même pour rien au monde mais Alisha savait que Charly rentrerait dans son jeu, c'était une sale habitude qu'ils avaient développé aux aurores de leur relation et c'était aussi ce qui les avait eus l'autre soir d'ailleurs mais ils continuaient à chaque fois tout de même. Dans le fond, Lisha aimait bien leurs jeux idiots et leurs remarques déplacées. "Non, puisqu'on ne va pas le tuer. Le plus simple en plus, ce serait d'injecter un truc mortel dans sa perfusion tu vois, parce que sinon il risquerait de faire trop de bruit." Elle avait certainement dû trop regardé d'émissions de télévision ringardes mais bon, c'était une idée comme une autre. Et Charly bien entendu ne releva que ce qu'il voulait entendre, il était incorrigible avec son sourire en coin et son regard qui la faisait fondre littéralement. Il le faisait exprès décidément et Alisha tentait de tout donner pour lui résister même si cela ne faisait que retarder l'échéance au final. "Je parlais de bataille d'oreillers, tu t'en doutes! Ou d'un cache cache, rien de déplacé, je voudrais pas que tu foutes en l'air mon brushing, tu vois." La dernière, elle avait dû l'apprendre de Silver vu que tout le monde savait que Lisha n'avait pas fait de brushing le matin même, bien trop occupée à se battre avec son réveil et le trafic pour arriver à l'heure à l'hôpital. Elle se mordit la lèvre elle aussi en le regardant quelques secondes, elle pouvait jouer aussi bien que lui, elle lui avait d'ores et déjà prouvé de toute évidence. Enfin, le sujet ne resta pas longtemps sur le tapis puisqu'elles avaient deux ou trois trucs à régler. Ce fut rapide mais la conclusion de Charly, Alisha l'appréciait dans son ensemble. Ils aimaient bien en faire des tonnes pour en arriver à une réponse toute simple et ils auraient beau en parler pendant des heures, aucun des deux n'accepterait d'en vouloir à l'autre. C'était donc forcément inutile d'en parler en long, en large et en travers et Lisha se contenta d'un franc sourire. "Je crois qu'on aura pas besoin de revenir là dessus cette fois. On parle beaucoup trop parfois et ça nous aide pas toujours à faire avancer le débat justement. Sur ce coup là, on est en parfaite harmonie sur ce qu'on aurait dû faire mais c'était trop bien comme ça." Affaire conclue. Pas besoin de passer de pacte ou quoique ce soit d'ailleurs mais juste un sourire et problème réglé. Jusqu'à la prochaine joute verbale parce qu'il fallait se l'avouer, Alisha aimait particulièrement cela et Charly était un adversaire de taille. La preuve, il trouvait toujours un moyen de la faire dérailler, il la rendait complètement cinglé juste en parlant et en racontant ce qui lui venait en tête. C'était vrai que Cartwright avait un peu paniqué lorsqu'elle n'avait pas eu de ses nouvelles et elle se savait bien capable de venir toquer à sa porte la prochaine fois avec de belles menaces à lui sortir, voire même une gifle s'il la faisait trop chanter. Elle n'avait jamais vraiment été en colère contre lui, aller savoir ce que cela donnerait mais elle ne tenait pas à le savoir tout de suite. Non, elle lui souriait en l'entendant dire qu'il l'attendrait de pied ferme quand il ferait exprès d'oublier son existence. Il était diabolique. Absolument diabolique. "Passer la nuit avec moi? Si je suis en colère contre toi, je suis pas sûr que tu voudras de ça. Tu me traiteras de noms d'oiseaux et me jettera dehors une fois que j'aurais fini ma tirade et t'aurais mis un sacré coup de pied aux fesses pour m'avoir royalement ignoré pendant plusieurs jours. Ce sera pas beau à voir, je pense." Et elle préférait ne pas imaginer ce genre de scènes pour le moment puisque ce n'était clairement pas la manière dont elle se sentait. C'était même plutôt le contraire mais on disait toujours que dans les débuts d'une relation, cette envie était constante, c'était plausible, Lisha avait essayé de ne pas vraiment y penser ces jours ci puisqu'elle n'avait pas vu Charly. Maintenant qu'elle l'avait à deux centimètres d'elle, c'était une toute autre histoire bien entendu même si elle tentait de ne pas trop montrer son trouble. C'était un peu raté parce que tout dans ses mots présageait le contraire. Bel effet, Alisha. Et bien entendu, Charly attrapa la perche qu'elle lui tendait et elle faillit se mettre à rougir avant de le défier du regard en le sentant définitivement proche d'elle cette fois. "Pendant deux secondes, j'ai cru que t'aimais pas mes avances, t'as failli me faire peur. Disons que te toucher est un plus mais rien que t'avoir là, c'est déjà beaucoup. Je préférerais quand même ne plus avoir à te voir dans un sale état si tu veux bien. Même si je sais que mes talents d'infirmière sont ultra développés, je compte les laisser de côté pour un petit moment." Et ce n'était même pas suggestif, du moins dans son crâne après son corps, elle ne le contrôlait qu'à moitié.

Lisha ne voyait plus très clair sur le programme de l'après midi, c'était évident et elle racontant encore un peu n'importe quoi. Il fallait dire que la fameuse patiente de la chambre 29 n'était pas sa résidente préférée. Loin d'être aimable, un peu cinglée et surtout agressive, la femme passait son temps à geindre sur la jeunesse, les infirmières et plus ou moins tout ce qui constituait Alisha finalement. En général, la bénévole se contentait de sourire en tentant de lui faire avaler son dessert en espérant intérieurement qu'elle puisse s'étouffer avec sa cuillère. Oui, rien que cela. Mais elle n'allait plus souvent dans sa chambre puisqu'elle finissait souvent par se prendre un oreiller en pleine face puisqu'elle osait passer à l'heure de son programme télévisées préférée. Super perspective donc et c'était aussi pour cela qu'elle avait tenté de faire un compte rendu à Charly sur la vieille femme. Rien de vraiment très glorieux à signaler si ce n'était qu'elle le détestait cordialement depuis qu'elle en avait conclu qu'il devait être le voleur de dessert du coin. "Tu crois vraiment que tu ne vas pas empirer son état? Je parierais pas là dessus tu vois. C'est sûr que tu la menais bien en bateau quand t'étais ici mais je crois qu'elle a compris la leçon, elle fait plus attention à ses desserts maintenant, elle veut même plus que je l'aide à les manger. Alors, va falloir être créative pour l'avoir ce coup ci." Allez savoir pourquoi Alisha avait continué en parlant du dentier de la patiente mais ce n'était pas certain que la perspective soit agréable. Bien au contraire et tout ce qu'elle put faire, c'était tenter de ne pas montrer son désarroi en entendant Charly continuer sur sa lancée. "Elle est un peu agressive en ce moment, je sais pas ce dont elle est capable en fait mais tant pis, je ferais barrage de mon corps, il devrait pas y avoir de dommages collatéraux." Il ne valait mieux pas de toute évidence. Clairement pas. Un sourire et elle était repartie sur tout autre chose. Enfin, c'était surtout Charly qui jouait avec ses nerfs et on ne pouvait pas dire qu'elle était très patiente habituellement. C'était même plutôt le contraire. Lisha était une impulsive de base qui avait bien du mal à se contenir sous la pression ou lorsqu'elle avait affaire à la frustration mais elle essayait de faire des efforts. C'était difficile quand Charly la touchait comme cela et la regardait également d'une manière qui laissait présager d'autres pensées sous son crâne. Bien entendu, Alisha ne put s'empêcher de lui demander ce qu'il était en train de faire même si c'était plutôt clair de son point de vue. Juste pour avoir confirmation. Parce qu'elle était sûrement un peu masochiste. Et que se coller à lui à l'heure actuelle, c'était s'exposer au danger mais merde, ce n'était quand même pas sa faute s'il était irrésistible non plus. Et qu'elle était un peu trop amoureuse de lui pour que ce soit possible de lui dire d'arrêter son manège sérieusement. "On a de la chance qu'il y a quelqu'un avec nous parce que sinon, je sais pas ce que ça donnerait. T'es le petit ami le plus diabolique, j'espère que tu le sais ça au moins?" Mais surtout le plus frustrant de l'histoire de la galaxie. Il avait un self-control ultra développé et elle crevait intérieurement lorsqu'elle sentit ses mains dans son dos. Oui, il y avait des moments où elle pouvait le haïr royalement parce qu'en moins de deux secondes, il était parti. Ce n'était pas plus mal puisqu'ils n'étaient pas tout seuls dans le coin, un minimum de contrôle était donc de mise et c'était clair que ce n'était pas Lisha qui allait fournir cela à l'heure actuelle. Elle prit quelques secondes pour reprendre du poil de la bête avant de le rejoindre dans le couloir comme s'il ne venait pas de lui faire vivre la pire torture du siècle. Alisha le suivit dans les couloirs alors que Charly commençait à lui raconter ce qu'il faisait de ses journées dans l'hôpital, elle l'écouta sans l'interrompre pendant un temps, elle n'en avait franchement jamais rien su. Finalement, il y avait des tas de choses qu'elle ne savait pas encore sur lui. "Tes journées entières? Oublie pas que je venais t'embêter pas mal de temps dans la journée... Mais en tout cas, tu étais un très bon cachottier, je crois que personne l'a su, enfin pas moi. Pour le coup, je me dis que tu dois avoir pas mal de secrets que je découvrirais un jour ou l'autre." Et ils étaient déjà devant la porte de la patiente adorée de Lisha. Ce qui s'annonçait plutôt périlleux comme mission lui semblait comme un véritable suicide désormais. Elle croisa les bras sur sa poitrine alors que Charly entrouvrait la porte. Des idées? Elle en avait bien une mais ce n'était pas certaine qu'elle en sorte vivante. L'idée la fit sourire tout de même. Elle se tourna vers lui, déterminée. "Je compte sur toi pour agir vite et bien sinon je donne pas cher de ma peau, mon Charly." Et elle était déjà dans la chambre à monopoliser l'espace. Elle connaissait deux ou trois filons pour l'énerver alors Alisha s'en servit et c'était clair qu'en moins de deux minutes, la vieille était prête à l'égorger et elle avait totalement oublié de surveiller son dessert. D'ailleurs, alors qu'Alisha tentait de sortir de la zone de combat, elle se prit la cuillère que la vieille lui lança au visage. Elle allait avoir une belle bosse sur le front, ses idées étaient toujours aussi lumineuses finalement et ce n'était même pas certain qu'elle s'en sorte franchement indemne sur ce coup là.

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Sometimes it's right to do the wrong thing. + Chisha _
MessageSujet: Re: Sometimes it's right to do the wrong thing. + Chisha Sometimes it's right to do the wrong thing. + Chisha EmptyLun 30 Déc - 9:35

It's a kind of magic.

Laisse-moi compter jusqu'à 100 et si tu es toujours là ensuite...
Je te montrerais qui je suis vraiment...



Oui, je savais bien qu'Alisha avait tout tenté pour que son fiancé puisse conserver un peu de confiance en lui, pour qu'il puisse reculer et ne pas dévoiler toutes sortes de choses à la presse, à son père et également au monde entier. Mais au moins, il savait maintenant la vérité, que Lisha avait rencontré quelqu'un et qu'elle était amoureuse, que son coeur était pris pour de bon. J'avais envie de prendre ma petite amie dans mes bras, lui mentionner combien je l'aimais également, mais je ne fit rien, comprenant qu'elle avait eut de la difficulté à dire le tout à Elliott, puisque ce dernier était finalement tombé amoureux de ma jeune amie. Je comprenais les problèmes que tout ceci était entrain de causer. Lentement, tout ceci ce mettait en place dans ma tête. Si je n'aurais pas eut tous mes problèmes, je n'aurais pas été à cet hôpital, n'aurait jamais connu Alisha et je ne serais jamais tombé amoureux de cette dernière. Elliott, quand à lui, aurait certainement pu continuer le mariage et ainsi, essayer de rendre heureuse ma petite amie. Mais pour l'instant, tous les plans de cette manigances avaient commencé à changer de voie. Et pour le mieux dans mon cas, mais pas dans le sens du fiancé. Loin de là même. Et en plus de perdre sa fiancée, il devait maintenant perdre sa réputation au grand complet. Ce n'était pas beau à entendre et je pensais le pire pour la suite des évènements. Si Elliott devait mettre enjeux une partie de sa vie pour que Lisha puisse vivre heureuse, qu'est-ce qu'il allait falloir que je laisse pour pouvoir, moi aussi, la rendre souriante et amoureuse pour le restant de sa vie? Je savais que je devais m'occuper du père de cette dernière et le plus vite possible également, mais j'avais un peur pour le reste de l'histoire. Pourquoi était-ce aussi compliqué? Pourquoi ne pas tout simplement faire avance rapide pendant un moment, question de voir ce que la vie nous réserve, ce que le futur est fait. Pourquoi ne pas avoir une vie idéale, où tout le monde pourrait vivre heureux et en harmonie? Mais non, il fallait toujours que quelqu'un souffre dans cette histoire. Et présentement, je pouvais facilement mentionner que c'était Elliott. Peut-être que d'ici quelques jours, lorsque Mr Cartwright serait au courant de toute l'histoire, qu'il pourrait enfin comprendre ce qui se passe dans les jours les plus sombres, tout ceci pourrait se revirer contre moi. Mais pour le moment, je ne préférais pas y penser. Ma petite amie était là, essayant de m'expliquer certaine chose et moi, je devais rester fort pour elle. Rester debout dans toute cette aventure, même si je doutais fort qu'un jour ou l'autre, j'allais finir par en sortir vainqueur. Bien des gens font des choses sur un coup de tête, un peu comme Miley Cyrus et ses conneries, et lorsque ces même personnes finissent par comprendre qu'elles ont tort, tout débarque, tout débalance. Et ce n'était pas beau à voir pour la suite, je le sentais déjà. Un peu comme l'histoire de massacre à la tronçonneuse. On était loin de Cendrillon et de blanche-neige! - Je comprends que tu ne voulais pas lui briser d'avantage le coeur, mais un jour ou l'autre, j'ai comme l'impression que lui et moi, on va devoir se rencontrer et j'ai pas l'impression que tout ceci va être une partie de plaisir, au contraire. Tu crois que... tu pourrais, en faisant attention, lui parler un peu de moi? Lui faire mention que je ne suis pas une menace pour lui et que je regrette sincèrement ce qui se passe dans sa vie? Que si jamais je pouvais, j'annulerais tout, et je changerais de voie, mais c'est impossible... Enfin, dis lui pas tout ça... Même que non, dis lui rien du tout, je vais finir par tomber face à face un jour avec lui et le connaitre par moi-même. Il pourra alors se faire une opinion de moi également. - Au départ, j'avais pensé de mentionner à Elliott que je ne lui voulais aucun mal pourrait être une bonne idée, mais plus que je réfléchissais, plus que je trouvais le tout très cruel. Lui mentionner que j'étais quelqu'un de tranquille, quelqu'un qui ne voulait que faire sa vie avec une fille dont il était vraiment amoureux et pas uniquement un fouteur de troubles, quelqu'un qui ne voulait que lui voler une partie de sa vie. Non, ce n'était pas une bonne idée... Et de toute manière, un jour ou l'autre, j'allais finir par le rencontrer, je le savais bien. Tout ceci n'était qu'une question de temps. Une question de jours, comme disait si bien Lisha. Et j’espérais grandement que les jours allaient rester des jours et non des mois, des années. Je me voyais mal essayer de construire quelque chose avec une fille absente, souriant pour la caméra avec un autre et ensuite, revenant vers moi, comme si tout allait bien. Rester dans l'ombre de ma petite amie, pour ne pas la nuire. J'aurais tout fait pour elle et encore plus, mais rester à l'écart, n'était pas vraiment ce que je désirais. Et encore moins devoir passer mes journées à me cacher, de peur que quelqu'un puisse nous voir. - Tu le vois quand ton père, en fait? Parce que j'ai comme l'impression qu'il n'est pas là très souvent, n'est-ce pas? Tu m'avais mentionné, dimanche dernier, que tout serait réglé samedi... Enfin, je dis ça comme ça, mais je comprendrai également si tu préfères attendre avant d'en parler à ton père. - J'avais simplement peur que Lisha ne change d'idée, qu'elle soit entrain de réaliser qu'elle ne pourrait pas changer son destin, qu'elle s'était mis en tête de tout oublier notre histoire, d'essayer de construire quelque chose avec Elliott. Si jamais c'était le cas, que tout ceci se passait, cette dernière allait finir par me briser le coeur. Et ce, à tout jamais.

