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Un sujet à caution[Kayden/Aaron]

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Un sujet à caution[Kayden/Aaron] _
MessageSujet: Un sujet à caution[Kayden/Aaron] Un sujet à caution[Kayden/Aaron] EmptyMer 29 Jan - 22:52

J'étais planté devant ma salade césar depuis 10 bonnes minutes, inerte. Je me sentais un peu las et envisageais de faire une petite sieste. J'avais besoin de récupérer le sommeil perdu la nuit dernière,et je songeais qu'il me serait difficile de poursuivre sur ce rythme effréné. On avait beau être le fils de Wilke Shaw, donc de fait chevronné dans l'art de mener double vie,il n'en demeurait pas moins que c'était au final parfois épuisant. La pause déjeuner était l'un de mes rares moments de détente, seul.
Je me relâchais tellement que j'en oubliais même de finir mon verre de chardonay Californien ,frais et léger, tant qu'il était encore à bonne température.
Le sifflement de l’interphone m'arracha de justesse à la léthargie profonde. On m'annonçait la venue de l'inspecteur Burnam....

Monsieur Burnam,toujours aussi opportun qu'un cheveux sur un tournedos!
Ce type m'avait déjà fait perdre toute une soirée ,juste parce que la négligence de mon personnel avait fait que les feux de la Daimler dysfonctionnaient. Trios heures au poste, détestables,parce que de surcroit j'avais oublié mon porte feuille au club avant de rentrer. Ivy avait même du subir l'affront de venir me chercher au poste, dans ces locaux enfumés sentant la transpiration rancie et les pieds mal lavés.
Burnam, un petit flic minable,qui avait sans doute voulu prendre un malin plaisir à humilier le bourgeois pour faire preuve de sa toute puissance. Monsieur je suis la loi! Tout à fait le genre de type que papa aurait plombé d'une seule balle 20 ans plus tôt...Enfin presque 30, à la vérité...Que le temps pouvait être court décidément.
Ce type avait été dés le départ antipathique.... Et pourtant, avec moins d'arrogance, et d'avantage d"instinct pour savoir où se situaient ses intérêts, il aurait pu rentrer chez lui avec en poche de quoi inviter son épouse ,surement insipide, car qui voudrait vivre avec un type pareil ,si ce n'est une disgraciée, dans un restaurent que son maigre salaire de serviteur des lois ne lui permettrait jamais de fréquenter. Mais cet imperméable à toute bonne volonté, à tout savoir vivre, avait préféré m'entrainer dans son univers sordide, faute d'oser  toucher les fastes du mien même pour quelques heures seulement.

Bien sur, Ivy confirmant mon identité,il n'avait pas eu l'outrecuidance de vouloir d'avantage s'acharner contre le gendre de Léo Cartwright.
Des mutations pour les équipes d'interventions de nuit à Roxburry avaient été obtenues pour des "sévices "rendus à la population de moindre envergure que de s'attaquer sans motif valable à la famille Cartwright.

Mais cet opiniâtre tâcheron, sans doute piqué au vif par la frustration de ne pouvoir d'avantage prendre sa revanche de raté sur un homme en pleine ascension tel que moi, avait continué à me harceler régulièrement depuis ce jour. Je le croisais fréquemment en patrouille là où comme par hasard, je devais moi aussi me rendre.

Si son zèle imbécile ne m'avait gâché qu'une soirée, j'aurais vite oublié son nom. je ne m'encombrais pas la mémoire de tous les fâcheux croisés. Il y avait tant de plaisir dont je voulais garder le souvenir. Mais sa persévérance commençait à nuire au bon déroulement de ma vie professionnelle, surtout lorsqu'il s'agissait de traiter des affaires en lien avec les activités de mon père, opérations toujours délicates, nécessitant la plus absolue discrétion surtout en regard des forces de l'ordre.

Jamais en mal d'inspiration pour venir s'immiscer dans mes affaires, il avait prétexter la non présentation au juge d'application des peines d'un client, en liberté conditionnelles, pour venir lui même me poser les questions de routine en pareille circonstances.

Pour accroitre mon désagrément, je constatai en me rinçant la bouche pour m'éclaircir les idées avec le reste de mon verre que mon vin était tiède!

Je dis à la secrétaire de faire patienter Monsieur l'inspecteur,sachant que ce dernier ne pouvait manquer d'entendre mon message dans le diffuseur sonore.

Il convenait de le remettre à sa place et de lui faire sentir qu'il dérangeait.
J'inspectai le bureau, m'assurant qu'aucun document sensible n'était à portée de vue,escamotai dans la corbeille les reliquats de mon repas inachevé,et grimaçai un sourire afin de me préparer à le recevoir avec toute l'affabilité nécessaire pour qu'il reparte au plus vite.
Je serais courtois, coopératif et chaleureux en apparence,histoire d’apaiser son complexe d'infériorité et de ne pas donner prise à ses crises d'autoritarisme!

J’enclenchai le magnétophone, toujours garni d'une bande vierge scellée ,afin de pouvoir, le cas échéant produire des extraits de notre conversation comme preuve à charge à la barre. On verrait qui de nous deux serait le plus fort, s'il s'obstinait à continuer son bras de fer avec moi.

Sur de moi, j'autorisai la secrétaire à introduire l'inspecteur Burnam dans mon bureau.

Qu'il vienne un peu poser ses frusques de basse qualité sur le cuir de mes Breuer. Le design de mon bureau m'avait couté assez cher pour que l'on sache que dans la pièce tout était hors de prix. Qu'il voie dans quelle catégorie je boxe et se rende compte du fossé qui nous sépare

Je restai assis dans mon fauteuil, dos à la vue sur la ville, en contre jour,bénéficiant de la pleine lumiére pour lire les expressions de son visage, et d'un geste faussement affable, je lui désignai un siège.