Je n'avais pas voulu mentionner à Lisha qu'elle n'était pas intelligente, loin de là, mais pour l'instant, je ne pu m'empêcher de lui afficher un mince sourire, avant de me remettre à respirer normalement. - Je ne voulais surtout pas mentionner que tu étais folle, loin de là. Mais moi si, je suis complètement fou, mais de toi. Et je compte rester aussi longtemps que tu vas vouloir de moi. Je n'ai aucunement envie de partir. Tu es... vraiment tout pour moi, j'ai absolument rien d'autre que toi dans ma vie, tu sais. Et je voudrais vraiment que tu saches que tu comptes énormément à mes yeux. Et je suis sérieux. - Je savais bien que j'en mettais certainement trop sur le coup, mais peu importait. Je voulais uniquement qu'Alisha puisse comprendre qu'elle était entrain de voler mon coeur et ce, depuis le tout début. J'espérais uniquement qu'elle puisse réellement tenir à l'homme que j'étais et non uniquement chercher quelqu'un pour l'aider avec toute son histoire de mariage. Car depuis le tout début de ma jeunesse, je n'avais jamais vraiment voulu faire ma vie avec quelqu'un, essayant toujours de passer à autre chose. Je ne voulais pas d'enfants, pas de femme, et encore moins de petite amie. Mais maintenant, tout ceci me paraissait loin. Très loin même. Tellement que pour le moment, je me trouvais stupide d'avoir mis de côté mes sentiments pour Lisha depuis le commencement. Les premiers mois, j'avais essayé de mettre ceux-ci de côté, ne voulant pas lui montrer qu'elle ne me laissais pas indifférent. Et soudainement, je n'avais plus été capable de tout cacher, voulant à tout prix qu'elle le sache. Tout en parlant, j'avais fini par me rapprocher un peu d'elle, espérant qu'elle puisse me laisser enlever l'espace entre nous. Elle m'avait terriblement manqué. Mais parlé du dormeur n'aidait pas vraiment à continuer sur la voie de la romance, ho que non. Donc, pour faire court, le coussin restait la meilleure solution que je voyais. Mais Lisha me mentionna que non, elle n'avait pas l'intention de le tuer, ce qui me fit froncer les sourcils un moment. Alors pourquoi me mettre de jolies images en tête de la sorte? Elle ne voulait pas que je m'amuse, c'est ça? Mais lorsqu'elle continua ses paroles, m'expliquant ce qu'elle avait en tête, je n'ai pu m'empêcher de sourire. - Oui, tu as raison. Tu veux que j'aille chercher ce que ça prend dans la salle d'à côté? - Je me suis retourné vers l'homme, avant de soupirer. - Oublie ça, y'a pas de perfusion le gars, on pourra rien faire. - Si j'étais déçu? Oui, peut-être un peu. Pas que j'avais envie de le tuer, loin de moi cette idée, mais j'aurais bien aimé me retrouver quelques minutes seul avec Alisha. Que quelques minutes, rien de plus. - Moi aussi, je parlais d'une bataille d'oreillers, voyons! Comme si je pouvais penser toujours de la mauvaise manière! Je ne suis tout de même pas Nicole Scherzinger en patin à roulettes ou je ne sais quoi avec une chaise. Enfin, je me comprends. - Et ce qui était le plus étrange, était que je me comprenais vraiment. Mais vraiment de chez vraiment. - Et pas question de défaire tes cheveux, aucun problème. De toute manière, je ne voudrais pas froisser ma chemise non plus. Au prix qu'elle m'a coûté, j'ai pas l'intention de la détruire. - J'ai marqué une pause de quelques instants, avant de poursuivre sur un autre sujet, soit celui de ce que j'aurais dut faire dimanche dernier. - T'as raison, c'est réglé, plus besoin de revenir sur ce sujet là. De toute manière, si on continue de la sorte, on sera encore entrain d'en débattre demain matin, lors du déjeuner. - Et ça, je savais que c'était vrai. Lisha, lorsqu'elle le voulait, était capable de ne faire qu'à sa tête. Et moi, de mon côté, je savais que j'étais capable de lui tenir tête, uniquement pour la tester. Et même le faire pendant des heures, espérant qu'elle puisse lâcher prise et mentionner, pour une fois, que j'étais le seul responsable dans toute cette histoire. - Que tu sois en colère contre moi ou non, j'ai pas l'impression que je vais finir par avoir raison de toi. Et encore moins si tu décides de me donner des coups. C'est quoi tu veux au juste? Que j'appelle Sos Charly est battu? - J'ai marqué la fin de ma phrase avec un sourire, espérant qu'elle puisse me mentionner qu'elle blaguait, même si je le savais depuis le début. - Et puis, qui te dis que je n'aimerais pas ton côté tigresse et mangeuse d'homme, hum? - C'était peut-être trop, mais que voulez-vous, je voulais uniquement la faire rire un peu. Et honnêtement, j'étais tenté de vérifier si elle avait un côté ''chatte en chaleur'' sous son visage d'ange. - Ho que non, loin de là même. Même que j'attends avec impatience de pouvoir passer quelques minutes avec toi et uniquement avec toi, pour pouvoir te faire comprendre que je tiens à toi réellement. Et si jamais tu as envie de jouer les infirmières privées, je crois être assez bon pour faire la pauvre victime qui a besoin d'aide! - Lentement, j'ai porté le revers de la main à mon front, essayant de faire pitié, clignant quelques fois des paupières, tout en essayant de rester concentré sur mes gestes. Vraiment, il y avait plus mignon pour le moment, mais j'essayais de lui montrer qu'elle pourrait prendre soin de moi quand elle le voudrait, que j'allais me laisser faire. Peut-être pas me laisser attacher, je n'étais pas maso non plus... Quoi que je n'avais jamais essayé, je ne pouvais donc pas le savoir non plus.

- Je vais finir par l'avoir, ne t'inquiète même pas avec ça. J'ai déjà réussis à l'endormir pendant des heures avec un somnifère, il y a deux mois, uniquement pour le plaisir. Je crois bien que je vais réussir à me débrouiller comme un roi. - La vieille de la chambre 29 m'avait fait perdre patience pendant une nuit complète, il y avait de cela deux mois. Elle avait crié pendant une partie de la nuit et le reste du temps, elle s'était amusée à venir m'embêter dans ma chambre. Dès le lendemain matin, j'avais fini par aller lui rendre une petite visite, l'obligeant à avaler deux comprimés de somnifères. Pour ce faire, je lui avais carrément ouvert la bouche et forcé à les prendre. Rien de mieux que de le faire à froid. Mais ça, mon amie n'était pas dans l'obligation de le savoir. - Et c'est toi qui va avoir le dentier dans les pantalons, non? C'est pas une bonne idée non plus... À moins que la femme de chambre 29 et son dentier, fasse partie de ton fantasme... Tu sais que c'est dégoûtant ce que j'ai comme image présentement? Vraiment, j'ai rien dit, je me rends malade moi-même. - Et ce n'était pas faux, loin de là. Et puis... Étions-nous encore entrain de flirter ouvertement? Ceci y ressemblait, en tout cas. - Je ne suis pas diabolique et tu le sais très bien. Si je serais si cruel, j'aurais commencé à te faire des avances directs et pas uniquement te dévorer des yeux. Et sincèrement, ce n'est pas le gars derrière moi qui m'empêche de t'arracher ce que tu as sur le dos, mais bien ton brushing. - Et une pointe d'humour. Il en fallait bien un peu, dans notre monde si compliqué. Et pour approfondir mes mots, j'avais fini par passer mes mains sous le chandail de Lisha, lui caressant tranquillement le dos, avant de décider de sortir de la chambre, presqu'en chantant. D'accord, je n'étais peut-être pas très gentil sur ce coup-ci, peut-être même qu'à force de l'allumer ainsi, Lisha allait finir par me le faire payer, mais pour le moment, je devais aller voir Mme chambre 29 et lui voler son bien. Parcourant les couloirs pour revenir à notre point de départ, je me retenais pour ne pas serrer la main d'Alisha dans la mienne, voulant l'avoir encore plus près de moi. Je savais que ceci était impossible, surtout ici, à l'hôpital. Beaucoup de monde, de visiteurs, de personnes témoins de l'amour que nous nous portions. Rester insensible à son charme, c'est tout ce que je devais essayer de faire pour le moment. Arrivés devant la chambre 29, j'ai cru bon d'expliquer à ma petite amie la situation. - Pas vraiment mes journées entières, mais uniquement celles où tu n'étais pas là ou encore, lorsque tu étais avec quelqu'un d'autre qu'avec moi. J'essayais de me changer les idées comme je le pouvais, c'est tout. Et jamais tu n'es venue m'embêter, j'attendais tes visites avec impatience, à vrai dire... - Mais avec le reste de sa phrase, j'ai préféré froncer les sourcils, redevenant un moment sérieux. - De quels secrets parles-tu? J'ai rien à cacher... - Mes mots sonnaient probablement faux, mais j'ai tout de même préféré ouvrir un peu la porte de la vieille chipie, avant de réfléchir à un moyen d'aller lui voler son dessert, sans que madame ne s'en aperçoive. Je ne sais pas si Alisha agissait par courage, mais hélas, ce n'était pas vraiment ce qu'elle dégageait présentement. Je compte sur toi pour agir vite et bien sinon je donne pas cher de ma peau, mon Charly MON Charly... Comme c'était mignon. Mais agir bien, peut-être pas, mais agir vite, c'était une autre chose. Lorsqu'Alisha décida d'entrer en vitesse dans la chambre 29, les bras presqu'en l'air pour s'en prendre à la dame, j'ai simplement attendu quelques secondes devant la porte, la bouche grande ouverte, avant d'entrer en vitesse, de prendre la compote et de refermer la porte derrière moi, laissant ma petite amie avec l'enragée. Non, vraiment, agir ainsi n'était pas une bonne idée. Et quoi de mieux ensuite que d'aller se cacher, espérant que personne ne me trouve? Rien du tout, puisque c'est exactement ce que j'ai fait. Trouver une chambre qui avait l'air tranquille, la 25 et entrer à l'intérieur, retenant mon souffle. Mais lorsque j'ai compris où j'étais, je ne savais plus vraiment comment réagir. Un prête, une bible et Emily Rose couchée sur le dos, bave au coin de la bouche. Bon d'accord, pourquoi devais-je vraiment entrer dans la seule pièce où il y avait un exorcisme? Le prête se retourna vers moi, enragé... et j'ai détallé comme un lapin, avant que ce dernier ne décide de me faire prendre une douche à l'eau bénite. Refermant la porte derrière moi, j'ai recommencé à respirer normalement, tout en comprenant que personne ne me voulait de mal et qu'en plus, j'avais la compote entre les mains... Une bonne compote de pommes pour Madeleine, la gentille femme de la chambre 18. Mes yeux se sont soudainement agrandis, lorsque j'ai compris que tout ceci n'avait servit à rien... La compote que j'avais entre les mains était sucrée... Madeleine la prenait toujours sans sucre...
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Sometimes it's right to do the wrong thing. + Chisha _
MessageSujet: Re: Sometimes it's right to do the wrong thing. + Chisha Sometimes it's right to do the wrong thing. + Chisha EmptyVen 3 Jan - 0:34