-Bonjour inspecteur...Pardon de vous avoir fait attendre. Vous savez, on a toujours mille choses à faire dans ma profession. prenez place je vous prie....
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MessageSujet: Re: Un sujet à caution[Kayden/Aaron] Un sujet à caution[Kayden/Aaron] EmptyJeu 6 Fév - 23:13


Cela commence à faire un petit bout de temps que Kayden enquête sur le fameux avocat Aaron Winston. En apparence, il a l'air d'un type tout à fait normal, un bon avocat qui s'en sort plutôt bien dans la vie. Il suffit de voir sa voiture, sa jolie femme et surement la belle maison ou le bel appartement super chic qu'il doit avoir. Qu'il soit riche ou pas, ça ne risque pas d'impressionner l'inspecteur Burnam. Des types comme lui, il en a déjà vu, il y en a tellement. Toujours plus riche, toujours plus puissant et pétant plus haut que tout le monde. D'ailleurs Winston n'est pas mal dans genre. Il a la chance d'être un bon avocat, ce qui est tout à son honneur nous en conviendront ! Hors, celui-ci défend assez souvent des sales types, des mecs dangereux issus du grand banditisme, de trafic de drogue et même des proxénètes. Oh, il a aussi des gens très riches qui viennent pour des divorces ou ce genre de connerie politique. Mine de rien, ce qui fait son succès c'est les "méchants". Ceux qui passent entre ses mains on à peu près plus de soixante-dix pour cent de s'en sortir sans peine de prison. Autant dire que pour un homme accusé de meurtre ou dont le réseau de prostitution a été démantelé ça devrait être quasiment impossible. Alors Kayden se demande si Winston ne verse pas des pots de vin aux juges ou aux jurés pour qu'ils acquittent ces clients. En plus de ça, avec l'histoire des Sons of Liberty, l'inspecteur arrive à se demander si un homme aussi influent que lui ne serait pas en contact avec eux.

Le problème pour un policier c'est qu'il est difficile d'accuser quelqu'un sans preuve. Devant un tribunal ça demande sera tout simplement irrecevable et le suspect relâché immédiatement. C'est pourquoi il fouine et enquête en espérant toujours tomber sur la chose qui fera tomber cet homme qui ne montre pas qui il est réellement. Car oui, Monsieur Winston à beau paraitre chic, avoir un grand sourire, il sent que c'est une véritable ordure. Malgré tout, il est parvenu à arrêter le bougre une fois ! Une seule et unique fois. C'était il y a un petit moment déjà, un ou deux mois. Quand on lui a annoncé qu'Aaron Winston roulait avec sa super voiture de luxe avec deux feux grillés, il lui est tombé dessus comme un cheveu sur la soupe. Ce jour-là avait été si jouissif pour Kayden. A force de regarder les autres de haut, il fallait bien que l'avocat se prenne les pieds dans le tapis ! Bien sûr, il n'avait rien pour le retenir très longtemps au poste. Celui-ci est juste resté environ trois heures, le temps de remplir des papiers pour qu'on vérifie son identité et qu'il appelle sa femme afin qu'elle vienne le chercher. Et il était reparti sans rien. Par contre Kay lui avait gagné quelque chose... le numéro de téléphone d'Ivy Winston.

Le temps avait passé et aujourd'hui il avait peut-être de quoi faire "chier" l'avocat. Un de ces clients ne s'était pas présenté devant le juge d'application des peines alors qu'il était en liberté conditionnel. Bref, c'était quelque chose de très mal et peut-être que Winston savait ou le trouver. Ou mieux encore, il le cache peut être quelque part en contrepartie d'un petit magot ? Oui, car un homme comme Winston qui ne cesse de montrer l'opulence de ces biens ne marche qu'avec l'argent et rien d'autre. Arrivé aux bureaux de l'avocat, le premier barrage n'était autre que la secrétaire. Kayden n'y alla pas par quatre chemins, il devait parler à Aaron Winston immédiatement. Cette foutu vieille bique expliqua que ce-dernier ne voulait pas être dérangé. Ah que c'était énervant ce genre de vieille folle qui obéit aux doigts et à l'oeil comme un petit chien. Se montrant plus insistant, il alla juste qu'à sortir sa plaque des fois qu'elle ne croit pas qu'il soit agent de police. Finalement, elle téléphona à son patron pour l'informer de la présence de Kay. Visiblement ce dernier était trop occupé c'est pourquoi il allait devoir attendre. Aaaah ! Vous n'imaginez pas à quel point c'était énervant d'être prit pour un con. Avec plus ou moins de patience, il attendit jusqu'à ce que la vielle lui indique qu'il pouvait y aller. Sans plus tarder, l'inspecteur se dirigea vers le bureau de Winston et entra après avoir frappé sans même attendre de réponse. Sans grande conviction, il salua l'homme et s'installa sur le siège certainement hors de prix. Et vous savez quoi ? Il se foutait royalement du luxe de tout le mobilier de cet homme. Kayden a appris à grandir et vivre sans avoir tout ça et il est bien plus heureux comme ça. D'ailleurs, il s'imagina la tête que pourrait avoir ce pourri le jour où il apprendra que sa chère et tendre femme le trompe avec lui, son ennemie ! Finalement, l'inspecteur à plutôt de la chance ! Les excuses de Winston ne valait pas un clou, il sentait clairement l'odeur de la nourriture, donc il l'avait fait patienter tout ce temps juste pour déguster son "putain" de repas préparé par un grand restau ou peut être son chef cuistot personnel. "Bien sûr ! J'imagine que votre repas ne pouvez pas attendre le rendez-vous de quatorze heures avant d'être dégusté !" lança sarcastiquement l'agent montrant ainsi à quel point il pouvait le détester. "Je n'irai pas par quatre chemins. Votre client Edward Drake devait se présenter ce matin à neuf heures devant le juge d'application des peines. Il n'est toujours pas venu, il n'a pas téléphoné et n'a répondu à aucun appel. Est-ce que vous l'avez vu dernièrement où avait vous une idée de l'endroit où nous pourrions le trouver ?" La question était simple, il n'avait qu'à répondre s'il savait ou pas. Pourquoi venir voir son avocat, tout simplement car il avait vu son client il y a un peu plus de soixante-douze heures. "Nous savons que vous l'avez vu cette semaine. Il vous a peut-être paru étrange ?"
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MessageSujet: Re: Un sujet à caution[Kayden/Aaron] Un sujet à caution[Kayden/Aaron] EmptyVen 7 Fév - 1:39

Burnam le justicier semblait d'humeur revêche... L'habitude de fréquenter les petites mains du banditismes aux mœurs âpres peut être? Le sarcasme frôlant le ridicule qu'il avait cru intelligent de me servir en guise de remerciement pour mon hospitalité, même si celle ci était d'avantage du  au fait qu'il n'aurait pas été très malin de le fuir qu'au plaisir potentiel qu'auraient pu me procurer sa rustique compagnie démontraient plusieurs choses!

Primo, il n'était pas totalement à l'aise dans son rôle d'inquisiteur et avait parfaitement conscience que sa seul fonction ne m'impressionnait pas aussi tenait il à faire bonne mesure en jouant les flics bourrus qui refusent de se laisser impressionner par l'adversaire.
C'était un point assez positif pour moi....

Secundo, que comme tout chien de garde il avait bon flair  pour avoir pu déceler dans mon haleine des traces d'ail qui pourtant étaient ténues ou bonne vue, pour avoir su voir les restes de ma collation dans la poubelle.
Ces aptitudes m'étaient nettement plus défavorables, car l'ayant souvent surpris à renifler ma piste encore chaude,ça restreignait mon droit à l'erreur faute de discrétion.

Tertio,qu'il était suffisamment intelligent pour apprécier à sa juste valeur la qualité  de mon accueil...
Et ça aussi ne m'arrangeais pas. Plus délicat à emballer que le colis rugueux qu'il paraissait de prime abord, ce Burnam!

Quarto, qu'il était suffisamment arrogant et vaniteux pour oser laisser paraitre son agacement...
Et ça c'était plutôt bon,parce qu'un adversaire qui joue d'entrée sa carte, ça se gère toujours mieux, surtout quand on sait comme moi garder des atouts dans ses manches.... Quoi que?... se méfier des impulsifs,ils osent tout même les actes les plus imprudents, et sont parfois fichus de vous entrainer à leur suite à votre perte, tels des kamikaze, aveuglés par la poursuite obsessionnelle de leur objectif....
Et ce satané Burnam semblait m'avoir dans sa ligne de mire, justement!

Somme toute un bilan mitigé et un adversaire a surveiller...Un jeu assez serré se profilait!

J'avais de longue date pris l'habitude d'analyser vite et de synthétiser encore plus rapidement les informations. La condition sine qua non pour être réactif avec pertinence que tout hors la loi voulant avoir quelque avenir se devait de remplir faute de quoi, il se trouvait  dans des délais plutôt brefs emprisonné ou tué.
Papa était un excellent professeur de voyouterie intelligente et performante, et il semblait que je sois moi même un élève plutôt doué!

J'aurais pu me décontenancer face à sa perspicacité si je n'avais pas eu la certitude de pouvoir me montrer plsu fin que lui en toute circonstance.
J'aurais pu par pure vanité le moucher d'une réplique ironique et cinglante si je n'avais été persuadé que la stratégie de l'arrogance était stupide et qu'il n'était pas utile pour réussir à me débarrasser au plsu vite de son assidue présence d'entrer dans un combat de coq un tantinet puéril.
Le mieux était d'ignorer le sarcasme,quitte à passer pour un imbécile ou un couard,afin de lui laisser une satisfaction de revanche de forme du médiocre s'offrant le luxe de moucher plus brillant que lui, et gagner la joute sur le fond!
C'est sans me départir de mon affabilité, et en y adjoignant une pointe d'admiration de circonstance que je lui répliquai quasi sur le champ

- Votre perspicacité est redoutable, Inspecteur...
J'assumais ainsi au passage ma nonchalance le concernant reconnaissant le trouver moins important...que quelques dés de poulet s'égayant avec des ouefs durs et des lobes de tomate parmi les câpres et la laitue! J'espérais qu'il serait assez subtil pour gouter pleinement tout le sel de mon compliment!
La confiance que j'avais en son intelligence accru sans doute mon sourire qui, je l'espérais, ne paraissais pas trop ironique pour pouvoir garder l'apparence de l'honnêteté.
... Mais si vous n'avez pas pris vous même le temps de déjeuner, je peux vous faire porter une col...

Je n'eus pas l'heure de terminer ma tirade. Le fougueux Burnam tenant à entrer dans les plus brefs délais dans le vif du sujet: Avais-je vu Eddie  Drake qui, ô surprise,  avait négligé de se présenter ce matin à son officier de probation?
Eddie n'était pas un lapin de deux heures. Il n'aurait pas été assez stupide pour venir me voir  à peine sa cavale officiellement débutée. Même s'il avait été assez négligeant ,vicissitude de l'âge, sans doute , en laissant un gant sur une scène de crime, tout imprégné d'ADN à l'intérieur ,et de poudre à l'extérieur, ce vieux compagnon de travail de papa avait bien évidement mis le cap vers  Marseille dés sa caution payée. Une caution que j'avais moi même déposée en son nom,d'ailleurs, après avoir laissé la gratification de rigueur au juge d'application des peines pour qu'il mette fin à sa détention préventive.
Eddie ce jour là m'avait couté 15 000 $...et 8000 de frais d'établissement de fausse identité le lendemain!
Mais je connaissais la loyauté d'Eddie. J'avais fait cette avance sans hésiter une seconde.
Eddie ne s'en sortirais pas au procès, nous le savions tous deux,et Eddie ne m'avait pas déçu.
Il y avait trois jours, il était venu verser au cabinet une avance sur frais de 20 000$, ce qui nous faisais aujourd'hui, frais déduits presque 2000$ de bénéfices sans même avoir à plaider. Léo serait ainsi satisfait ,du moins sur le plan financier, et ne me sermonnerait que pour la forme d'avoir accepté un client aussi douteux qu'Eddie.
je courberais l'échine comme à l'accoutumée, et m'intéresserait à ses propres dossiers pour mieux l'adoucir par la flatterie dans la foulée.
Et puis il y avait aussi ma petite enveloppe personnelle... Mais sur ce genre de transaction je resterai toujours discret!
Bref, Eddie était une affaire rentable,rondement menée et il ne me restait plus qu'à régler les détails tels que Burnam pour la considérer comme classée.
Burnam...son entrée en matière était d'un classicisme désolant! Décidément cet obscure méritait de le rester tant il était peu imaginatif! Nous allions donc nous contenter d'un jeu convenu...Soit...