It's a kind of magic.
ft. Charly & Alisha.
Lisha n'avait clairement pas l'habitude d'avoir le mauvais rôle, elle n'en avait d'ailleurs jamais eu avant aujourd'hui. Avant toute cette histoire de mariage arrangé et de délires familiales incompréhensibles, elle n'était rien d'autre que la descendante d'une famille riche et franchement personne ne cherchait à connaître son prénom ni quoi que ce soit sur elle de manière plus générale. Pourtant, elle était au bras de son père lors des grosses soirées de galas mais on lui disait toujours un simple bonjour avant que la conversation ne tourne business et compagnie. Les choses avaient vite changé, aujourd'hui, on ne l'oubliait plus, elle était au centre de l'attention dès qu'elle se retrouvait au milieu des badauds les plus riches que côtoyaient sa famille et elle n'était plus invisible. Une grande part d'elle regrettait sincèrement de ne plus être le fantôme qu'elle était autrefois. Finalement, elle aimait bien quand on l'ignorait tout bonnement... Tout valait mieux que cela. Elle devait rendre des comptes à son père mais également répondre à toutes sortes de questions que pouvaient lui poser ses connaissances. Et elle détestait cela. Chaque minute. C'était bien trop difficile de faire semblant pour elle. Elle n'avait aucun intérêt pour Elliott et devoir inventer bon nombre de mensonges à la ronde pour gagner un misérable sourire de ses parents ne l'enchantait guère et ce, depuis bien longtemps déjà. Maintenant, c'était encore pire. Et elle avait le rôle le plus affreux dans tout cela. Celle qui brisait des coeurs, elle avait beau faire en sorte que tout se passe au mieux, Alisha n'était pas dupe, des gens seraient blessés et c'était déjà le cas avec son entrevue avec Elliott. Ce n'était même plus certain qu'il veuille la voir de sitôt. Plutôt le contraire d'après ses paroles mais Cartwright ne pouvait pas vraiment lui en vouloir, quelle idée avait-elle de lui proposer une amitié alors qu'il venait de lui offrir son coeur sur un plateau. Elle faisait tout de travers et le seul espoir que Lisha conservait intérieurement, c'était de s'améliorer avant de se retrouver face à son père... Là, les choses seraient clairement différentes. Rien à voir avec le jeune Walker. Clairement. Contrairement à Elliott, Léonard était en mesure de lui briser le coeur en milliards de morceaux, elle en avait bien conscience et c'était aussi ce qui la tourmentait le plus dans toute cette histoire. Cela et le fait que Charly doive subir les contrecoups alors qu'il n'y était franchement pour rien au final. C'était bien à Lisha de prendre ses responsabilités et elle ferait son possible pour que son choix soit accepté par la majorité des individus concernés... Même si elle se doutait d'ores et déjà que l'unanimité ne serait jamais sienne. Elle se contenterait du peu qu'elle pourrait obtenir assurément même si elle perdait des connaissances dans l'entreprise. Même si son père l'enfermerait dans une tour pendant des années comme dans tous les contes et les conneries du genre, elle accepterait ou s'enfuirait avant de devenir vraiment timbrée. Pour le moment, Lisha tentait de ne pas envisager toutes les options, quel intérêt? Il n'y en avait franchement aucun puisqu'elle n'était pas du tout certaine de ce que son père pourrait lui dire lui faire une fois mis au courant du stratagème en marche. Il valait mieux attendre la fameuse semaine prochaine pour être fixée sur son sort. Au moins, Elliott ne se berçait plus d'illusions sur leur avenir ensemble, c'était déjà un début même s'il voulait faire un peu n'importe quoi pour la protéger... Il ne changerait pas d'avis, il lui avait suffisamment répéter pendant leur demie heure de conversation quelques jours plus tôt. Et voilà que Charly voulait le rencontrer, on dirait... C'était le monde à l'envers, voire même la galaxie et Lisha ne savait franchement pas quoi lui dire, lui même semblait un peu perdu dans ses différentes pensées. Ils étaient aussi alertes l'un que l'autre, merveilleux. "C'est comme tu veux tu sais... Mais je ne pense pas que je vais revoir Elliott de sitôt, il a besoin de temps pour digérer la nouvelle et je ne viendrais pas me mettre dans son champ de vision exprès pour l’embêter, il n'a clairement pas besoin de ça. Quand il sera passé à autre chose, on peut tout envisager. Mais oui, tu auras l'occasion de le rencontrer certainement, j'en sais rien... Mais si tu le désires, ce sera le cas. Je ne pourrais pas te refuser grand chose de toute manière." Et c'était la stricte vérité. Lisha avait bien du mal à lui dire non, déjà. Mais avant d'en arriver là, il fallait penser à son père. L'obstacle majeur. Un qui se trouvait insaisissable depuis déjà plusieurs jours. Pourquoi avait-il choisi ces temps ci pour aller se promener on ne savait où en voyage d'affaires? Et il ne l'avait pas prévenu par dessus le marché, cela aidait bien l'affaire d'Alisha, clairement. Et voilà que chaque jour, elle attendait un coup de fil de sa part pour qu'il lui annonce la date de son retour... En vain. Sa mère lui avait dit qu'il serait de retour la semaine suivante et la jeune bénévole espérait qu'il ne retarderait pas l'échéance... C'était maintenant ou jamais comme on le disait si souvent et plus elle attendrait, plus ce serait pire pour tout le monde, Lisha en était persuadée. "Je veux pas attendre. Vraiment pas, tu sais. Il est en voyage d'affaires mais il devrait rentrer lundi, je l'espère. Et je lui dirais tout de suite. Hors de question d'attendre encore plus longtemps, je déteste cette situation, crois moi." Elle aurait même préféré être ailleurs que dans sa peau présentement. Se cacher pour s'aimer? Très peu pour elle, Alisha n'avait jamais été la femme la plus discrète, c'était même plutôt le contraire alors cela ne l'étonnerait pas tellement si quelqu'un allait baver à son père quelque chose sur Charly et elle. Ce n'était franchement pas ce qu'elle souhaitait. Il fallait qu'il l'apprenne par elle, sa fille, et personne d'autre.

Et puis, pourquoi pas sombrer dans la folie en attendant? Mais Lisha avait déjà un sacré grain de nature. S'il y avait bien quelqu'un qui était capable de se faire remarquer, c'était elle. La plupart du temps, elle laissait toutes ses pensées vagabonder et les mots qui sortaient de sa bouche rendaient le tout complètement dingues. Non, ce qui était sûr, c'était bien qu'Alisha n'était pas dans la retenue, lorsqu'elle avait une connerie à dire, elle finissait toujours par sortir, peu importe le temps qu'elle mettait avant que ce soit la cas. Son côté timbré finissait toujours par gagner cette sorte de guerre interne mis ce n'était pas plus mal puisque sans cela, qui savait où elle en serait aujourd'hui? Probablement pas là à regarder Charly dans les yeux et l'écouter lui conter à quel point il tenait à elle. Et c'était probablement tout ce qu'elle avait toujours souhaité: que quelqu'un lui dise tout cela avec un air sérieux et que la réciproque soit vraie également. Et elle l'était dans le cas présent. "Fou de moi hein, vraiment? Mais je sais que tu es sérieux et je sais aussi que je compte pas te laisser partir de sitôt non plus. Alors, je sais que je suis complètement folle, je le cache pas d'ailleurs mais je compte faire tout ce que je peux pour te garder près de moi tout de même vu que je suis quelque peu dingue de toi moi aussi." Quelque peu, oui. Il lui avait fallu un petit bout de temps pour prendre pleinement conscience de la situation mais les faits avaient fini par venir la bouleverser sans que Lisha ne puisse réellement lutter. Elle avait la très nette impression d'avoir trouvé une perle, peut être même sa perle rare même si dans une vie, on ne pouvait clairement être sûrs de rien, cette sensation là, en elle, ne faisait que grandir à vue d'oeil. Allez savoir jusqu'où cette émotion irait mais probablement très loin, Lisha ne se posait pas tellement de questions. Il fallait dire que pour le moment, ils avaient un invité de marque alors ce n'était pas tellement le meilleur scénario pour se faire des démonstrations d'amour... S'il se réveillait, ils se retrouveraient certainement dans une position fâcheuse d'ailleurs alors autant garder profil bas. Ou le tuer? Cela aurait pu être une idée mais même en rigolant, ils en étaient clairement incapables. Que ce soit avec un coussin ou un poison quelconque, ils ne le feraient pas. Et puis, si leur hôte se réveillait alors qu'ils parlaient d'euthanasie, ce serait probablement pire... Espérons qu'il reste les yeux bien fermés dans ce cas. "Je pense qu'on va laisser tomber pour le meurtre... Je veux pas qu'on finisse en prison pour ça en plus." Elle se mit à rire distinctement, Lisha pouvait être clairement plus timbrée que la moyenne mais ce que le monde ne réalisait pas, c’était que Charly aussi. Il pouvait partir très loin dans des sous entendus étranges et le pire, c'était qu'à chaque fois, c'était clairement tendancieux. Heureusement qu'ils n'avaient pas vraiment de public sinon leur réputation serait déjà six pieds sous Terre... S'ils en avaient encore une, l'un comme l'autre. Pas du tout certain avec leur histoire de bataille d'oreillers qui cachait quelque chose de pas franchement net. "Hum... Tu sais que là, tu me fais peur? Change tes références culturelles parce que parler de Scherzinger, ça n'aide pas à ta crédibilité, mon cher et tendre." Finalement, Lisha lui avait peut être prêté un large bout de sa folie, allez savoir. Mais dans tous les cas, le jeu lui plaisait vraiment beaucoup et elle ne pouvait pas vraiment s'arrêter de sourire en le regardant continuer sur sa lancée. "Oh bah, bien entendu, je souhaiterais pas être celle qui ruine ta chemise flambant neuve. Je m'en voudrais si ta pauvre chemise se retrouvait sans bouton après coup." Bon d'accord, elle était un peu aguicheuse parfois, c'était son côté Cartwright qui ressortait. Peut être qu'elle avait trop fréquenté April, même si c'était bien malgré elle vu à quel elle la haïssait, elle et ses méthodes de drague à la noix. Plus ou moins tout ce que constituait ses deux cousines, elle le haïssait de toute évidence alors comme cela, l'affaire était close. Tout comme cette remise au point par rapport à l'autre soir en début de semaine. Cela aussi, c'était désormais clos et Lisha se contenta d'un sourire pour lui faire comprendre qu'elle avait d'ores et déjà oublié toute cette histoire. Et puis, il était hors de question qu'ils parlent de tout cela jusqu'au matin suivant, ils avaient sûrement plein d'autres choses à faire avant cela. Comme parler de disputes. Sur le ton de la rigolade plus qu'autre chose parce que Lisha n'était clairement pas la fille la plus violente au monde, au contraire. Elle n'avait jamais giflé personne à l'heure d'aujourd'hui, hormis sa cousine peut être lorsqu'elle était gamine mais pour le reste, rien à signaler. Alors frapper Charly, ce n'était pas demain la veille. "Y a vraiment une association SOS Charly battu? Je peux cotiser si besoin... Mais non, je te donnerais pas de coups. Si tu m'en donnes pas non plus. Tu vois, on va s'entendre à merveille sur la longue durée. On s'engueulera peut être de temps en temps parce que je suis chiante de nature mais à part ça... Y a pas vraiment de risques!" Et elle se mit à rire à son tour, ouais, mine de rien, elle en racontait des idioties mais bon, Charly pouvait rarement s'empêcher de surenchérir, c'était le plus plaisant dans tout cela. Même s'il se mettait à lui demander si elle n'avait pas un petit côté féline quelque part... Et cela, elle savait en jouer avec son sourire charmeur et son regard électrique, entre autres. Puisque là, en l'occurrence, ce n'était pas tellement le moment, encore moins l'endroit. "Et bien, j'en sais rien... Je te l'ai pas encore vraiment montré ce côté là, il est bien caché. Je le montre que pour les grandes occasions. T'en as une sous la main? Après, on pourra parler de tigresse ou je ne sais quoi autant que tu veux." Et le tout dérapait vraiment avec cette histoire d'infirmière. Charly se mit à feinter de symptômes clairement inexistants et Lisha se retrouvait collée à lui, son air aguicheur au coin de la face. "Si tu tiens vraiment à ce que je te prépare un bol de soupe et te berce hein, tu peux toujours faire semblant d'être malade oui! On verra quand on sera que tous les deux alors..." Oui, puisqu'ils étaient toujours dans une pièce avec témoins alors ils ne pouvaient pas vraiment régler le tout sur le moment. Heureusement d'ailleurs puisqu'ils se trouvaient dans un hôpital tout de même, ce n'était pas vraiment approprié.

Et puis, c'était sans parler de leur mission à venir. La vieille de la 29. Le danger imminent. Oui, parce qu'il y avait peu de chances que tout le monde s'en sorte vivant de toute cette affaire, elle avait définitivement tendance à se sortir de son dentier et de sa canne comme d'armes de combat intimement dangereuses. Alisha avait toujours préféré ne pas s'y frotter mais puisqu'elle avait dit que c'était Charly qui décidait le programme, elle se plierait aux lois de l'aventure sans ciller. "Comme un roi, t'es sûr et certain? Parce que si on rentre dans sa chambre sans plan, tu réalises que ça va être un carnage sans précédent? A moins que t'aies encore des somnifères sur toi mais ça m'étonnerait que t'aies eu l'occasion de voler des infirmières sur le chemin..." Oui, le danger était clairement là en vue de l'agressivité de la personne âgée. Surtout à cette heure là puisque tout le monde savait que c'était bientôt l'heure de son feuilleton préféré et que la déranger dans son rituel provoquerait un désastre interplanétaire. Au moins cela d'ailleurs. Et une envie de vomir aussi. Surtout lorsqu'il était question de son dentier dans ses vêtements. Non merci, franchement. "Je peux passer mon tour sur ce coup là? J'espère quand même avoir des fantasmes plus sexy que ça, parce que là à part avoir envie de vomir, ça me fait franchement pas grand chose." Vraiment rien même. Contrairement à ce que Charly pouvait raconter. Oui, là c'était clair que l'effet est différent. "Je me doute bien que ce sont mes cheveux qui t'empêchent d'aller au bout de ton envie va. Et puis, tu peux me dévorer des yeux autant que tu veux, ça ne me pose aucun problème, bien au contraire. Idem pour tes avances. Je te rendrais la pareille de toute façon, quoique tu fasses." Et elle se vengerait probablement aussi en vue de sa manière de l'aguicher avant de se barrer comme si de rien n'était. Lisha était très doué aussi à ce genre de jeux là alors il verrait certainement ce qui lui arriverait lorsqu'ils se retrouveraient dans un endroit plus privé. Pour l'heure, ils se retrouvaient devant le lieu du prochain crime. Bon, il ne fallait pas se mentir, Alisha n'était pas forcément très rassurée vu qu'elle avait déjà fréquenté la patiente à plusieurs reprises et qu'elle avait déjà perdu deux ou trois cheveux dans la bataille... Alors lui voler son bien favori? Allez savoir ce qu'elle allait devoir perdre dans ce combat là. "T'as bien de la chance que je l'ai jamais su quand t'étais là en tout cas... Sinon je t'aurais aidé!" Elle se mit à lui sourire légèrement même si Charly redevint sérieux quelques instants, Lisha ne comprenant pas tellement comment il pouvait être sur la défensive sur l'instant. "Si seulement, je le savais... Je pourrais te les dire. Mais comme ce sont tes secrets... C'est donc impossible!" A vrai dire, Cartwright n'était même pas certaine qu'il lui cachait vraiment quelque chose. Et elle n'eut pas vraiment le temps de se poser la question en se retrouvant en plein coeur de la bataille. Et tout cela pour une compote... Alisha se retrouva enfermée dans la chambre avec une vieille en furie sur le dos. Allez savoir comment elle réussit à se sortir de là avec juste une bosse sur le front mais elle remercia Dieu -Cheesus- pendant quelques secondes en se trouvant de nouveau dans le couloir. Elle se massa le front frénétiquement mais elle constata qu'hormis cette cuillère lancée au visage, elle n'avait perdu aucun membre visible. Bon point. Et il était évident qu'il valait mieux qu'elle ne reste pas dans le coin avant de finir la tête encastrée dans le mur. Et à l'instant où elle se disait cela, elle aperçut Charly qui sortait d'une chambre au hasard, la comporte dans la main. Ils avaient l'air de deux idiots, heureusement que personne ne passait par là d'ailleurs ou leur crédibilité en prendrait un sacré coup, encore une fois. Elle se dirigea vers lui d'un pas assuré, un peu sonnée. "Tu réalises que tu m'as enfermé avec la folle là dedans? Du coup, ce sera à toi de faire l'infirmière, elle m'a balancé sa cuillère dans la face, j'ai une bosse maintenant. Et qu'est ce que tu fichais dans la 25? Tu devais pas aller échanger ça avec la patiente de la 18? Si j'ai failli mourir pour rien... Je peux bouder peut être..." Elle se massa le front une nouvelle fois, faisant un peu semblant d'afficher une moue boudeuse. Personne n'était mort, c'était déjà cela, même si elle avait ruiné son faux brushing pour le coup. Pas si génial que cela cette excursion au sein de l'hôpital finalement.

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Sometimes it's right to do the wrong thing. + Chisha _
MessageSujet: Re: Sometimes it's right to do the wrong thing. + Chisha Sometimes it's right to do the wrong thing. + Chisha EmptyLun 13 Jan - 6:42

It's a kind of magic.

Laisse-moi compter jusqu'à 100 et si tu es toujours là ensuite...
Je te montrerais qui je suis vraiment...