-vous n'êtes pas sans ignorer que  rien ne m'oblige à vous répondre inspecteur. Monsieur Drake, dans le cadre de la procédure d'accusation pour homicide dont il est l'objet, m'ayant demandé de le représenter,vous devriez vous munir d'un mandat émis par le procureur si vous vouliez officiellement enquêter

Piqué au vif, l'animal insista découvrant d'avantage son jeu.... Je commençais à me dire que par la provocation de ma morgue combiné à mes réponses évasive, j'avais peut être trouvé un moyen de l'agacer assez pour que de gibier ,je devienne chasseur. J'allais faire en sorte d'en savoir le plus possible, d'une part pour me couvrir, et d'autre part pour pouvoir, si l'occasion se présentait flinguer ce nuisible qui rodait sur mes terres!Mais patience il ne s'agissait pas de crier victoire trop vite. je devais rester sur mes gardes. Brunam avait donc su quand Eddie était passé régler nos petits comptes entre vieux amis... Eddie avait tout de même passé tout un été avec nous,lorsque papa et lui avaient décidé de faire les boutiques sur la Riviera pour ramener quelques bijoux entre autre, à maman...
Il était somme toute un peu de la famille et je l'avais chargé d'embrasser pour nous nos vieux amis du vieux continent. Sacré Eddie qui avait fait un faux pas sur le tard pour une stupide histoire de fesses. Le romantisme, la jalousie, la confiance mal placée...une combinaison fatale aurait pu dire mon père avec son sourire indécryptable.

-Inspecteur, je vois que vous êtes un policier consciencieux,et par estime pour votre sens du travail bien fait, je vais vous répondre,bien que ,je le rappelle je n'y sois en rien obligé...
Un petit rappel à la loi ...et à son impuissance ne pouvait que lui faire du bien sous couvert de le flatter!
...Mon client est effectivement passé à nos bureaux mercredi je crois, ou jeudi, mais ça de toute façon vous le retrouverez dans vos rapports j'imagine...Afin de régler une provision d’honoraires. Heureusement, car sans cela, nous aurions subi une perte financière bien plus grande que celle que sa regrettable absence risque de nous causer
Je pouvais bien offrir à Burnam la petite satisfaction de croire que l'opération se révèlerait déficitaire pour nous,afin de flatter sa mesquinerie qui le réjouirais de voir les grands punis au portefeuille aussi bien que les petits. Ce type avait tout à fait le profile des naïfs ou des imbéciles qui veulent croire à une sorte de justice égalitaire entre les hommes...Et puis personne, en dehors de Léo et moi n'avait à savoir ce qu'étaient les réalités financières du cabinet!
Nous espérons autant que vous qu'il saura expliquer au plus vite les raison de ce rendez vous manqué...
J'empoignai mon menton avec  gravité, afin de lui faire croire en ma plus sincère préoccupation avant de poursuivre, sur un ton plus bas,comem pour lui suggérer une sorte de connivence d’intérêt
... Enfin avant 6 jours parce qu'entre nous,je dois vous confier que je redoute que mon beau père apprécie de devoir débourser  les 10 000$ que j'ai engagé au nom du cabinet parce que j'ai eu la faiblesse de croire ne l'innocence de mon client
J’ajoutai ,plus bas encore, me levant pour me rapprocher de lui comme un enfant qui se croit roublard le confierait à un ainé dont il rechercherait une approbation rassurante, afin de satisfaire le gout de l'autorité de Burnam le justicier sans peur et sans reproche. Afin aussi de suggérer en moi des failles donnant à l'homme solide et dur que j'incarnais une dose d'humanité le rendant plus accessible à Burnam l'envieux de la gloire qui était mienne, moi L'avocat renommé,le bras droit et le gendre de Maitre Léonard Cartwright. Afin de lui faire croire en ma vulnérabilité pour endormir sa méfiance et le conduire lui aussi a se confier.
Et surtout, afin que l'opération réussisse et qu'il croie que je compte réellement plaider, que je ne sais rien de la cavale d'Eddie et que je ne sois pas impliqué lorsque celle ci sera découverte
Je peux bien vous l'avouer, au début, j'ai hésité...tout semblait accabler  Ce pauvre Drake, mais je rois qu'il est juste victime d'un mauvais concours de circonstance...Mon expérience en matière d'affaire criminelle est je crois avérée... Croyez moi ,inspecteur, cet homme est innocent du meurtre de sa compagne. Il parle d’elle lorsqu'il se sent écouté et non jugé d'avance, avec tant de tendresse ,d'émotion....
Edward Drake est un homme tendre sous sa carapace de violence et de dureté. Je sais qu'il ne s'est pas rendu avec facilité...A ce propos, j’espère que votre homme se remets de ses blessures? Il regrette vous savez,et il m'a remis a son intention ceci.


Je m’écartai de Burnam qui étonnamment ne sentait pas le tabac froid comme tout flic de sa condition aurait du le faire, pour piocher dans un
tiroir une liasse de billets.une parmi les autres toujours de 500$, ce qui facilitait ma comptabilité clandestine...et me servait en l’occurrence. avec son regard de fouine aiguisé, de Burnam ne manquerait pas de remarquer que je n'avais pas pu compter les billets
Jouant la fausse pudeur, je les lui tendis les yeux baissés,et mis de l’émotion dans ma voix, avec suffisamment de parcimonie pour que cela ne paraisse pas trop joué.

Excusez la maladresse du geste. Ca ne lui rendra évidement pas sa jambe...C'est 50 malhueruex dollars,mal présentés de surcroit,sans un mot, je sais...Mais vous savez à quel point Drake est rétif à se confier.  
Je dissimulai au plus profond de moi le sourire qui ne devait surtout pas même effleurer mes lèvres en évoquant l'aspect taiseux d'Eddie. Je l'avais déjà vu se faire tabasser et même casser les 5 doigts d'une main sans jamais avouer! Burnam le champion de l'enquête qui fait trembler la pègre avait du se faire des ulcères  à l'interroger...A l'emporte pièce comme il l'était, il avait du même insister, inconscient qu'Eddie était plus déterminé qu'un témoin de Jéhovah à vous sauver lorsqu'il s'agissait de faire chier les poulets!
Me redressant en muant mon ironie en sourire un peu gêné j'achevai ma tirade, relativement satisfait du piège que je lui tendais
Allons inspecteur, s'il vous plait acceptez...

Cette phrase à double sens pouvait être mal interprétée...et j'espérais bien qu'il la comprendrait comem une incitation à empocher pour lui la misé dérisoire que je lui proposait!
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MessageSujet: Re: Un sujet à caution[Kayden/Aaron] Un sujet à caution[Kayden/Aaron] EmptyDim 16 Fév - 23:40


Kayden n'était pas le moins du monde impressionné par son interlocuteur un peu trop pompeux et sûr de lui. Mais soit, qu'il continue à faire son malin en prenant l'inspecteur pour un crétin de bas étage, tôt ou tard il finira par se rendre compte qu'il n'aurait jamais dû le sous-estimer autant. Des bandits il en voit tous les jours depuis des années. Plusieurs fois, il a même dû les affronter en face à face et risquer sa propre vie pour les arrêter. Alors l'avocat avec son sourire à cent mille dollars et son costard de marque pour faire croire aux autres qu'il vient d'une famille aisée n'a rien d'impressionnant. L'argent ne fait pas tout et ça ne fait pas forcément le pouvoir. Le Canadien le regarda sans une once d'amabilité, il n'avait pas envie de cacher le méprit que lui faisait ressentir cet odieux personnage. D'ailleurs, les faux compliments qu'il lui lançait comme des bouquets de fleurs ne l'atteignaient même pas. Il les ignora comme s'il venait de balayait d'un revers de manche des crasses se trouvant sur une table. Au passage, il ignora la politesse de Winston qui voulait lui offrir un déjeuner si jamais il n'avait pas eu le temps de manger. Kay le coupa en plein milieu de sa phrase, se fichant pas mal de l'impolitesse dont il faisait preuve pour en venir au fait. Avec Aaron Winston, il était hors de question d'y aller avec des pincettes.

Une fois le problème expliqué, il eut un petit sourire amusé quant à la réponse de son interlocuteur. C'est fou, mais il aurait parié qu'il allait lui sortir cette vieille rengaine. Bien entendu qu'il n'était pas obligé de lui répondre, mais il avait interrogé bien assez d'avocat ou d'autres personnes dans le même type de situation pour savoir que les seuls qui évoquent le mot "mandat" sont ceux qui ont quelque choses à cacher. En soit, ce n'était pas quelque chose qu'il pouvait utiliser contre lui ou pouvant lui servir de preuve. Hors ça confortait l'inspecteur Burnam dans l'idée que l'avocat était bel et bien véreux ! Bien sûr, il n'allait rien dire de ce qu'il pensait. Cet enquête il allait la faire de son côté sans en parler à personne s'il le faut et quand il aura assez de preuve à présenter à son chef, c'est lui qui viendra passer les menottes à ce petit vantard ! "J'espérai simplement obtenir votre coopération Mr Winston sans avoir à recourir à un mandat. Je pense que dans l'intérêt de votre client, il serait plus sage de nous aider," expliqua l'inspecteur très calmement. Il espérait voir un changement sur le visage de l'avocat, quelque chose qui pourrait indiquer qu'il venait de faire le mauvais choix en disant qu'il ne voulait pas aider la police.

L'homme réfléchit un moment avant de répondre tout en précisant bien sûr qu'il n'était pas obligé de faire une telle chose. Va si mon petit, rajoute en une petite couche pour conforter les pensées de Kayden. Tu n'as pas les mains propres, ça se sent. Certes Kay n'a aucune preuve, mais son instinct ne le trompe pas. Saloperie d'avocat... tu vas finir en taule plus vite que tu ne le crois. Quoi que le pousser à faire un faux pas au grand jour serait une solution magnifique pour cela. Ça finira bien par arriver ! Winston expliqua que Drake était effectivement passé dans la semaine pour payer les honoraires de son défendeur. Il trouva même le moyen de se plaindre en disant que sans cela le cabinet d'avocat aurait enregistré une perte d'argent. Non, il n'essayait tout de même pas d'attendrir Burnam avec son histoire. Intérieurement, il rigolait, mais il rigolait tellement ! Notre homme n'en avait fichtrement rien à foutre que l'individu devant lui perde de l'argent. "Bien entendu !" répondit Kay faussement affecté par ce fait. "Vous savez aussi bien que moi que manquer un rendez-vous avec le juge d'application des peines va lui couter très gros et que ce qu'il vient de faire n'est donc pas dans son intérêt. Si on le rattrape vous pouvez être sûr qu'il risque de passer la fin de sa vie derrière les barreaux. Mais ça vous le savez déjà puisse que vous êtes avocat, Mr Winston !" Simple rappel des faits pour lui expliquer que quoi qu'il arrive son client est cuit et que s'il parvient à s'en sortir c'est qu'il y a quelque chose qui cloche dans cette histoire. Quant à la suite avec son beau-père et l'argent qu'il avait engagé, il s'en contrefichait. Kayden ne montra pas le moindre signe de compassion envers l'avocat. "C'est votre problème. Vous n'avez qu'à mieux choisir vos clients, ça vous évitera d'avoir des problèmes avec votre beau-père." L'agent Burnam se demanda si Mr Cartwright était au courant des affaires de son gendre ? D'ailleurs, il se posa la même question pour Ivy ? Un jour, il faudra qu'il lui posa la question, mais pas tout de suite. Leur relation est encore trop "fraiche" pour parler d’Aaron.