Donc, elle n'était pas certaine que rencontrer Elliott était une bonne idée? Moi non plus, finalement. Je me voyais mal me retrouver face à lui et me présenter, lui mentionner que j'étais l'amant de sa fiancée. Si les choses se seraient passées différemment, peut-être que tout ceci aurait été rigolo vers la fin, mais pour l'instant présent, je savais que tout n'était pas joyeux et rose. Qu'à la moindre petite erreur de ma part, j'allais finir par me faire descendre et ça, je ne le voulais pas. Il y avait de cela quelques mois, j'aurais tout fait pour que ce soit le cas, mais maintenant que je remontais la pente tranquillement, je ne désirais pas mettre autant de pensées négatives autour de moi. Ma vie changeait tranquillement et commençait à avoir un peu plus d'allure qu'au départ. J'avais recommencé à parler à une ancienne amie et maintenant, je pouvais même dire que j'avais une petite amie. Peut-être que les gens autour de nous ne devait pas le savoir, mais je me moquais de tout ceci. Ce que je voulais, était de pouvoir voir Alisha sourire et la rendre heureuse. Et si jamais je voyais que pour ce faire, je devais m'en aller, la laisser respirer un peu, j'allais le faire. Avec un peu de recul, j'en convient, mais j'allais tout faire pour qu'elle se sente à l'aise et aimée. Pour qu'elle puisse comprendre que son bonheur passait avant toute chose. - Tu as raison, pas la peine de connaitre Elliott tout de suite. Et puis, je ne crois pas vraiment que de son côté, il soit d'accord avec ça. Si je serais à sa place, je serais loin d'être amusé par cette rencontre. - Et je disais la vérité. Je me voyais mal recevoir de la visite, et que cette personne me mentionne que tout était terminé, qu'il était le nouveau petit ami d'Alisha et que cette dernière était complètement amoureuse également. Elle l'était, pas vrai? J'avais toujours un petit doute, comme le fait que tout ceci ne soit pas entièrement réel, qu'elle puisse essayer uniquement de faire reculer Elliott et faire enrager son père, mais ceci, je n'allais jamais le savoir entièrement. J'aurais toujours un petit doute, quoi qu'il puisse arriver. Comme pour l'histoire de son père. Si Alisha aurait vraiment voulu mettre notre relation en avant des autres, elle aurait trouvé une façon d'en parler à son père, non? Elle aurait essayé de lui expliquer certaines choses et surtout, ne pas toujours repousser la date fatidique. Pour le moment, je me sentais un peu de trop dans cette histoire, même si j'étais le principal concerné. Et se cacher pour s'aimer, non merci. Je préférais même mettre un terme à notre histoire, au lieu de jouer dans le dos des autres. Je n'étais pas comme ça. Je ne voulais pas mentir à personne et surtout, ne jamais faire de mal à quelqu'un. Et présentement, je savais que nous blessions Elliott. Et que si tout ceci finissait par se savoir, nous allions blesser le père de ma petite amie également. Mais de toute manière, quoi qu'il puisse arriver, trop de mal était arrivé, trop de chose pour que nous puissions arrêter, que nous puissions mettre un terme à toute cette scène et que nous nous dirigions vers une autre alternative. Et de toute manière, je ne voulais pas que tout s'arrête. J'aimais Alisha assez pour me battre, pour mettre un terme à toutes ses misères et finir par l'épouser, comme je l'avais mentionné à un nouvel ami, quelques jours auparavant. - Je déteste ce genre de situation aussi, t'inquiète pas. J'ai l'impression d'être de trop, d'être celui qui ne devrait pas exister dans l'histoire et j'espère grandement que tu trouveras une solution avant que ton père finisse par tout découvrir par lui-même ou que quelqu'un finisse par le lui mentionner, d'une manière ou d'une autre. Je préférerais que tu puisses lui en parler avant. - Ce n'était pas juste une préférence, mais je trouvais que ceci se disait mieux. Je voulais vraiment qu'elle trouve une solution avant d'être dans l'obligation de continuer à vivre ainsi, caché de tous. Toujours faire les choses autrement des autres, toujours penser différent également. Toujours se cacher, faire semblant avec les gens et lorsque nous pouvions nous voir pendant quelques minutes, passer une soirée ensemble à s'aimer. Non, je ne souhaitais pas faire ma vie de cette manière. D'ici quelques années, je voulais avoir des enfants, être déménagé avec la femme de ma vie, marié et heureux. Enfin, le plus possible. Et depuis le tout début, j'avais cru que Lisha était la bonne. Qu'elle pouvait être celle que j'attendais depuis ma jeunesse.

- J'espère beaucoup que tu puisses mentionner le fait que tu ne voulais pas me voir quitter ton champs de vision. Tu es très importante pour moi et bien plus que tu ne le penses. - Et c'était vrai. Depuis que j'étais jeune, j'étais tombé amoureux de trois femmes.Une fois à l'âge de onze ans, ce qui ne comptait pas vraiment. La deuxième fois, j'avais dix-sept ans environ et au lieu de le lui mentionner, je suis sorti pendant environ deux mois avec la fille de cette femme. Et troisième fois, c'était Alisha, la seule et l'unique qui avait fini par me faire craquer, littéralement. Pourquoi? Probablement parce qu'elle était elle-même et que je voyais dans ses yeux qu'elle était sincère envers moi. Et qu'elle n'avait fait aucunes remarques désobligeantes lorsque je lui avais mentionné que je n'avais jamais eut de relation avec une fille avant elle. Dès le départ, je lui avais fait confiance, dans ma chambre d'hôpital et plus que le temps passait, plus je me rendais compte de la chance que j'avais d'être à ses côtés. Elle était brillante et tellement sûre d'elle présentement. Et si ce n'était pas le cas, elle le cachait bien. - En prison en plus? Tu as l'impression que nous allons en faire pour quelque chose? - C'était probablement une façon de parler, mais peu importe. Peut-être qu'elle avait peur de quelque chose, même si elle rigolait présentement. Peut-être avait-elle peur que nous passions quelques temps en prison, à cause de toute notre histoire? Ou encore, que si elle ne trouvait pas de solution miracle, la seule qui lui venait à l'esprit, était de supprimer.... Non, ce n'était pas possible. Lisha avait du se tromper dans ses paroles, pas vrai? Je l'espérais grandement en tout cas, je ne voyais pas vraiment ma petite Alisha, arme en main, se diriger vers la chambre de son père, espérant que tout son calvaire puisse avoir une fin à quelque part. Non, ce n'était pas son genre. Je l'espérais, en tout cas. Je lui faisais peur? Et elle, elle ne m'avait pas fait froid dans le dos, lorsqu'elle m'avait mentionné l'histoire de la prison? Oui et grandement aussi. Mais une chance pour elle, j'ai préféré hausser les épaules au lieu de continuer sur ce genre de conversation car sinon, Lisha aurait bien vite compris qu'elle n'allait jamais réussir à me faire taire. Qu'elle n'aurait jamais les derniers mots dans ce genre de conversations. Non, jamais. Pas question. Net et précis. Si ma petite amie décidait de se lancer dans ce genre de conversation, elle n'avait pas fini et loin de là. Si elle désirait parler de Miley Cyrus, de Britney Spears ou encore, d'hommes qui revêtait des robes, elle avait trouvé son homme. Pas que je portais ce genre de choses, mais bien que je pouvais commencer à parler de n'importe quoi et avec le plus grand sérieux possible. Comme si tout était normal, le meilleur des deux mondes. Le meilleur de son brushing et de ma chemise. Et plus que Lisha me parlait, plus je me jurais que si jamais elle arrivait avec les cheveux en l'air ou encore, mal placé, bye bye réputation merveilleuse à l'hôpital. Bye bye les bonnes manières et au diable ma chemise neuve. Oui, c'était juré. - Arrête de dire ce genre de chose car présentement, je n'ai qu'une seule envie, celle de t’ébouriffer les cheveux, de manière à ce que tu puisses venir m'arracher ce que j'ai sur le dos... - J'étais peut-être direct, mais pour tout avouer, Alisha m'avait manqué et l'avoir près de moi, ne m'aidait pas vraiment. Et très loin de là aussi. J'avais l'impression qu'elle le savait et que c'était pour cette raison qu'elle avait mentionné ses quelques mots. Peut-être que c'était le cas, aussi. Tout était possible avec cette petite diablesse. Comme le fait de faire partie de SoS Charly! - Je n'ai aucunement l'intention de te faire du mal, bien au contraire. Je t'aime vraiment trop pour ça. Et même que... pour être honnête envers toi... l'autre soir, j'avais peur de te faire mal. Tu vois à quel point je peux être paranoïaque? Alors uniquement le fait de penser que je pourrais te blesser d'une quelconque manière... je préfère ne pas y penser. Tu es trop précieuse à mes yeux. - Tel un joyau, tel une perle, ma perle rare. Finalement, j'avais fini par trouver celle qui me fallait, sans vraiment chercher. Et j'étais de plus en plus souriant avec elle, malgré tout ce que j'avais vécu en simplement quelques mois. Et côté tigresse, côté lionne aux griffes acérées, Alisha n'était pas prête à donner sa place et ça, ça me faisais bien rire, malgré moi. - Une occasion? Euhhhh, attends un peu... Peut-être parce que je suis le petit ami le plus heureux du monde car tu es à mes côtés? C'est une bonne raison ça, tu ne trouves pas? Ou sinon, peut-être parce que tu es réellement celle qui fait battre mon coeur? Ça aussi, c'est une bonne raison, pas vrai? - J'avais mentionné le tout avec un franc sourire, essayant de dédramatiser la scène. Je voyais mal Alisha se transformer en bête et finir par me sauter dessus ici, devant Gérard qui dormait à point fermé. Non, vraiment pas. Mais c'est tout de même avec un sourire en coin, que j'ai continué à dire des conneries, sachant que ceci ne pouvait pas vraiment aider mes pensées. - Oui, je pourrais faire semblant d'être malade pour que tu t'occupes de moi et je n'avais pas vraiment envie d'une crème de poulet présentement, si tu vois ce que je veux dire. - C'était certain qu'Alisha comprenait ce que je voulais mentionner, mais peu importe. Je voulais lui montrer que je savais être coquin de temps et temps et puis, qu'elle me faisait autant d'effet présentement, que si nous serions que tout les deux, entrain de se dévorer des yeux.

Une mission... Et toute une mission suicide! Celle de la compote de pomme que nous devions trouver et voler à notre charmante amie, la vieille au dentier de la chambre 29. C'était toute une histoire entre cette femme et moi et je tenais vraiment à recommencer mon petit jeu avec elle. Je savais bien que la vieille se doutait que j'étais le seul coupable des vols commis, mais peu importe, je désirais m'amuser un peu. Et puis, ceci pouvait nous empêcher de faire des trucs pas très moraux dans un hôpital ou encore, peut-être même nous changer les idées et nous aider à passer le temps un peu. Oui, c'était possible de passer l'après-midi à tourner en rond dans l'hôpital, faisant des échanges avec les autres patients. Je l'avais fait pendant des mois, essayant de m'occuper du mieux que je le pouvais. - Non, je n'ai pas volé d'infirmière... Tu me prends pour qui? Pour un voleur? - J'ai marqué ma dernière question d'un mince sourire, voulant lui montrer que je rigolais. - Pour le plan, nous allons en trouver un, compte sur moi. C'est toujours ainsi que j'ai agis et jamais, je ne me suis fait prendre. Ça va bien se passer, fais-moi confiance. - Elle devait me faire confiance, comme je l'avais fait, la semaine dernière, lorsqu'elle avait fini par enlever la dernière barrière d'entre nous. - Et puis, si jamais quelque chose ne fonctionne pas, tu n'auras qu'à dire que c'est Gérard de la 42, c'est tout. Comme ça, tout le monde sera gagnant dans l'histoire! - Et pour être sérieux, je l'étais et c'était ça le pire. Car vraiment, je me trouvais très drôle et j'étais très sérieux. N'importe quoi. Comme pour la question de ses fantasmes. - Honnêtement, moi aussi j'espère que tu as d'autres fantasmes que nous pourrions essayer de réaliser, ne mettant pas en vedette notre nouvelle amie. Je l'aime bien, mais pas de cette manière là, c'est promis. - Et pour le reste, pour le brushing et pour le fait que je la dévorais des yeux? - Arrête de dire ça, tu vas finir par me faire avoir des idées encore plus précises de ce que j'avais en tête, il y a quelques minutes. Si tu savais comment tu m'as manqué. C'est atroce. - Et c'était tellement vrai. Elle avait fini par hanter mes nuits et mes regards vers le téléphone, lors des soirées d'orage. J'avais passé bien des heures à me demander ce que j'avais fait de mal pour qu'elle ne décide de me laisser seul. Et j'avais simplement fini par me dire que tout n'était pas rose entre nous, que j'avais probablement fini par m'imaginer certaines choses, comme le fait qu'elle m'ait mentionné être amoureuse de moi. Et finalement, j'étais complètement dans le champs, je n'avais pas vu juste. Et pour continuer ma douce torture, j'ai simplement tourné les talons et je suis disparu de son champs de vision, à la recherche de la compote de pommes. Je savais bien qu'elle finirait par me faire payer mon affront, mais peu importe. J'aimais bien notre petit jeu et ce, depuis le commencement de notre relation, soit depuis des mois. Car sincèrement, nous ne devions pas nous le cacher, ce serait cruel pour rien. Depuis le tout début, elle m'avait comme hypnotisé, prenant toutes mes envies et mes désirs avec elle. Elle m'avait fait passer bien des nuits blanches, à me demander ce qui m'arrivais réellement. Et j'avais fini par comprendre qu'elle était la bonne, que j'étais réellement amoureux de quelqu'un, pour la première fois de ma vie. Pour la première fois, j'avais envie de mentionner à certaines personnes que j'avais quelqu'un dans ma vie, et que tout allait bien entre nous. Sauf que présentement, ce n'était pas possible, ce qui ne m'aidais pas vraiment dans la recherche de l'amour, voyez-vous. Et ce qui n'aidait pas vraiment, non plus, était le fait de parler de secrets. Oui d'accord, je l'accorde, j'étais probablement un peu trop sur la défensive, mais peu importe. Je ne voulais pas commencer à lui dire qu'elle avait raison, que je cachais quelque chose... Et qu'en plus, je ne tenais pas à n'en parler. Jamais j'allais lui en parler, car j'espérais sincèrement finir par tout oublier. Et ça, je le devais pour continuer à avancer. Quoi qu'il puisse arriver entre nous. Et pour la faire taire, j'ai préféré lui parler de la compote, espérant que Lisha puisse oublier mon regard apeuré et mes problèmes avec les secrets. Et jusqu'à maintenant, tout allait bien. Jusqu'à ce qu'elle ne décide d'entrer, comme une furie, dans la chambre de la vieille folle. J'aurais certainement du aller la rejoindre, mais je trouvais la scène un peu trop drôle pour laisser passer un tel moment. Mais après quelques secondes, j'ai tout de même eu la brillante idée de m'aventurer dans la chambre pour aller chercher la compote de pommes, avant de refermer la porte, laissant ma petite amie seule avec la vieille folle. Si je m'en étais rendu compte? Pas vraiment, car pour le moment, j'agissais exactement comme à chaque fois, soit je me sauvais et j'allais me cacher n'importe où pendant un moment, pendant que ma victime comprenait que j'avais été plus brillant qu'elle. Comme présentement, je me trouvais dans la chambre 25, me posant des questions comme jamais. J'étais bien tenté de mentionner aux autres que tout n'était pas normal, mais peu importe, car avant même que le curé puisse intervenir, j'étais déjà dehors, me posant mille et une questions. Étions-nous dans l'aile des handicapés mentaux? J'espérais que non puisque mon ancienne chambre était dans la même aile de l'hôpital, mais tout de même, c'était assez étrange. Et encore plus lorsque j'ai relevé les yeux, voyant Alisha venir vers moi, pas trop heureuse de la tournure des évènements et complètement ébouriffer. Alisha me parlait, comme si elle avait des tonnes de choses à dire, mais tout ce que je regardais pour le moment, était l'état lamentable de ses cheveux, ne cherchant même pas une manière de me défendre de ce que j'avais fait. À quoi bon, de toute manière, puisque le résultat était tout de même assez rigolo? Et lorsqu'Alisha décida de porter l'une de ses mains à son front, je ne pu m'empêcher de me jeter sur elle, l'embrassant à pleine bouche, même s'il y avait des gens autour de nous, comme une collègue de travail d'Alisha. Ben quoi? Son brushing était terminé, non? Tout fini, plus bon, capoute et tout ce que vous voulez. Pas question de laisser passer une occasion pareille, laissant même tomber la compote par terre, uniquement pour me rapprocher d'Alisha, de manière à pouvoir approfondir mon baiser.