Winston parla de son client, comme quoi il avait hésité à le défendre. Kay leva les yeux vers le ciel une fraction de seconde. Ce qu'il ne fallait pas entendre ! Le mieux reste quand il parla des preuves qui accablaient Drake en disant que c'était plus ou moins un coup monté. Sincèrement les preuves l'accablaient. Un gant couvert d'empreintes et d'ADN appartement au coupable avec en prime de la poudre provenant de l'arme avec laquelle il a tiré. Si ça ce n'est pas une preuve en béton. Le fait qu'il puisse parler de la défunte avec émotions ne l'innocente pas pour autant. L'inspecteur a vu tout un tas de mec cinglé dans sa salle d'interrogatoire. Vous n'imaginez pas à quel point certains peuvent être manipulateur et bon menteur. "Dois-je vous rappeler que j'étais sur les lieux du crime et qu'avec mon équipe nous avons relevé les preuves nous-mêmes. Tout concorde, Mr Drake est coupable. Le cinéma qu'il a pu faire pour essayer de se disculper n'est qu'une manipulation. Je suis d'ailleurs surpris qu'un homme comme vous ai pu se montrer aussi naïf au point de le croire sur parole." Et BIM dans tes dents Aaron Winston ! Le policier vient de te traiter ouvertement de crétin et d'idiot en y mettant bien sûr les formes. Parler de l'agent blessé n'était pas non plus très judicieux, car l'acte de Drake allait également lui couté très cher. S'en prendre à quelqu'un des forces de l'ordre... rien que ça, ça devrait mettre le juge du côté de la police. L'inspecteur vit l'avocat fouiller dans un tiroir et en sortir une liasse de billet ce qui le fit arquer un sourcil. Comme si son client en avait quelque chose à foutre de l'homme qu'il avait blessé. De toute sa carrière il n'avait jamais vue ça. Il se redressa sur son siège et s'avança un peu en regardant successivement son interlocuteur et ce qu'il tenait dans sa main. "Vous vous foutez de ma gueule ?" aboya sérieusement l'inspecteur en se levant. "Je sais que vous êtes un pourri Winston, mais de là à me le prouver en essayant de me corrompre avec un pot de vin... Je dois avouer que vous faites très fort ! Vous espérez quoi ? Me mettre dans votre poche pour que je ne tourne plus autour de vous dans l'espoir de trouver la preuve qui vous fera sombrer ?" Kayden eu un petit rire amusé. Aaron était vraiment stupide ! "Vous n'êtes vraiment pas très malin. En tant qu'avocat vous devriez savoir qu'un flic n'acceptera pas d'argent d'un malfrat si ceci ne passe pas par la casse tribunal. Et ce ne sont pas ces 500 $ qui apaiseront mon collègue. J'ignore ce que vous avez magouillé avec Edward Drake. Mais je finirai par le savoir. Burnam avait une envie folle de sortir ses menottes pour arrêter Winston. Tentative de corruption... oh avec ça il pourrait passer quelques heures voir une journée entière au poste.
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MessageSujet: Re: Un sujet à caution[Kayden/Aaron] Un sujet à caution[Kayden/Aaron] EmptyMar 18 Fév - 21:52

Il était pathétique, ce misérable roquet qui finissait par aboyer avec son accent trainant du nord. Encore un bouseux obtus venu jouer les hommes en ville, souffrant de tant de complexes d'infériorité qu'il finissait par en devenir franchement agressif...Bien stupidement agressif, d'ailleurs!

Il m'offrait me l'immense plaisir de m'insulter ,alors que j'avais été courtois, coopératif, accueillant même. Le cas échéant le tribunal apprécierait l'objectivité et la maitrise de soi dont savait faire preuve cet auto proclamé fin limier....
Enfin, si je voulais être juste,cet inspecteur apprécié de sa hiérarchie pour son efficacité,et là résidait tout mon problème. Burnam le minable n'en restait pas moins respecté dans son domaine,et il me fallait atteindre sa crédibilité afin de m'en débarrasser, non pas sur le champs, mais à long terme et pour longtemps!

Je sentais que mon mépris poliment affiché le mettait hors de lui, et je jubilais de constater que cela commençait à parfaitement servir mes intérêts!

Vous me croyez naif ,inspecteur?

La fausse indignation, empreinte de retenue bienséante, que je mis dans ma réponse cacha le sourire intérieur qui m'habitait à cet instant. C'était surement moi le naïf, mais en attendant c'était lui qui se faisait enregistrer en pleine manifestation d'animosité gratuite envers moi...Bien joué, monsieur l'inspecteur lucide et pertinent! Quel percutante démonstration de la justesse de votre jugement!

C'est regrettable qu'un homme dont la devise est servir et protéger ait aussi peu foi en l'humanité. Vous vous targuez d'être un expert de l'âme humaine, mais vous refusez de voir l'évidente sincérité du repentir d'un homme réalisant l'horreur qu'un moment d'égarement passionnel l'a conduit à commettre....