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Sometimes it's right to do the wrong thing. + Chisha _
MessageSujet: Re: Sometimes it's right to do the wrong thing. + Chisha Sometimes it's right to do the wrong thing. + Chisha EmptyDim 26 Jan - 0:53



It's a kind of magic.
ft. Charly & Alisha.
On ne lui avait jamais dit que l'âge adulte était peuplé de conflits intérieurs impossibles à gérer, de crises familiales ininterrompus et de périodes de doutes interminables. Finalement, Alisha retournerait bien à ses dix ans. A cette époque là, elle n'avait rien à s'occuper, pas de corvées à faire et pas de responsabilités sur les épaules. Les choses avaient vite changé et il était désormais définitivement loin le temps où elle pouvait jouer à la poupée et laisser sa gouvernante gérer la paperasserie. Le problème dans son souhait de revenir en arrière, c'était bien que lorsqu'elle était gamine, elle était totalement vide. Alisha suivait le mouvement, comme le reste de sa famille. On lui demandait d'être une poupée de cire qui faisait acte de présence pour l'image des Cartwright, elle le faisait et ce, même si elle devait supporter les moqueries et les coups bas de ses cousines des jours entiers. Elle avait été endoctrinée, ils étaient tous endoctrinés. Et ce n'était que récemment qu'elle avait fini par le comprendre. Au bout de vingt trois ans de vie. C'était le problème lorsqu'on naissait dans des draps de soie, on en oubliait la vie à l'extérieur, on oubliait encore plus vite que le bonheur ne résidait pas dans une belle maison, une liasse de billets et un boulot de mère au foyer. Il y avait des choses à faire en dehors de cette vision trop fermée de la richesse et du pouvoir: avoir une carrière, des amis, s'amuser, rêver, voyager, aimer, vivre. Toutes ces choses que Lisha ne pourrait jamais avoir en restant dans les jupes de son père. Celui là même ne comprendrait certainement pas ce qu'elle voulait dire par là mais la jeune bénévole ne comptait pas revenir en arrière. Plus jamais. Elle voulait vivre par ses propres moyens, faire ses propres erreurs et respirer librement. Pour sûr que Leonard ne serait pas de cet avis tout comme sa mère et le reste de la fine équipe Cartwright. Ils s'entraînaient tous dans leur faux semblant, ce n'était pas si étonnant que les repas de famille étaient tous aussi pathétiques les uns que les autres. Les secrets au sein de cette famille étaient nombreux et chacun faisait en sorte de camoufler le pot aux roses sauf que la vérité finissait toujours par sortir un jour ou l'autre, d'une manière ou d'une autre également. Et ce n'était pas parce qu'on avait de l'argent et du pouvoir que l'on pouvait s'en sortir plus facilement que la moyenne de la population, tout se payait, absolument tout. Et Alisha ne comptait pas jouer la carte du mensonge bien longtemps, elle n'était pas comme eux, elle n'était pas sa vénale cousine qui ne voyait que par la collection de haute couture dernier cri, le dernier entrée dans la liste des cent milliardaires du moment et autres événements purement superficiels. Lisha avait toujours appris à aller au delà des apparences, à tenter d'apprendre les gens avant de se faire une opinion sur leur estime et leur valeur. Et ce n'était pas grâce à ses parents, non, c'était sa gouvernante qui l'avait éduqué et elle avait fait plutôt un bon travail... Selon les standards des gens lambda, clairement pas du gène Cartwright. Et apparemment pas non plus celui des Walker. Alisha avait bien eu du mal à expliquer à Elliott son point de vue de leur situation et même après avoir déblatéré pendant un temps fou sur ce mariage, lui était toujours prêt à l'accepter. Le tout semblait ridicule dans l'esprit de la bénévole mais le formatage dans le moule de la richesse avait fait son travail, elle espérait juste qu'elle ne serait jamais touchée. Heureusement qu'elle avait rencontré Charly d'ailleurs, il l'avait sauvé d'elle même, si on pouvait dire cela. Finalement, le pire ennemi de la jeune blonde n'était pas son père, l'argent, ce monde qui ne tournait pas rond mais c'était bien elle même, cette part d'ombre qu'elle avait au fond d'elle et qui ne demandait qu'à ressortir au pire des moments, dans les soirées de son père ou pendant les dîners plus formels. Cette noirceur qui la poussait toujours dans l'extrême sans espoir de retourner vers la lumière, Lisha était un danger si on la laissait s'évader trop loin et trop rapidement. Mais elle ne pensait plus à tout cela, pas depuis qu'elle avait retrouvé Charly. Bon, rien n'était encore d'une simplicité extrême, c'était même plutôt l'inverse vu que son père était aux abonnés absents et que c’était donc difficile de dévoiler l'affaire au grand jour et que par dessus le marché, elle avait Elliott à gérer d'un autre côté, mais elle avait espoir que les choses s'arrangent et vite. Elle ne voulait pas que Charly se sente mis sur le carreau alors que ce n'était pas du tout son intention et qu'elle ne comptait pas le laisser partir aussi vite. Clairement pas. Après tout, elle était prête à tout risquer pour vivre sa vie avec lui et ce n'était pas rien quand on considérait l'amas d'argent qu'elle devait avoir sur sa tête avec son père aux commandes de l'arche Cartwright. Il valait mieux qu'elle n'en sache pas plus sur le sujet et puis, pour le moment, ce n'était pas tellement ce à quoi elle pensait. Elle tentait de considérer une rencontre entre Charly et Elliott et une bonne partie d'elle se disait que ce n'était pas une excellente idée. Ils étaient aux antipodes l'un de l'autre, cela c'était un fait mais en plus, le cher Walker avait bien du mal à supporter d'être dans la même pièce qu'elle parce qu'il la considérait comme une traîtresse, plus ou moins, et Lisha pouvait le comprendre. Il avait besoin de temps pour oublier et passer à autre chose, il espérait cette transition se terminerait vite puisque, pour l'heure, la situation était embarrassante. Mais plus ou moins, tout ce qui entourait leur bulle était embarrassant. La réaction de son père à venir. Les affaires de familles incompréhensibles. Les tabloïds aussi certainement. Pour sûr que le désistement d'Alisha aurait le goût de la fin du monde pour pas mal de gens... Et elle, la principale intéressée, n'en avait que faire, elle avait ce qu'elle voulait. Elle avait Charly. "Oui, il vaut mieux qu'Elliott digère la nouvelle dans son coin d'abord et après on avisera. Et tu n'es pas de trop dans cette histoire, je sais que la situation est minable et que j'ai tout compliqué en attendant le déluge avec mon père ou quelque chose du genre, j'aimerais juste pouvoir lui dire en face et c'est plus qu'une question de jours, tout au plus. Je te demande pas plus, Charly." Peut être que c'était déjà trop demandé, allez savoir, Alisha n'avait jamais eu affaire à ce genre de problèmes auparavant. Il y avait seulement quelques semaines, elle était encore la gamine sage et aimable qui suivait son père à la trace dans les couloirs de la maison ou qui l'attendait devant la porte d'entrée juste avant l'heure du dîner. Le temps était passé à une vitesse folle, c'était un fait certain mais Alisha ne regrettait pas une seconde où elle en était aujourd'hui. Elle était folle à lier, bon d'accord, mais elle était surtout amoureuse et cela, elle ne l'échangerait contre rien au monde.

C'était une sensation nouvelle tout autant qu'inattendue. Lisha n'avait jamais vraiment pensé à ce que cela lui ferait d'être avec quelqu'un. Vraiment avec quelqu'un. Pas comme la période où elle était avec Zeke. Les choses n'étaient jamais vraiment sérieuses, c'était surtout deux amis qui s'amusaient à découvrir la vie, un amour adolescent disons le. Alisha devait appréhender tout cela pour la première fois et elle y arrivait plutôt aisément, même si cela lui paraissait un peu étrange. Elle avait toujours eu tendance à paniquer lorsqu'elle perdait le contrôle, depuis toujours c'était comme cela. Elle se rappelait très bien de la fois où c'était à sa cousine de choisir une activité pour l'après midi, elle avait fini par faire une crise panique... Mais il fallait dire qu'avec une cousine pareille, elle avait de quoi avoir peur aussi. Dans tous les cas, Alisha n'avait pas peur de ses sentiments pour Charly, une première dans sa jeune vie, mais elle savait que sa présence la rassurait, elle avait juste peur de tout foutre en l'air. Mais cela, c'était parce qu'elle avait la mauvaise habitude de tout détruire sur son passage, du moins toutes les choses bien qui pouvaient lui arriver. C'était sa malédiction et elle s'y était habituée... Mais là, il était hors de question qu'elle laisse Charly s'échapper de sitôt parce qu'elle aurait mal agi. Jamais. "Bien plus que je ne le pense, carrément? Tu sais que je t'aime Charly hein?" Oui, parce qu'au fond, elle n'en savait strictement rien de ce qu'il avait dans le crâne. Alisha avait déjà bien du mal à déterminer ce qu'elle même pensait les trois quarts du temps, ce n'était franchement pas joli à voir alors si elle commençait à se torturer pour savoir ce que Charly pensait constamment, elle n'allait clairement pas sortir. Et puis, ce mystère pouvait être fort plaisant aussi finalement. Ce qui l'était moins, c'était le type qui dormait dans la chambre et avec eux deux, il fallait toujours qu'ils partent dans des délires, Alisha la première. Cette histoire de meurtre et de perfusion, c'était n'importe quoi bien entendu mais en plus, s'imaginer en prison pour toutes ces conneries là, cela n'allait pas aider leurs affaires. Tout ce qu'Alisha pouvait faire, c'était pouffer de rire en entendant la remarque de Charly. "Non, je t'assure qu'on ira pas en prison. Ni pour meurtre, ni pour rien du tout. De toute façon, on est toujours sages comme des images, non? Enfin, ça dépend de l'image après tout..." Ce qu'elle pouvait en dire des conneries inutiles mais au moins sur le moment, cela la faisait sourire et cela la détendait. Oui, parce que Charly faisait exprès de la déstabiliser et il y arrivait à merveille. Une bonne partie d'elle avait envie de lui sauter dessus même si ce n'était pas l'endroit ni le moment, heureusement que la part d'elle qui contenait son ego avait bien envie de résister sinon ce serait le carnage. Il allait falloir qu'il arrête de s'amuser avec ses nerfs comme cela, avec son sourire en coin et sa gueule d'ange, ce n'était pas croyable. "Et toi, tu devrais arrêter de dire des trucs comme ça, tu sais. Il est hors de question que je ruine ta chemise neuve, je vois bien que t'y tiens en plus alors tu vas la garder sur le dos pour le moment... Juste pour le moment." Plus tard, ce serait certainement une autre histoire, quand ils ne seraient pas dans une chambre d'hôpital et surtout seuls. Finalement, elle avait eu une idée idiote de venir dans cette chambre pour parler, cela n'amenait que de la frustration. Lisha n'avait jamais été douée pour élaborer des plans quelconques, tout comme Charly ne semblait pas très doué pour arrêter de s'inquiéter deux minutes pour elle. Cela faisait sourire Alisha, c'était peut être la chose la plus mignonne qu'on ne lui avait jamais dite mais aussi la plus paranoïaque en un sens, Charly avait raison sur ce coup là. "Ah oui, là, tu vas vraiment loin dans la paranoïa, mais c'est pas grave, je trouve ça mignon quand même... Mais, je te rassure, je suis pas en sucre, c'est pas l'autre soir qui aurait pu me faire du mal. Et y a pas grand chose qui pourrais me faire potentiellement mal je pense, je suis une dure à cuire, t'as pas à t'en faire pour moi, va." Elle aurait pu sortir les muscles pour prouver son point mais le résultat aurait certainement été plus que dramatique... Il était clair que si on l'agressait dans la rue, Alisha ne donnait pas cher de sa peau, elle était juste capable de vociférer jusqu'à en devenir aphone, ce n'était pas terrible comme technique de défense alors elle se contenta de sourire à Charly, comme cela, tout le monde était rassuré, du moins en apparence. Ce qui amusa encore plus Lisha, c'était les raisons qu'il arrivait à lui trouver pour qu'elle refasse sortir son côté animal sauvage. Il marquait des points et Alisha n'avait pas vraiment de contre arguments, si ce n'était jouer un peu avec ses nerfs à lui aussi. "Très bonnes occasions ça, t'as bien raison... Sauf que la bête en moi ne sort que les soirs de pleine lune et là, on est en pleine journée, faudra attendre, chéri." Et on aurait pu s'arrêter là, oublier et y revenir un jour prochain, sauf que Charly faisait exprès. Super idée quand on connaissait Alisha. Son histoire de soupe et l'analogie y correspondant la fit rire un peu plus. Ils étaient bons pour s'amuser l'un avec l'autre, cela, c'était évident et c'était pire maintenant qu'ils étaient plus que des amis. "J'ai l'impression que t'as plus aucune inhibition Charly, dis donc... Mais je vois bien ce que tu veux dire et t'inquiète pas, j'avais dans l'intention d'être une infirmière exemplaire alors la soupe de poulet, c'est pas ma spécialité, je te rassure." Heureusement qu'ils en restèrent là sur le moment parce que ce genre de situations pouvaient déraper rapidement et étant donné qu'ils avaient encore des choses à accomplir dans cet hôpital... Enfin, voler une vieille dame en réalité mais bon, c'était du pareil au même, ils avaient un programme à respecter tout de même.

Devenir voleur de compotes dans un hôpital, c'était sûr et certain que cette ligne là sur un CV rendrait le tout deux fois plus attrayant. Ils devaient être tous les deux aussi cinglés l'un que l'autre pour envisager la chose sérieusement, ils faisaient la paire et tant mieux, parce qu'Alisha ne se voyait pas exécuter ce genre de plans foireux avec quelqu'un d'autre que Charly. Avec qui elle irait faire chier le monde dans un hôpital, celui où elle devait travailler au quotidien par dessus le marché? Seulement avec lui. Et elle devait s'avouer qu'elle s'amusait bien, si on mettait de côté la frustration de tantôt et le fait que le monde extérieur continuait de tourner et qu'il allait falloir qu'elle chamboule son horizon d'ici quelques jours pour pouvoir vivre son amour au grand jour. Alisha n'y pensait pas sur le moment, elle riait des commentaires de Charly, il n'était pas un Arsène Lupin avec les infirmières, c'était bon à savoir, il préférait voler les petites vieilles, bien mieux et plus amusant... Sauf quand c'était des folles furieuses renommées bien entendu. "Juste pour un voleur de compotes, l'appellation te va tellement bien en plus. Mais je te fais confiance même s'il y a des chances que t'aies perdu la main depuis que tu passes plus tes journées ici." Il y avait définitivement plus amusant en dehors de cet hôpital mais ils n'avaient que cela pour le moment et Lisha n'avait jamais fait cela avant aujourd'hui, il y avait une première à tout comme on le répétait fréquemment. Même si elle préférait éviter les images horribles qui incluaient la vieille folle. Il fallait qu'elle efface cela de son crâne et vite avant d'avoir envie de vomir. "Je préfère quand y a que nous deux de toute façon... Et depuis quand tu l'aimes bien la folle? Dans mes souvenirs pas si lointains, tu la haïssais, elle et son dentier." Non seulement elle était folle mais en plus elle était violente et c'était là tout le fond du problème. Essayer de rentrer dans sa chambre et y rester plus d'une minute trente, c'était prendre le risque de perdre un oeil, une dent ou pire... La vie. Oui, carrément. Lisha n'était pas très rassurée à l'idée de rentrer dans cette fournaise mais elle aimait bien le danger. Elle aimait un peu trop cela d'ailleurs. Heureusement que la dernière remarque de Charly avant de rentrer dans la chambre la fit sourire et rougir en même temps où elle n'aurait pas survécu au flot d'adrénaline la traversant. Elle réussit à survivre pourtant, on pouvait noter cela dans la colonne des miracles que devait compter cet hôpital quelque part. Alisha avait juste récolté une bosse dans l'affaire mais tous ses organes semblaient être en place -oui, elle avait vérifié s'il ne lui manquait pas des doigts ou son nez au passage, on n'était jamais trop prudents dans ce genre de cas- et elle put retrouver Charly devant la chambre vingt cinq, qui, lui, n'avait pas chopé une seule égratignure. Quelle injustice. Forcément, Alisha se sentait légèrement vexée d'avoir été lâchement abandonnée dans la cage aux lions de la sorte mais elle n'eut pas vraiment le droit à des excuses... Juste Charly qui lui sautait dessus. Pour elle, cela avait la même valeur, elle était un peu accro. Pas mal de gens devaient trouver cela pathétique mais elle ne faisait pas vraiment attention à ce que les gens racontaient heureusement. Et puis, sur le moment, elle en oublia qu'il y avait des collègues qui passaient encore dans le couloir et que Charly venait de ruiner la compote gagnée à la sueur de son front et de la beauté de sa coiffure. Si c'était cela faire profil bas, il y avait la base à revoir mais Alisha n'avait jamais été une reine de discrétion de toute évidence alors elle fut bien heureuse de se coller à lui au milieu du couloir. "C'était atroce, t'as raison. Tu m'as tellement manqué aussi... Et voilà, en l'espace de deux minutes, j'en ai oublié que j'étais censée te bouder de m'avoir laissé faire un duel avec la folle... Et pour une compote inutilisable maintenant, en plus." Lisha jeta un coup d'oeil à terre pour constater qu'effectivement, l'échange était fichu. La mission était tombée à l'eau. Cela dit, la journée était encore jeune. Alisha souriait quelques secondes puis elle se mordilla la lèvre à deux centimètres de celles de Charly. Une idée de génie peut être? "Tu veux qu'on aille ruiner la salle de repos? Et sans arrière pensée, monsieur, je précise.." Avec ou arrière pensée, même elle, elle n'en savait rien. Tout ce qu'Alisha savait, c'était que la salle de pause était le seul lieu dans le coin que Charly n'avait jamais dû visiter, cela pouvait être fun, non?
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Sometimes it's right to do the wrong thing. + Chisha _
MessageSujet: Re: Sometimes it's right to do the wrong thing. + Chisha Sometimes it's right to do the wrong thing. + Chisha EmptyLun 3 Fév - 10:31

It's a kind of magic.

Laisse-moi compter jusqu'à 100 et si tu es toujours là ensuite...
Je te montrerais qui je suis vraiment...



Parler d'Elliott, toujours revenir à lui. De temps en temps, je me demandais si Lisha n'était pas entrain de tomber amoureuse de lui. C'était bien possible, il avait l'air d'un homme bien. Il pouvait lui donner tout ce qu'elle désirait et de mon côté, c'était tout le contraire. Je n'étais pas grand chose, tout compte fait. J'avais elle... mais sinon, je n'avais rien. Si elle ne m'aurait pas visité à l'hôpital, dans ma petite chambre toute blanche, je n'aurais pas été loin, j'ignore même si je m'aurais battu pour garder les yeux ouverts et rester parmi ce monde qui n'était plus vraiment le mien. J'aurais probablement sombré, dégouté par tout ce qui m'entourait et aurait fini par aller rejoindre ma famille. Celle qui commençait à me manquer depuis des mois. Et lorsque nous parlions de son mariage arrangé, de tout ce que ceci comportait, ça commençait à me rendre malade, peu à peu. J'avais l'impression d'être de trop dans sa vie, de trop dans ses pensées et ça me rongeait de l'intérieur. J’espérais me tromper, j’espérais qu'elle puisse comprendre qu'elle était tout pour moi et qu'elle ne devait pas plier bagage et se diriger vers la fin, elle ne pouvait pas agir comme ça, j'allais mourir à petit feu sans elle, sans l'amour qu'elle me portait. Lisha était partie avec une partie de mon coeur, une partie de ma vie et plus que le temps passait, plus je souhaitais lui en donner plus. Apprendre à la connaitre d'avantage et finir même par la comprendre par coeur. Mais pour ça, je devais continuer ainsi, attendre qu'elle mentionne quelques mots à son père, comme mon existence et espérer. Oui, espérer qu'un jour, nous pourrions être unis et amoureux. Que finalement, nous puissions être heureux ensemble et essayer de fonder quelque chose. Rien qu'elle et moi, dans un tout autre univers, une toute autre vie. ''Je te demande pas plus, Charly.'' Je trouvais qu'elle m'en demandait déjà beaucoup, mais peu importe. Je voulais qu'elle puisse comprendre qu'elle existait dans ma vie et qu'il n'y avait qu'elle. Que personne d'autre m'avait fait sentir comme je me sentais présentement. Que je n'avais jamais été amoureux comme présentement, qu'elle était mon tout, mon âme soeur, ma joie de vivre, que je voulais continuer de respirer le même air qu'elle, jour après jour. Que je voulais marcher dans sa lumière, la sentir contre moi et oublier mes problèmes, entre ses draps, pour le restant de mes nuits, pour le restant de ma vie. C'était peut-être trop demander, mais j'en avais besoin. C'était comme une urgence, quelque chose de grave, quelque chose qui commençait à me démanger gravement. J'avais besoin qu'elle en parle à son père maintenant, pas la semaine prochaine, pas le mois prochain. Je m'étais retenu pendant des jours pour ne pas entrer en contact avec elle, pour ne pas l'appeler, pour ne pas aller la rejoindre et lui poser une question. Mais j'allais devoir attendre. Pendant combien de temps? Alisha me disais que ce n'était qu'une question de jours. Comme la semaine dernière. Honnêtement, je me demandais si elle avait vraiment l'intention d'en parler à son père. Peut-être que ce n'était pas le cas, peut-être qu'elle n'avait eut besoin qu'un peu de chaleur, la semaine dernière et avait pensé que j'étais la cible parfaite. L'innocent, celui qui n'allait jamais lui dire non, celui qui était tombé sous son charme sans même demander son reste. C'était possible, et tellement triste à la fois. Mais si c'était le cas, j'espérais qu'elle puisse me le dire tout de suite, pas demain, pas après que je lui ais dit sincèrement ce que je ressentais pour elle. Durant la semaine de ''séparation'', j'avais rencontré quelqu'un, un gars un peu plus âgé que moi, et ce dernier m'avait aidé sur certains points. Il m'avait fait comprendre que la vie était trop courte, même si je le savais déjà. Peut-être que c'était le temps pour moi, le temps de sauter le pas, de continuer à avancer, de voir si tout était possible. "Bien plus que je ne le pense, carrément? Tu sais que je t'aime Charly hein?" J'ai hôché positivement la tête, avant de me mettre à sourire. Oui, elle m'aimait, mais jusqu'à quel prix. Lorsqu'elle comprendrait mes craintes, mes peurs, mes problèmes, allait-elle toujours être là pour moi? Pour me tenir la main dans une pièce sombre et ne pas se mettre à rire? Allait-elle pouvoir m'aider à y voir plus clair, à faire la paix avec mon passé et à comprendre mes erreurs? Allait-elle seulement rester avec moi, après tout ce que j'avais fait, ce qui était arrivé, avec le mal que j'avais eut? C'était étrange tout de même. Lisha ne me connaissait pas. Je ne la connaissait pas non plus, mais pourtant, nous nous aimions, d'une manière assez étrange, tout de même. Enfin, moi je l'aimais, c'était même l'évidence même. Elle me faisait peur parfois, avec son langage un peu déplacé, mais à chaque fois, j'étais pire qu'elle, donc, je ne pouvais pas vraiment tout lui mettre sur le dos. Et puis, si nous n'avions pas commencé à flirter de cette façon là, aussi ouvertement, nous serions toujours au même point de départ, à se tourner autour, je continuerais de la dévorer des yeux, mais trop timide pour lui demander de sortir avec moi, de passer cette nuit dans mes bras, espérant que tout ce passe bien. Bref, une chance pour moi qu'elle avait un esprit un peu tordu et surtout, qu'elle était folle à lier, Je tenais à elle et ça, je crois bien qu'elle le savait. Et si ce n'était pas le cas, j'allais tout faire pour qu'elle le sache. Pour ce qui est de la prison, je l'écoutais à demi, espérant trouver une manière de lui poser la question qui me démangeais depuis trop longtemps. Je ne savais pas trop comment m'y prendre, ne sachant pas sa réaction non plus. Elle me mentionnait tenir à moi, vouloir continuer, mais d'attendre, elle voulait parler de tout ceci avec son père. Elle désirait continuer à avancer, mais toujours vouloir s'expliquer avec son paternel, espérant que ce dernier accepte notre relation. Et si jamais il ne l'acceptait pas? Quelle serait la suite? Une mort douloureuse, sachant que j'avais posé mes deux mains sur sa chérie ou encore, une mort atroce et complètement volontaire. Tout ceci me faisait un peu peur tout de même, surtout lorsque Lisha commença à me parler d'image. Disons que je voyais très bien le tableau d'ici. Charles Lewis Jr, 22 ans, tué par un homme qu'il ne connaissait pas... Joli. Je me suis mis à sourire à Alisha, espérant qu'elle puisse arrêter de parler ainsi, et que nous puissions fuir un peu, changer de pièce, changer de position. Car honnêtement, il ne m'en manquait pas gros pour l'embrasser et essayer de faire ce que nous avions fait dans mon salon, la semaine passée.

'' ... Juste pour le moment.'' Quoi répondre à tout ceci? Peu importe, Lisha me faisait sourire, comme jamais. Je n'avais jamais ressenti quelque chose d'aussi fort pour quelqu'un, c'était affreux. Lorsqu'elle n'était pas près de moi, je croyais devenir fou, cherchant une façon de survivre. Et lorsqu'elle était à mes côtés, je me sentait bien et je me sentais privilégier, de pouvoir me tenir dans sa lumière. Oui, j'avais trouvé ma perle, mon ange. Celle pour qui j'allais faire n'importe quoi, elle qui allait finir par me faire changer de vie, celle pour qui je ferais n'importe quoi. Je me trouvais chanceux de pouvoir la connaitre un peu, de pouvoir dire que oui, elle me parlait et elle me plaisait. Et de mentionner qu'elle et moi, c'était en cours... Que nous étions entrain d'essayer quelque chose, de créer notre petit monde, à deux. Quelque chose rien qu'à nous, quelque chose de magique et de tellement mignon. Enfin, de mon point de vue à moi. - Tu me trouves parano? Et bien... Je ne veux juste pas te faire du mal ou te blesser, de n'importe quelle façon. Je tiens trop à toi pour ça. - Et c'était vrai. Je n'avais pas l'intention de la laisser tomber, je préférais rester debout et la défendre, me battre pour elle. Je n'allais certainement pas avoir le beau rôle, mais peu importe. Je n'avais qu'une seule envie présentement, quitter cet hôpital de malheur et me sauver plus loin avec Alisha. La voir sourire et rire comme jamais, comme la semaine dernière. Quelque chose de plus romantique, par contre. Quelque chose qui me ressemblait un peu, mettons. Une dure à cuire? J'avais l'impression qu'elle disait vrai. J'avais l'impression qu'elle était beaucoup plus forte que moi, et ce, sur beaucoup plus de points de vues que moi. Sur bien des trucs, des choses qu'elle n'avait pas vécu, en autre. Des choses que je préférais garder pour moi, pour l'instant, de peur de la faire fuir. De peur de la faire reculer, de la brusquer également. Chose que je ne voulais pas, loin de là même. Je voulais son bonheur uniquement, pas la peine de lui faire du mal. Même si c'était plus moi que quelqu'un d'autre, qui aurait mal d'en parler, même si je savais qu'en parler me ferais surement du bien... Et pour ce qui était de la bête en elle, qui sortait uniquement les soirs de pleine lune: - Pourtant, samedi dernier, je crois pas vraiment que c'était soirée pleine lune... Et pour ce qui est du soleil, on ferme les rideaux, et le tour est joué. Et pour ce qui est de la soupe au poulet... j'imagine que tu vas en faire une aux légumes? - C'était risqué, mais je me suis mis à rigoler, pour lui montrer que je blaguais. À demi, mais je blaguais tout de même. Et puis, la voir paniquer lorsque je me suis décollé d'elle, direction le corridor pour aller chercher la comporte de pomme, valait toutes les blagues du monde. Je savais que la prochaine fois que nous nous retrouvions seuls, tout les deux, j'allais le payer cher et c'est un peu ce que je voulais.