Me montrant plus compatissant,et prenant un certain plaisir à constater la montée de sa colère, témoignage gratifiant pour mon égo de l'emprise que j'avais sur lui, j'ajoutai

... Sans doute est-ce le fait de cotoyer le pire de l'âme humaine de par votre délicate et noble mission qui vous rend si amer!


Lorsque j'avais sorti, avec une nonchalance tentatrice étudiée, la liasse épaisse du tiroir de mon bureau, j'avais escompté qu'il morde à l'hameçon. Mais hélas, s'il était pataud, il n'en demeurait pas moins honnête,cet imbécile, se condamnant à stagner dans sa médiocrité crasse !
Mais peu importait,je n'avais pas tout perdu puisqu'  présent il m'insultait ouvertement, et m'accusait, à tord d'avoir tenté de l'acheter. En effet, jamais je n’avais proposé pareille chose, je l'avais juste suggérée. Je m'insurgeai pour la forme savourant le point qu'il m'offrait

Vous vous égarez inspecteur! Vous m'insultez et de surcroit vous vous méprenez...Une preuve s'il était besoin d'en avoir de votre manque de discernement. Je vous propose une indemnité certes insuffisante, nous en convenons tous deux de la part de mon client destiné à réparer, au moisn partiellement, dans la mesure de ses moyens, un tord qui fut sien le temsp d'un moment d'affolement. Mais une fois encore vous n'êtes pas touché par le repentir de mon malheureux client...Et qui plus est, vous me salissez!


J'ajoutai avec une once de fiel estompée au miel des mondanités

Sachez , monsieur que je susi homme de loi et de justice et que mon engagement public contre la corruption et la criminalité est npottoire... J'ose espérer que vos emportements du moments ne reflétent pas des pensées qui vous sont familières,voir pire des pratiques!

Je commençais à jouir de m'écouter pérorer, m' imaginant tribun haranguant les foules pour mieux les manipuler...Et il fallait que je cesse,sosu peine de me laisser moi aussi emporter par ma verve et commettre quelque impair. J'avais déjà de quoi me plaindre auprès du maire du zèle imbécile de Burnam, avec ce qu'il y avait sur la bande.
Une lettre de ma part ne le laisserait pas indifférent
Mon père employais 1200 salariés officiels déclarés,et payais des impôts conséquents à la ville pour son usine et ses entrepôts.... Sans compter les emplois de service et de sous traitance qui gravitaient autour de ses activités légales.
Papa fiançait ouvertement 10% de la campagne électorale des républicains, ce qui faisait un joli paquet d'argent et lui attirait leur sympathie ouvert
Papa ,de surcroit, en homme d'affaire avisé, finançait discrétement 15% de celle des démocrates, via divers hommes de paille, ce qui les faisaient jubiler en secret lors de la publication des comptes de campagne...et lui valait une estime tout aussi grande de leur part que celle que lui portait leurs adversaires, puisqu'au final, ils étaient les mieux servis!

Et question popularité, le gendre et dauphin de Leo Cartwright,c'était totu de même une jolie carte de visite,sans compter mon adorable épouse qui émouvait les ménagéres avec ses oeuvres de charité.

S'il tenait à son siége, le maire devait un peu composer avec moi.

Je ne me faisais aucune illusion sur la protée de cette missive. Burnam aurait droit à un sermon obligatoire, tempéré par celle du chef de la police qui ne tarissait pas d'éloges dans la presse quand au professionnalisme de son brave petit soldat.
Mais tout de même, on lui enjoindrait surement de me laisser un peu plus respirer, de cesser ses filatures qui ressembleraient alors à du harcèlement!

Le tout était de ne pas me discréditer moi même en surjouant mon rôle d'homme dont l'intégrité est bafouée!
Adoptant un ton plus apaisé, je décidai de poursuivre la joute verbale qui nous opposait. en stratège aguerrit, afin que ma leçon porte; grâce aux armes qu'il allait me fournir pour le contraindre à cesser de me nuire!



Et voila... Encore une petite douche écossaise, mi provocation, mi flagornerie, qui, je l'espérais, mettrait ce brave Burnam dans de bonnes condition pour commettre quelque nouvelle bourde exploitable!

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MessageSujet: Re: Un sujet à caution[Kayden/Aaron] Un sujet à caution[Kayden/Aaron] EmptyDim 23 Fév - 20:40

Parler avec Winston revenait à parler à un mur. Ce mec parvenait à rester de marbre tout en défendant son crétin de client avec une conviction sans faille. Pour l'inspecteur c'était aberrant de voir ça. Comment est-ce qu'on peut défendre un assassin ? C'est vrai la logique voudrait que tout le monde puisse avoir le droit à un défenseur, qu'on peut tout faire des erreurs. Hors ce gars avait tué sa femme de sang-froid. Quand les choses ne sont pas accidentelles ou dans une condition de légitime défense, le jugement devrait être ferme. Tout ça le confortait tout de même à se dire que Aaron était un vrai pourri. Ce dont il en fut convaincu quand il lui sortit un beau discours comme quoi son client avait parfaitement le droit de se repentir pour le meurtre passionnel qu'il avait commis. Kayden le regarda et se mit à rire nerveusement tellement ce qu'il avait prononcé était stupide. Alors, ainsi on a le droit de tuer maintenant. Certes, il n'avait pas dit ça, mais c'était ce que comprenait Kay. Se repentir ? Vous ne pensez pas qu'il aurait dû penser aux conséquences de ses actes avant de commettre un meurtre ? Quel genre de message ça va envoyer aux autres ? Qu'on a le droit de tuer sa femme une fois, de toute manière ce n'est pas grave puisqu'on a le droit de se repentir ! Nan, mais il vous arrive d'écouter ce que vous dites monsieur Winston ?" Notre policier ne dira pas que tous les avocats sont véreux, mais la plupart font ce boulot pour le joli salaire qu'il gagne en fin de moi. Gagner une affaire, ça rapporte. Certains ne défendent que la veuve et l'orphelin, c'est eux qui en général sont payés au lance-pierre. Tandis que des types comme Aaron Winston voient gros en défendant de gros clients souvent très médiatisé par leurs méfaits. En plus, il se cru amusant de faire une remarque sur l'amertume que pouvait avoir Kay. Il préféra ne pas relever ceci, s'il y a un bien quelque chose qui le rend amer c'est de voir un criminel comme lui agir en tout impunité dans son siège de cuir à sept cents dollars.

Le meilleur moment arriva ! Aaron Winston lui proposa une liasse de billet. Est-ce que c'était réellement possible ? C'était difficile à croire, mais le mec était vraiment en train de lui tendre un pot de vin. Certes la demande était habillement déguisée derrière des paroles toujours bien choisi par le maitre de la plaidoirie. Malheureusement pour lui, Kayden Burnam n'était pas aussi facilement manipulable. Peu importe les mots qu'il lui chantait, c'était un pot de vin qu'il lui tendait et il n'appréciait pas ça. D'ailleurs, il lui fit remarquer de manière totalement nonchalante ce qui déplue à l'avocat. Celui-ci s'offusqua en se sentant insulté. Oh, la pauvre petite chose ! Kay l'avait juste traitée de pourri, on était loin d'une insulte outrageante. Toujours dans la manipulation, il voulut changer l'idée de Kay, mais ça ne marcha pas. Indemnité ou n'importe quel autre mot ne changera rien au fait que c'est un pot de vin. "Oh, je vous en prie, ne fait pas comme si vous étiez choqué par ce que je viens de dire. Ça ne marche pas avec moi ! Vous oubliez peut-être que je connais également les lois. Si votre client doit des indemnités, tout se passera au tribunal. C'est le juge qui dira la somme qu'il devra. D'ailleurs, l'argent ne transitera pas par votre client, mais sera directement viré sur le compte de mon collègue. Rappelez-moi... c'est quoi votre boulot déjà ? demanda Kay d'un air narquois avant de répondre lui-même à la question. "Oh, mais oui, vous êtes avocat ! Donc vous devriez savoir tout ça et vous n'auriez jamais dû accepter l'argent de votre client pour ces raisons. Donc, voyez-vous, cette liasse que vous me tendez ressemble toujours à un pot de vin !" C'est pas tout, le meilleur du spectacle arriva quand il s'insurgea de l'attitude de l'inspecteur en vociférant qu'il s'était importé. L'inspecteur marcha un peu dans le bureau tout en affichant un sourire amusé. Ajoutez un nez rouge et de grande chaussure à Winston et vous aurez droit à Bozzo le clown ! "Vous avez vraiment l'impression que je me suis emporté ? Le jour où vous ramasserez vos dents par terre, on pourra dire que je me suis emporté. Hors voyez-vous, ce n'est pas le cas. Vous vous pensez intouchable, mais je prouverai que vous n'êtes pas ce que vous prétendez. J'ai vu assez de criminel pour en reconnaitre un quand j'en vois un ! Sur ce, Monsieur Winston, je vous souhaite une agréable journée." L'inspecteur afficha un certain sourire toujours un peu moqueur et il ouvrit la porte du bureau pour s'en aller. Rester ne lui apprendra rien de plus.

[Alors soit on clos le sujet ici. Ou je te propose de faire une petite ellipse et là Aaron peut venir en fin de journée au poste de police pour avoir une conversation avec le chef et Kay ? A moins que tu ais une autre idée ?]
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MessageSujet: Re: Un sujet à caution[Kayden/Aaron] Un sujet à caution[Kayden/Aaron] EmptyMar 25 Fév - 20:57

Burnam était décidément impossible!
Il venait me déranger, chez moi, et il s'octroyait de surcroit le droit de m'insulter et de me menacer?

Les choses n'en resteraient pas là

A l'intention de Monsieur le maire de Boston

Cher Ted,
Tu me pardonneras surement de te déranger pour une broutille,mais j'ai la désagréable impression d'être victime d'un excès de zèle fort déplaisant de la part de l'agent Kayden Burnam. Tant qu'il se contentait de gaspiller son temps et l'argent des contribuables à me suivre dans quasi tous mes déplacement, je pouvais encore le tolérer, mais voici qu'aujourd'hui il se permet de venir me harceler jusque dans mon bureau.
Tu imagines que je ne vais pas le laisser prendre ses aises au point de venir une fois prochaine me provoquer chez moi. Il est d’une agressivité qui risquerait fort de heurter cette chère Ivy. Tu sais comme elle est sensible et délicate,et tu sais que pour moi, la famille est sacrée. Je te demandes une faveur. Donne quelques directives afin qu'on canalise de trublion, s'il te plais!
A ce propos, elle me disais que nous aurions plaisir à t'avoir à déjeuner ce printemps lors de la garden party qu’elle organise au profit des femmes victimes de violences.
Je sais que ces mondanités t'assomment, mais tu connais son dévouement pour la cause?
Et puis cela nous donnera l'occasion de nous revoir, puisque avec l'agitation due aux évènements récents, Leo me dit que tu n'as même plus le temps de passer au club pour faire quelque trous avec tes vieux amis.
Tu travailles trop ted, et j'ai d'autant plus de scrupules à te demander ce service. Si ce n'était que pour moi, je me ferait une raison, mais je tiens à préserver Ivy avant tout, alors ,pour elle ,j'ose.
L'amour ,tu sais ce que c'est?


PS: Il faut que tu reprenne contact avec papa au sujet de la campagne 2015. Il n'a pas reçu les bons de souscriptions encore, et son service comptable les lui réclame afin de préparer les dossiers pour les quitus fiscaux.
Tu sais comme il est méticuleux,fais au plus vite , je te prie

Amicalement Aaron W.


RP à archiver....Nous reprenons comme convenu avec Kayden au poste de police, quelque jours plus tard!
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