J'avais bien envie de lui dire que je n'avais pas perdu la main, que j'avais été célibataire pendant un certain temps avant de la rencontrer, mais j'ai gardé le tout pour moi, ne voulant pas la choquer. De plus, je ne savais pas trop comment elle pourrait prendre mes blagues pourries déplacées. J'ai donc préféré me taire et faire comme si je ne l'avais pas entendu. De toute manière, nous allions visiter une folle, c'était pas sorcier. Entrer dans sa chambre, lui voler son dessert et revenir ici ensuite, rien de plus facile. Mais encore une fois, le tout ne fut pas si simple. - Je n'ai jamais dit que je l'aimais bien... enfin, peut-être oui, mais c'est pas grave. Toutes tes folles d'amies, sont les miennes aussi. Maintenant, on partage tout. Amis, ennemis et aussi microbes. J’attrape la grippe, je te la refile! - J'attendais le bon moment pour lui poser la fameuse question... mais ce n'était pas encore le bon moment. Est-ce qu'un jour ou l'autre, le bon moment allait arriver? Je l'ignorais vraiment. Et voilà que madame jouait les héroïnes, se décidant enfin à aller chercher la compote. De mon côté, je suis resté de glace un moment, avant d'entrer pour aller aider Lisha? NON! Pour aller voler la compote, tout simplement, et laisse ma petite amie en plan, avec la folle. À vrai dire, je n'y avait pas vraiment pensé. Dans ma tête, Alisha allait me suivre et nous aurions la vie sauve, point barre. Mais ce ne fut pas le cas. Ma douce décida de revenir me rejoindre qu'un peu plus tard, les cheveux en bataille, tandis que moi, je venais de sortir d'une chambre assez étrange et où je ne voulais plus jamais mettre les pieds. C'était horrible, vraiment horrible... un peu comme la coiffure de Lisha, mais ceci ne m'empêcha pas de m'approcher d'elle et d'aller l'embrasser, à pleine bouche, devant certaines personnes. J'étais tanné de devoir me cacher, de devoir attendre le bon moment pour arrêter de jouer à l'ami fidèle et devenir le gars amoureux. J'avais envie de lui mentionner que je l'aimais sans cesse, sans même penser aux oreilles indiscrètes tout autour de nous. J'avais envie de la sentir près de moi, de la prendre dans mes bras. Qu'elle puisse enfin se sentir bien, malgré toute son histoire. Que je puisse enfin me sentir bien également, malgré mon passé assez peu remarquable. "Tu veux qu'on aille ruiner la salle de repos? Et sans arrière pensée, monsieur, je précise.." Est-ce que c'était une invitation à ce que je pensais, même si elle m'affirmait le contraire? J'étais tenté de lui faire oui de la tête et dès que nous serions rien que tout les deux, lui faire comprendre que je souhaitais qu'elle soit mienne cet après-midi aussi... C'était tentant, très même, mais à la place, je suis resté sans bouger, la regardant dans les yeux. Et pourquoi pas maintenant? Il n'y avait pas vraiment de monde autour de nous et je me posais la question depuis trop longtemps maintenant. - Tu sais que je t'aime, pas vrai? Je veux dire... Tu es vraiment tout ce que je désire, tout ce que j'aime, tout ce que j'ai toujours voulu. Sans toi, je n'étais rien, voué à l'échec. Et soudainement, tu es arrivée, plus belle que jamais, le sourire en coin, et tu as réussis à me sortir de ma solitude, à voir le bon côté de la vie. Tu as réussis à me faire sentir spécial. Je... Je ne sais pas comment te le dire et j'ai peur d'avoir encore une réponse négative à ce sujet là. Tu n'as peut-être pas compris que j'étais sérieux, la semaine passée, mais je l'étais. Tu... Tu es merveilleuse et je te trouve magnifique. Tu me fais rire, sourire et je ne peux plus me passer de toi. Tu es unique et je voudrais vraiment que tu saches que... - Je ne savais pas vraiment comment le lui dire. Mais pour ce faire, j'ai uniquement pris ses mains, la regardant dans les yeux, à nouveau. J'avais remarqué que nous avions fini par faire fuir les quelques passants, les quelques personnes qui travaillaient près de nous. Nous étions seuls, pour le moment. - Est-ce que tu veux m'épouser... Et sans jeu de mots ridicule au sujet de ce qui se passe dans ta vie présentement. Mais, c'est ça... Est-ce que tu acceptes de m'épouser? Je ne vois pas ma vie sans toi, j'ai besoin de toi à chaque seconde de ma vie. -

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Sometimes it's right to do the wrong thing. + Chisha _
MessageSujet: Re: Sometimes it's right to do the wrong thing. + Chisha Sometimes it's right to do the wrong thing. + Chisha EmptyVen 28 Fév - 2:21



It's a kind of magic.
ft. Charly & Alisha.
Pour le meilleur et pour le pire. Peut être qu'Alisha avait pris cet engagement le jour de sa naissance. Oui, elle était née dans des draps de soie, elle ne pourrait jamais s'en défaire et encore une fois, elle s'en rendait compte. Quoiqu'elle fasse, qu'elle puisse dire, la jeune femme ne pourrait jamais effacer ses origines, encore moins les nier. Alors, oui, elle pouvait jouer avec les étiquettes, dire merde à son père ou au reste de sa famille mais elle n'obtiendrait jamais rien en agissant comme elle le faisait... En fuyant. C'était ce qu'elle faisait, toujours attendre le lendemain pour agir, pour dire quelque chose, pour détruire son petit monde parfait. Peut être qu'elle ne voulait pas les quitter ses fameux draps en soie, peut être qu'elle voulait rester la gamine chouchoutée par ses riches parents et rester ainsi jusqu'à la fin de sa vie. Mais qu'adviendrait-il d'elle dans ce cas? Elle périrait. La partie la plus vivante d'elle même s'échouerait sur le rivage et on la perdrait à jamais. Alisha n'était pas faite pour attendre, pas faite pour fuir même si elle essayait par dessus tout de se convaincre du contraire depuis plusieurs jours. Elle avait toujours dit merde à tout, aux conventions, aux principes et aux traditions familiales alors pourquoi voulait-elle changer désormais? Pourquoi prenait-elle peur aujourd'hui? Certainement parce qu'Alisha avait goûté à ce qui s'approchait le plus à la vraie vie. Elle n'avait jamais été si proche du véritable amour, du partage le plus sincère et sans équivoque de toute sa vie, et c'était très effrayant de devenir vulnérable face à quelqu'un d'autre que soi même. Peut être que le jour de sa rencontre avec Charly avait scellé son âme pour l'éternité avec la peur, la tendresse et la mélancolie. Si Alisha regrettait leur histoire jusqu'ici? Pas le moins du monde. Certes, Cartwright n'avait fait que souffrir le martyr à chaque fois qu'elle s'était trouvée loin de lui mais tout cela avait toujours été de son fait. Même si ce n'était qu'un jour ou deux, voire même une heure ou deux. Elle était dépendante, elle était perdue de se sentir autant accrochée à l'image qu'il renvoyait, à ce qu'elle voyait d'elle à travers Charly. Cette affection étrange et pour le moins invincible qui était né entre eux dès les premières secondes. Alisha ne l'avait jamais oublié. Elle n'avait fait que chérir tous ses instants avec lui, même si elle parlait beaucoup trop, ne lui laissant guère plus de deux secondes pour qu'il puisse intervenir dans ses délires sans fin. Lisha ne pouvait pas tellement résister, pourtant, elle avait envie de le préserver. D'elle même. Même si cela pouvait paraître étrange. Elle avait tout simplement la sensation d'être un vil poison, l'un de ceux qui se répandaient dans les veines en détruisant tout sur son passage en moins de temps qu'il ne s'en fallait. Il n'y avait rien à faire, on ne pouvait pas lutter, on finissait tout simplement paralysé pendant que le poison faisait son travail. Alisha avait peur de ce qu'elle était capable de lui faire, la force de son amour finirait probablement par lui faire du mal, le détruire. L'annihiler. En un sens, elle avait voulu sauver Charly d'elle même. Elle n'avait jamais été un fan des grands gestes ou des grands mots mais Lisha savait que la vérité résidait dans ces instants là, les fois où elle aurait pu rester mais avait préféré fuir pour ne pas s'en prendre à l'intégrité de  Lewis. En aucun cas, elle ne voulait qu'il change, qu'il ne devienne comme elle. Une folle à lier. Une mauvaise graine. Un poison. Il en fallait bien plus pour déjouer le destin, tellement plus qu'une histoire de volonté. Surtout lorsque l'amour était en jeu. Si Alisha tentait le tout pour le tout pour arranger cette infâme situation familiale, elle n'en était pas moins une femme désespérément amoureuse. Peu importait si elle n'avait pas Charly sous les yeux pendant des mois et des semaines, ce sentiment ne la quittait jamais. C'était lui, juste lui. Son parfum, son attitude, sa manière si caractéristique de lui adresser la parole, il la tourmentait. Sans cesse. Et oui, certainement avait-elle fait preuve d'un certain masochisme en se terrant pendant plusieurs jours dans l'espoir que cette sensation de peur disparaisse mais cela ne changeait rien. Elle était sûre que les années ne pourraient pas vaincre ce qu'elle ressentait pour lui. Aujourd'hui. Maintenant. Et même si son père était contre leur histoire, Alisha ne se voyait pas lui dire adieu. A jamais. Si c'était cela partager un amour profond avec quelqu'un, elle était définitivement prête à jouer le jeu. C'était peut être tout simplement cela qu'elle avait attendu. Un signal. Quelque chose qui viendrait lui dire que malgré l'appréhension, elle devait se jeter dans la gueule du loup, se laisser porter par les courants pour arriver jusqu'à lui. Ce fameux lui que tant de personnes devaient attendre dans ce monde mais elle, elle avait la sensation qu'elle l'avait trouvé. C'était beau, c'était effrayant parce que rien n'était fixe, que dès le lendemain, la souffrance pouvait très bien frapper à leur porte pour les tuer à petit feu. l'un comme l'autre. Encore à l'heure actuelle, Alisha n'était sûre de rien. Sauf d'elle même. De son choix. Elle voulait changer, elle souhaitait quitter cette vie qui ne lui apportait que chaos et auto destruction mais était-elle capable de mettre tout cela derrière elle? Là encore, il restait des tas de questions sans réponse mais la jeune femme souhaitait sauter le pas. Tenter d'oublier. Ou du moins effacer cette part sombre d'elle même pour laisser un peu de place à une part de sa personnalité qui ne désirait qu'être à la lumière. C'était difficile d'en arriver là, d'attendre un verdict qui n'était même pas le sien mais Alisha acceptait totalement d'être à la merci de Charly. Il avait tous les droits sur elle. Charly pouvait partir et ne jamais revenir, elle accepterait. Il pouvait aussi rester et accepter qu'elle ne serait jamais parfaite, toujours cinglée, trop exubérante, et elle resterait là pour lui. C'était la force de son amour pour lui. Une intensité incroyable qui défiait tout et n'importe quoi. Pour sûr que Alisha tiendrait sa promesse de défier son père si Charly était là pour l'accueillir chaque jour. C'était tout ce qui lui importait encore. Rien d'autre n'avait d'importance. Absolument rien.

Alors, Alisha resta là, debout, le regard dans le vague à débiter es idioties les unes après les autres, ne se fatigant aucunement dans l'entreprise. Elle ne savait même plus pour quoi elle parlait, quel était son but premier en l'assénant de paroles sans queue ni tête, peut être que c'était pour se donner une contenance, se laisser croire qu'elle était totalement maîtresse de la situation. Sauf que c'était un mensonge. Son coeur menait la danse et prenait clairement le pas sur son cerveau; le rendu était pour le moins atroce mais Lisha n'arrêtait pas pour autant. Si elle stoppait sa conduite, elle avait peur qu'il se décide à la laisser en plan, en plein milieu de l'hôpital, pour ne plus jamais revenir. Si cela arrivait, Alisha serait perdue à jamais, parce qu'il avait désormais trop d'importance et qu'elle ne savait franchement pas comment continuer sans lui. Comment retourner à sa vie d'avant. Celle où il n'y avait rien sauf la pénombre, sa famille de dégénérés et des règles, des principes, des limites à ne pas dépasser... La solitude. Le monde semblait tourner à l'envers, tout était sens dessus dessous et Alisha était perdue à l'intérieur. Elle avait le vertige, le tournis à force de se sentir oppressée dans sa folie. Et elle souriait, inlassablement en entendant les paroles de Charly. Exactement comme une adolescente, c'était les débuts, les premiers émois, c'était un brin ridicule quand elle essayait d'y penser mais Alisha ne tentait même pas de combattre. "T'as pas à t'inquiéter je te dis... Tu me feras jamais mal. Et puis, je suis solide, je serais certainement la première à pas te dire quand j'ai mal. Alors, je t'assure que tu peux quitter la paranoïa, ça va bien se passer. Y a que si je t'embête trop que tu pourras me balancer un truc méchant, je t'autoriserais. En fait, ça risque d'arriver souvent... Mine de rien." Alisha avait conscience d'être très exténuante. Sa famille en avait payé les frais pendant plus de vingt années et il était clair que lorsque Léonard s’était amusé à organiser ses fiançailles dans le dos de tout le monde, il avait négocié un prix avec les Walker pour qu'ils puissent tous supporter sa fille... Franchement pas évident. Il fallait vraiment être fort pour pouvoir apprécier Alisha vingt quatre heures sur vingt quatre mais cela dit, peu de monde s'y était risqué jusqu'ici. Charly était plus ou moins l'exception finalement. Et ils étaient deux idiots. Totalement immatures. A se perdre dans les couloirs de l'hôpital en faisant tout et n'importe quoi, de vrais gamins. Et pourtant, Alisha s'était rarement autant amusée de toute sa vie, c'était pour dire son niveau de responsabilité. Son père avait certainement fait une grave erreur en lui faisant confiance et il n'avait aucune chance de tout reprendre désormais. Non, ce cher Léonard allait juste devoir souffrir, encore un peu plus de sa fille indigne et ses choix douteux, pour lui, le grand patriarche Cartwright. Pour le meilleur et pour le pire, c'était ce dont ils avaient convenus dans cette famille, ils vivaient tous le pire, allez savoir quand est-ce que le meilleur verrait le jour. Pas le lendemain, en tout cas. "Arrête de rire en racontant des trucs pareils! Je sais même plus si je t'aime ou si je te déteste. T'es juste un vil tentateur, non, t'es pas sortable, je suis même pas sûr que je te la ferais un jour ta soupe de poulet, t'as tout gagné, voilà. Tu verras pas mes talents dans le domaine, et ouais!" Elle avait aussi un peu le droit de tenter le diable, non? Comme une gamine, encore une fois. Mais comme l'opération sauvetage de compote était lancé, Alisha oublia bien vite toutes les conneries qui pouvaient lui passer par la tête... Quoique le schéma était constant. Ses pensées ne s'arrêtaient jamais et elles n'étaient que rarement cohérentes par dessus le marché. Se faire agresser par une folle n'était pas tellement dans ses plans le matin même mais maintenant qu'elle en était là, Alisha supposait qu'elle devait l'accepter, même si Charly partait encore dans ses délires. "T'oserais me refiler ta grippe? Même pas t'essayerais de me préserver, je retiens. M'enfin bon, j'accepte ce partage de microbes, c'est bien parce que c'est toi, allez." Par contre, Alisha n'avait pas tellement accepté de se faire martyriser par une vieille folle, c'était juste arrivé sans crier gare. Elle avait gagné une bosse dans la bataille et une coupe de cheveux un peu douteuse. Les gens allaient certainement se poser des questions si elle croisait du monde dans le couloir. Mais finalement, ce n'était pas tellement des questions sur sa coiffure qui les tourmenteraient, plutôt le fait que Charly lui saute dessus devant tout le monde. Mais même cela, Alisha ne s'ne faisait pas, même s'ils avaient dit qu'ils feraient profil bas pendant les prochains jours, le temps que la jeune femme croise son père pour un face à face des plus douloureux... Pour la discrétion, on repasserait mais cela dit, les gens avaient fui les lieux alors ils avaient certainement gagné quelque chose au change. Même si une tonne de rumeurs allaient certainement circuler dans tout l'hôpital dès l'après midi même. Heureusement qu'Alisha s'en fichait pas mal et de toute manière, Léonard n'était pas censé être au courant qu'elle avait une double vie alors pourquoi s'en inquiéter? Elle ne s'inquiétait jamais de rien, c'était peut être son défaut majeur. Elle jouait bien trop souvent avec le feu, sans prendre garde que parfois, il y avait des conséquences et pas des moindres. Être adulte, ce n'était pas encore devenu une habitude chez Alisha apparemment. Elle essayait de s'améliorer mais comme on le disait si souvent Rome ne s'était pas fait en un jour non plus alors, il y avait encore de l'espoir quelque part au détour du chemin. Et Cartwright n'avait pas tout à fait terminé ses délires, elle voulait maintenant aller tout détruire sur son passage dans la salle de repos, aucune raison apparente juste une pulsion passagère. Du vrai n'importe quoi, comme toujours. Sauf qu'elle resta là à regarder Charly qui semblait bien sérieux tout d'un coup. Alisha fronça les sourcils, sur le moment inquiète mais elle le laissa parler, sans essayer de l'interrompre. Là, il était clair qu'elle ne s'était pas attendue à cela. Certainement pas une deuxième demande. Elle n'avait pas réellement saisi l'ampleur de ce qu'il avait osé lui demander la première fois, chez lui. Il était sérieux. Il avait toujours été sérieux alors qu'elle se contentait de prendre tout à la légère, Alisha ne pouvait plus vraiment se le permettre alors que son regard allait de ses yeux jusqu'à leurs mains liés. Quelque chose se passait, c'était clairement le moment le plus décisif de sa vie et pourtant, Alisha en avait eu un paquet ces dernières semaines. Entre ses fiançailles, sa discussion avec Elliott et la future entrevue avec son père, tout était sérieux et à double tranchant dans sa vie. Il n'y avait plus de place pour la légèreté, plus aucune place pour les joints qu'elle fumait auparavant avec Zeke ou les brownies à effets secondaires qu'elle pouvait avaler avec Silver. Sa vie était sens dessus dessous et Alisha devait encore une fois faire face à un choix. Quelque chose qui la tourmentait à l'intérieur... Devenir une adulte, affronter sa peur ou bien fuir et rester cette folle immature toute sa vie. C'était dur. Atroce. Et son coeur battait bien trop vite alors qu'elle restait là à le regarder, totalement perdue. "Charly, je..." Elle allait devoir recommencer parce que, là, franchement rien de cohérent n'avait franchi ses lèvres ou même les barrières de ses neurones. Juste déglutir, relever le regard vers lui et se mettre à sourire. C'était Charly en face d'elle. Elle avait failli le perdre plus d'une fois et à chaque fois, son coeur s’était tordu, presque brisé. Alisha ne pouvait plus se permettre autant de souffrance, elle ne pouvait pas vraiment se permettre de vivre sans lui... Ne surtout pas le perdre. Elle caressa sa paume, d'abord silencieuse, terminant de collecter ses pensées. "J'ai peur, Charly, je suis désolé, c'est incroyable ce que je peux partir en vrille pour un rien. C'est juste que tout va trop vite en ce moment, j'ai l'impression d'être au milieu d'un océan en furie et j'ai beau nager, je retrouve jamais le rivage, c'est.... Effrayant, ouais, c'est ça, effrayant. Pas parce que je doute de toi, juste parce que je doute de moi. J'ai jamais été vraiment capable de faire les choses bien ou dans l'ordre et ça m'a amené à ce que je suis... Toujours indécise et perdue." Cela n'avait aucun sens ce qu'elle lui disait, ce n'était même pas une réponse. Alisha prit le temps de respirer un peu avant d'enchaîner. " Rien que la semaine dernière, je ne savais même pas comment je finirais ma vie... Je croyais dur comme fer qu'on allait me marier de force avec quelqu'un dont je me fiche royalement. Peut être même que j'avais accepté l'idée, défaitiste. Et puis, ça a changé quand je suis venue te voir. Tu m'as redonné l'espoir. Même quand c'était toi qui souffrais et moi qui me sentais impuissante en venant chaque jour te voir. T'as juste toujours été cette lumière pour moi. Et c'est devenu évident... Juste évident. Parce que je veux pas te quitter, Charly, je veux plus te regarder souffrir non plus, de loin. Je veux être la cinglée qui est là pour toi à toutes les étapes, même quand tout part en vrille et qu'il n'y a plus que du malheur... Je veux être celle qui t'aime pour le meilleur et pour le pire." Elle s'approcha un peu plus de Charly, un demi sourire aux lèvres. "Tout ça pour dire que oui, Charly, je vais t'épouser, avec joie. Et ce sera pas parce qu'un avocat plein aux as veut agrandir son royaume ou parce que je cherche le pouvoir ou l'argent au bout du compte... Non, je vais t'épouser parce que c'est toi. Parce que je t'aime et que je crois en nous plus que tout le reste." Aucune idée d'où tout cela lui était venue mais ce qui était certain, c'était qu'Alisha avait parlé avec son coeur et là, elle se sentait bien, plus libre, son regard accroché à celui de Charly, proche de lui, comme pour se guérir du temps perdu, bien loin du doute et de la peur, finalement.
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Sometimes it's right to do the wrong thing. + Chisha _
MessageSujet: Re: Sometimes it's right to do the wrong thing. + Chisha Sometimes it's right to do the wrong thing. + Chisha EmptyJeu 13 Mar - 5:15

It's a kind of magic.

Laisse-moi compter jusqu'à 100 et si tu es toujours là ensuite...
Je te montrerais qui je suis vraiment...



J'avais l'impression de voir une partie de moi-même, lorsque je regardais Alisha rire ou tout simplement poser son regard dans le mien. Une partie de moi et la meilleure qui soit. Longtemps, je m'étais demandé qui serait la fille qui allait sincèrement faire de moi quelqu'un d'autre, qui allait finir par me faire sortir de ma timidité maladive. Et j'avais fini par la trouver. Alisha avait été près de moi pendant des nombreux mois. J'avais tout essayé pour la retenir et pour essayer de la connaitre d'avantage. J'avais fini par en tomber amoureux, bien malgré moi. J'avais fini par faire tomber toutes mes barrières, espérant qu'elle puisse reconnaitre en moi quelqu'un de fidèle et de compréhensif. Et avec ce qui c'était passé la semaine dernière, malgré qu'elle savait que je l'aimais depuis des mois et que tout ceci comptait vraiment pour moi, j'avais l'impression d'avoir trouvé la femme de ma vie. Peut-être avais-je tort de penser ainsi, mais j'allais le savoir un jour ou l'autre, lorsque j'allais perdre le reste de ma gêne naissante et que j'allais véritablement lui dire que je l'aimais pour de vrai et que j'avais l'intention d'annuler son mariage stupide avec cet Elliott, pour lui demander sa main, à mon tour. Elle allait probablement trouver le tout assez rigolo, je le savais parfaitement, mais peu importe. Je trouvais le tout assez important, elle devait le savoir. Et si jamais elle refusait mes avances de la sorte, j'allais tout de même m'en sortir, je le savais. Elle m'intéressait oui et elle serait la seule femme dans ma vie, la seule avec qui j'allais partager des moments intimes, lui ouvrir mes bras et essayer de voir la vie autrement. Je l'aimais et elle était très importante pour moi et elle devait le savoir. Mais pour le moment, nous devions parler à son père et essayer de lui faire comprendre que sa fille avait fini par tomber amoureuse d'un autre, qu'elle avait sauté le pas avec un autre que l'homme qu'il avait choisis pour elle. Et qu'elle était heureuse ainsi. Enfin, c'est ce que j'espérais.

- J'ai pas l'intention de te frapper, soit sans crainte. Et puis, je sais parfaitement que si jamais on finit par se battre tout les deux, tu vas gagner au la main. Je ne te toucherai jamais, c'est loin d'être mon intention. Je t'aime trop pour ça, tu me rends complètement fou. - Et c'était vrai. J'avais eut de la difficulté à dormir les premiers jours, espérant que tout se passe bien pour ma petite amie. J'avais même fini par passer une nuit blanche à l'extérieur de chez moi, faisant les cents pas dans la rue, espérant pouvoir trouver un sens à ma vie. Et soudainement, j'avais compris que sans Alisha, je n'étais absolument rien. Alors, il n'était pas question de la blesser, de lui faire du mal et de la voir pleurer. Elle aurait assez mal lorsqu'elle irait parler à Léonard pour lui faire comprendre qu'il n'avait aucun droit sur elle. Et moi, j'allais être derrière elle pour l'appuyer dans ses démarches et me mêler de sa vie avec son père, si jamais ce dernier ne voulait rien comprendre. Je ne le connaissais pas encore et déjà, je savais qu'il allait me détester. Et certainement me regarde de haut également, comme si j'étais n'importe qui, n'importe quoi. Comme si j'étais moi, finalement. Oui, j'étais loin de m'imaginer une vie dans le bonheur parfait, mais encore, j'aurais toujours pensé que mon beau père aurait pu m'apprécier un peu. Bref, la vie nous joue souvent des tours. Et ces cadeaux ne sont pas souvent les bienvenus. Ils sont souvent empoisonnés et c'était souvent moi qui en payait le prix. Malheureusement. - Tu ne sais plus si tu m'aimes ou si tu me détestes? Je dois prendre ça comment moi? Je te dis uniquement que je ne serais pas contre de m'enfermer avec toi dans une petite pièce sombre, l'espace de quelques minutes. La semaine passée, tu as réveillé quelque chose en moi et puis... Enfin, j'aime bien ce nouveau petit côté coquin, c'est tout. Et laisse faire la soupe, tu me feras un sandwich à la place. - Et oui, je rigolais bien entendu. Comme si je pouvais commencer à lui dicter ce qu'elle devait faire. Nous commencions uniquement à se fréquenter et déjà, je lui disais quoi faire. N'importe quoi! Jamais je n'allais lui faire ce genre de chose, elle était libre de ses mouvements, de ses pensées et libre de faire ce qu'elle voulait, de faire tout ce qu'elle désirait. Tant qu'elle continuait à m'inclure dans ses pensées et ses prières.

Le reste de la conversation se faisait étrange. Nous parlions de n'importe quoi, même si j'avais une envie pressante de lui poser une petite question et ce, depuis le début de notre conversation. J'aurais aimé pouvoir lui dire que je l'aimais encore plus qu'avant, mais les mots me manquait. Et lorsque je la regardais dans les yeux, je l'imaginais belle et sans problème. Tout ce qu'elle avait, pour l'instant, était mon désir de la connaitre d'avantage et d'apprendre tout ce qui était important chez elle. Et surtout, de toujours l'aimer. - N'importe quoi je te dis. La grippe, les microbes, si jamais j'ai des problèmes avec mes pieds ou encore, ma perte de mémoire. TOUT. Lorsqu'on aime, on ne fait pas de caprices, jeune fille. - J'ai marqué le tout avec un sourire, sachant qu'avec elle, tout était possible. Elle était merveilleuse et tellement jolie. Mais le plus difficile restait à venir. Alisha me proposa d'aller visiter la salle des employés mais pour le moment, j'avais autre chose en tête. Je voulais lui demander quelque chose, lui poser une question qui m'avait trop souvent hanté ces derniers jours. Et lorsque j'ai attrapé ses mains pour les lier aux miennes, j'ai cru remarquer une sorte d'hésitation chez elle, surtout lorsque je lui ais demandé de m'épouser, comme ça, sans faire de scène. Non, je n'avais pas d'alliance sur moi et encore moins à mon domicile. Chaque chose en son temps. Mais les premières paroles d'Alisha, soit son: Charly je.....J'ai peur, Charly, je suis désolée... m'a fait perdre mon sourire. Deuxième refus de sa part et c'était terminé. Je n'avais pas l'intention de retenter l'expérience, de lui à nouveau qu'elle était importante et que je voulais me réveiller à ses côtés pour le restant de ma vie. Non, elle n'avait pas le droit de l'entendre. Je suis quelqu'un d'extrêmement sensible et même si jamais je n'aurais cru cela possible, les yeux me piquaient. Probablement que j'allais finir par verser quelques larmes dans les minutes qui allaient suivre, pendant qu'Alisha me donnait ses raisons. Les raisons de son refus. J'avais l'impression d'être un perdant, de savoir que tout ceci ne rimait à rien et d'essayer quand même, de tenter le diable et de continuer sur cette voie. J'étais un abruti premier, un gars qui n'avait aucune tête. Comme si Alisha en avait quelque chose à faire des sentiments que j'avais pour elle, elle avait certainement autre chose et plus important en plus, à faire présentement, au lieu de devoir s'occuper d'un gamin dans mon genre. Oui, elle avait certainement autre chose à faire. Mais les choses avaient l'air de s'arranger tranquillement. Alisha cherchait ses mots mais finalement, c'était un oui? C'était ça? Elle venait de me dire oui, n'est-ce pas? Je n'ai pu m'empêcher de sourire à nouveau, sachant très bien qu'elle me rendait complètement heureux. Mais encore une fois, je me sentais dans l'obligation de lui mentionner un paquet de mots, uniquement pour qu'elle puisse se sentir en sécurité avec moi. - Ne te sens pas obligé de rien, tu sais. Je t'aime, mais si c'est pour te forcer, je préfère qu'on reste un couple unis et non une sorte de couple qui s'endure... Mais si tu le veux vraiment... je veux dire... j'en sais rien, je sais pas quoi te dire sauf que j'en serais très heureux, c'est certain. Et que je ferais n'importe quoi pour te rendre heureuse pour le restant de ta vie. Comme ce soir, on pourrait peut-être aller à une bijouterie pour que tu choisisses toi-même l'alliance qui te ferait plaisir? - J'ai marqué une pause avec un sourire, que je perdis après quelques secondes seulement. - Mais avant, je crois qu'il serait important que tu saches certaines choses à mon sujet. Tu as certainement des tonnes de questions à me poser et je comprend parfaitement car moi aussi, j'ai pleins de questions à te poser... Est-ce que tu crois qu'on pourrait aller visiter la salle des employés pour discuter un peu car honnêtement, je ne me vois pas tout déballer ici, dans ce couloir... Comme le fait que mon prénom est Charles et non Charly. -

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